La salle de classe qui n’en était pas une (Kiyo Uruky)[Terminé]

C’était une salle de classe qui n’en était pas vraiment une puisque qu’aucun cours n’y était jamais dispensé, une salle que tout les élèves redoutait, une salle qui ne se remplissait qu’à certaine périodes de l’année, c’était la salle d’examen.
Célia y pénétra en claquant violement la pauvre porte, qui ne lui avait rien fait, derrière elle. Les fautifs étaient sans conteste cette bande de surveillants crétins n’ayant pas les yeux en face des trous, selon le narrateur leur erreur était plutôt compréhensible même si à force de répétition elle en devenait agaçante. Mais reprenons du début.
Nous étions au milieu de la semaine, à une heure où toutes les classes avaient cours. Les surveillants avaient, semblait-il, décidé de se lancer dans une chasse aux sécheurs. A priori cela ne concernait absolument pas Célia sauf que pour échapper à l’épidémie de la très connue maladie de "J’ai mal au ventre, aux pieds ou (non exclusif) à la tête, peut importe tant que ça me permet de rester à l’infirmerie jusqu’à la sonnerie" (C’est fou ce que certaine maladie sont contagieuse) elle avait fuit l’infirmerie et se baladait dans les couloirs, ajouté à ça ses aires de gamine elle s’était vu priée plusieurs fois de bien vouloirs rejoindre immédiation sa salle de cours. Non seulement cette bande d’incapable la prenait pour une élève mais en plus ils suggéraient qu’elle venait de la classe D.
Au premier imprudent elle s’était contentée de le fusiller du regard mais au fur et à mesure des rencontres sa patience avait décrue et ses réaction devenu plus… marquante. Le dernier qu’elle avait croisé gisait au milieu d’un couloir dans un come léger, se débattant avec une horde de monstres onirique issu de ses pires cauchemars. Elle irait le réveiller lorsqu’elle serait calmée, ou pas. Célia avait alors décidé de se réfugier dans la salle d’examen qui était généralement vide.

Des cours, des cours et encore des cours ! La journée ne se finirait donc tel jamais ?! Même si elle ne venait que de commencer, j'en avais déjà marre... Il m'arrivait souvent que je regarde par la fenêtre en me demandant si je ne serais pas mieux dehors en train de voler. Quelle idiotie ! Mon pouvoir ne me le permettais pas et je n'avais pas non plus très envie de me prélasser dans le ciel avec un esprit. Je voulais être seul et c'était tout, pas d'esprit pour m'encombrer, pas de prof pour me faire la moral et pas d'élève pour dire et faire n'importe quoi. Au bout de quelque instant, mon mal de crâne revint de plus bel. Depuis quelque jours, je commençais à être fiévreux, à avoir la tête qui tourne et des maux si douloureux que j'allais m'écraser la tête contre les murs si ça continué. Je me levais sans autorisation de ma place et parti sans que le professeur ne s'en rende compte à cause du brouhaha que celui-ci essayer de calmer à tout prix. Je me dirigeais vers l'infirmerie mais une fois devant la porte, j'y renonçais pour partir vers un endroit où il n'y aurait personne : le toit. Enfin, je m'abstins de nouveau d'aller dans ce lieu, pourquoi ? Tout simplement parce que la dernière fois que j'y étais allé, j'avais rencontré une jeune fille de ma propre classe et que je n'avais pas envie de rencontrer un élève qui soit de n'importe quel classe. J'allais donc finalement encore une fois changer de destination pour aller dans un endroit que je détestais plus que tout... La salle d'examen.
Il n'y aurait personne la-bas à par peut-être un ou deux intellos. Je ne croisais aucun surveillant en chemin excepté un qui était allongé par terre et dont je sautais par dessus. Drôle d'idée de dormir dans les couloirs... Mais après tout, leurs vies ne me regardait pas, s'ils voulaient dormir par terre qu'ils le fassent si ça leurs chantent ! J'arrivais enfin devant la porte de la salle et l'ouvris sans aucun bruit. Je ne remarquais alors que trop tard la fille et je me cognais dedans faisant tomber mes lunettes au passage. Je la sentis tomber mais je la rattrapé avant. Je vous jure... En cet instant précis, je devais ressembler à un prince charmant qui vient sauver sa princesse, pourquoi ? Parce que je venais de rattraper une fille et que sans mes lunettes je devenais tout de suite bien plus séduisant. Manque de bol, le caractère lui ne changer pas. Je poussais un juron avant d'essayer de retrouver mes lunettes sauf que... Bah je n'y voyais plus rien.
-Vous allez bien ?
Je venais de me retournais vers la fille pour savoir tout de même si je ne lui avais pas fais mal avant que je ne me remette à chercher partout.
-Vous ne sauriez pas où sont mes lunettes ?

Célia était donc entrée dans la salle en claquant derrière elle la porte. La colère l’empêchait de ressentir la fatigue provoquée par la violente utilisation de son don. Hé oui, lorsqu’elle avait endormie le surveillant elle avait zappée les étapes intermédiaires. Même si elle était rarement frappée par le contre coup de son pouvoir cette fois ce serait le cas dés que l’adrénaline la quitterait. Elle regardait sa main lorsqu’elle sentit quelqu’un la pousser et elle bascula en avant. Amorçant un demi tour prête à se défendre elle se retrouva face à un jeune qui la retint dans sa chute.
« -Vous allez bien ? »
Célia allait bien, enfin non mais ce n’était pas à cause du jeune homme mais plutôt à propos de sa propre stupidité à utiliser n’importe comment son pouvoir. Cependant cette scène ne semblait-elle pas un peu clichée ? Surtout que le jeune homme était plutôt mignon, ses yeux étaient à craquer d’une magnifique couleur émeraude même si en y prêtant attention on y percevait la dureté de la pierre. Si un peu plutôt il n’avait pas lâché un juron il aurait presque pu se faire passer pour un personnage de conte.
« - Ah. Oui, à peu près. Merci de m’avoir rattrapée. » Dit-elle en se dégagent.
Elle voulu s’assoir à une place proche, son énervement disparu elle se sentait légèrement nauséeuse, mais le jeune homme l’interrogea à nouveau.
« -Vous ne sauriez pas où sont mes lunettes ? »
Il portait donc habituellement des lunettes ? Célia n’en avait pas… Kritch! … Elle venait juste de les retrouver. Elle se pencha pour les ramasser, du moins ce qui en restait.
« - Je crois que maintenant oui. Désolé. »
Elle enroba le verre dans un mouchoir, il ne fallait pas que quelqu’un se coupe avec. Il était très épais, il ne devait pas voir grand-chose.

Je cherchais mes lunettes, mal à l'aise non pas parce que la fille me voyait dans cet état mais parce que sans ma vu je risquais d'avoir des problèmes en me cognant partout où même en affrontant des gens. Je soupirais faiblement lorsque j'entendis un craquement. Ce bruit ne me disait rien de bon et je me retournais vers sa provenance en espérant qu'il n'y avait rien de fâcheux qui pourrait nuire à ma vu.

« - Je crois que maintenant oui. Désolé. »

Je compris alors qu'elle venait de les écraser. Je me retins de lui hurler dessus de peu et à la place je portais mes mains au visage pour cacher celui-ci. Je tentais désespérément de me calmer avant de claquer des doigts avec frustration. Un petit lutin apparu et regardait le mouchoir avec les reste de la monture et du vert. Un petit rire diabolique vint ravir ses lèvres avant que d'un regard sévère je lui intime l'ordre de se taire. Comprenant alors son erreur, la petite créature se mit à fuir vers la porte que j'ouvrais pour le laisser passer. Il irait me chercher ma deuxième pair de lunettes qui n'était pas d'aussi bonne qualité mais qui me permettrait de mieux voir tout de même. Je passerais la commande plus tard. Je me retournais vers la fille ou du moins ce qui semblait être sa silhouette pour ma pauvre vision si dégradé.

-Ne vous inquiétez pas, j'en achèterais plus tard... Mais avant toute chose, je ne savais pas que le personnel s'amusait à gambader dans la salle d'examen. À moins que vous ne soyez une élève ?

J'allais vers les tables et m'assis sur l'une d'entre elles. Mes pieds touchait le sol... Soit parce que j'étais grand, soit parce qu'elles étaient ridiculement petite ! J'étais intrigué par la jeune fille que je ne semblais pas connaître, ou du moins de ce que ma vue me laisser paraitre. En rentrant j'avais cru rentrer dans une élèves mais sa longue chevelure cuivré m'avais tout de suite fait comprendre que je n'avais pas vu une telle crinière dans ma classe. Quand aux autres classes ? Ils avaient cours et à moins que l'un d'eux ne sèche ce qui était assez probable, la jeune fille devait être une surveillante ou quelque chose comme ça. Je me rappelais alors du surveillant en train de dormir par terre... Finalement, il s'agissait peut-être d'une élève qui sécher et qui avait fini par se faire prendre mais n'ayant aucune envie d'être sermonnée, avait préféré assommer le pion ! Cette idée failli me faire rire mais je me retins de justesse en attendant la réponse de la bel inconnue...

Au moment ou Célia finissait de ramasser le verre elle cru entendre un étrange rire. Etait-ce le jeune homme ? … Impossible il n’avait pas la tête à avoir ce genre de rire. Mais lorsqu’elle se retourna il n’y avait que lui dans la salle. Etrange, les gents ont parfois des expressions inattendu. Elle se releva elle avait la nausée, elle se dirigea tout de même vers la poubelle pour y jeter le verre brisé.
« -Ne vous inquiétez pas, j'en achèterais plus tard... » Dit-il en se tournant vers Célia.
« - Je te les rembourserais.»
Même avec une mauvaise vue il ne pouvait manquer la tâche rousse que ses cheveux faisaient au milieu du décor.
« - Mais avant toute chose, je ne savais pas que le personnel s'amusait à gambader dans la salle d'examen. À moins que vous ne soyez une élève ? »
D’une certaine façon il avait de la chance que Célia ait cassée ses lunettes. Si elle ne ce sentait pas coupable à ce propos il aurait été rejoindre le surveillant de tout à l’heure au pays des cauchemars. En parlant du surveillant, elle se demandait si elle n’allait pas devoir aller le réveiller, ce serait embêtant qu’il attrape un rhume en dormant au milieu du couloir.
« - Je ne suis pas une élève ! » S’offusqua-t-elle. « Et je ne "gambade" pas au milieu de la salle d’examen. »
Elle vient s’adosser à une table face au jeune homme.
« - Je suis Célia Somey, l’infirmière. Et si je suis ici c’est que… … J’ai des choses à y faire. »
Exactement, comme fuir l’infirmerie par exemple.

Je détestais ne plus avoir de lunettes, ma vue était brouillé, je ne voyais pas le visage des gens et en plus si on m'attaquer je ne pouvais pas me défendre ! Ma seule arme dans un cas comme celui-ci était mes invocations sauf que... Je les aimais beaucoup, mais donner sa confiance à un esprit c'est revenir à donner sa protection au diable. il essayera de vous abattre. Là, c'était le même principe sauf que se serait un amusement pour eux et une torture pour moi !

«-Je ne suis pas une élève ! » S’offusqua-t-elle. « Et je ne "gambade" pas au milieu de la salle d’examen.»

La silhouette se rapprocher de moi avant qu'elle ne s'adosse à une table en chasse moi... Enfin il me semble, elle était peut-être assise sinon mais je n'arrivais pas vraiment à bien identifier. Encore une autre chose pourquoi j'aimais ma vue.

«-Je suis Célia Somey, l’infirmière. Et si je suis ici c’est que… … J’ai des choses à y faire.»

J'osais un sourcil avec curiosité. Il n'y avait personne dans cette salle à part nous deux. Peut-être serait-elle venu chercher des documents mais à ce moment-là, elle serait déjà aller les chercher. Il n'y avait plus qu'une explication : elle fuyait. J'avais déjà entendu parler des élèves qui fuyaient leurs profs et vis-versa mais une infirmière qui fugue l'infirmerie jamais ! J'essayais de trouver une raison mais hélas ce fut en vain et je décidais d'abandonner cette stupide idée. Je fini alors par prendre la parole.

-Et bien mademoiselle l'infirmière, j'ai failli venir vous voir pour quelque soins mais je me doute que si vous vous sauvez de votre espace de soin ça ne servait à rien et ça ne servirait à rien que vous m'examiniez.

Un petit sourire apparu sur mes lèvres, un sourire presque moqueur mais surtout rempli de curiosité. Si je ne pouvais pas deviner la raison, je la demanderais tout simplement. Et si je me trompais, celle-ci me le dirait tout simplement avec peut-être une pointe d'exaspération dans la voix pour qu'un élève ose s'imaginer ce genre de chose.

-Si ce n'est pas indiscret, pourquoi fuir l'infirmerie ? Ou du moins, c'est ce que vous laissez paraitre...

Le jeune homme ne semblait pas dû tout convaincu par l’explication de Célia en même temps elle n’était pas très crédible.
« - Je ne fuis pas l’infirmerie ! »
C’était un mensonge. Oui mais elle avait de bonne raisons de le faire. Elle était tout à fait capable de faire son travaille, elle le faisait toujours sérieusement, avec beaucoup d’application. Même si ça la soulait. Et puis elle n’allait pas laisser ce gamin l’insulter !
« - Et toi ? Qu’es-ce que tu fais là ? Tu devrais être en cours, non ? » Contre-attaqua-t-elle.
Comme tous les autres il avait dû se rendre à l’infirmerie pour tenter de sécher les cours mais dommage pour lui, Célia n’avait pas que ça à faire de soigner des maux factices.
« - Si tu veux faire l’école buissonnière trouve une autre excuse que l’infirmerie. Si tu ne travaille pas tes cours, travaille au moins ton imagination.»
Célia pensait qu’il mentait et s’il voulait lui faire croire le contraire il allait devoir se montrer plus convainquant. Ce n’était pas avec sa belle frimousse qu’il allait la faire tomber dans le panneau.
« - Il y a déjà plusieurs guignols dans ton genre qui sont passés me voir aujourd’hui avant que je ne ferme l’infirmerie. »
Même si elle disait tout ça elle avait aussi usé de cette excuse au cours de sa scolarité. Mais son cas était différant puisque même ainsi elle continuait d’avoir d’excellentes notes.

« - Je ne fuis pas l’infirmerie ! »

Je failli rire face à ses paroles. C'était mignon un adulte qui se défend tout compte fait et c'était surtout marrant. Alors que je changeais de position pour être plus à l'aise tout en l'écoutant, je bougeais mon bras un peu trop violemment me faisant grimacer de douleur. Foutu Sali ! Sans elle je péterais la forme à l'heure qu'il est, elle ne perdait rien pour attendre !

« - Et toi ? Qu’es-ce que tu fais là ? Tu devrais être en cours, non ? »

C'était une contre attaque qui me valu un autre haussement de sourcil. Je venais de lui dire que je voulais me rendre à l'infirmerie... Soit elle me prenait pour un menteur, soit celle-ci pensée que je m'étais inventer une excuse pour rater les cours. Et bien il y avait du oui et du non, non ce n'était pas une excuse car j'avais vraiment mal à la tête et maintenant de nouveau au bras à cause de ma camarade et de mon incompétence pour invoquer les bon esprits et oui car je n'allais pas non plus m'écrouler au sol, je pouvais encore résister mais tout le bruit de la classe m'avait fais fuir.

« - Si tu veux faire l’école buissonnière trouve une autre excuse que l’infirmerie. Si tu ne travaille pas tes cours, travaille au moins ton imagination.»

Je commençais à m'énervais, pour qui se prenait-elle pour dire ça ?! Elle ne me connaissait même pas et elle aussi dire que je mentais ?! Moi, je ne mentais jamais ou presque jamais, le mensonge est un signe de faiblesse !

« - Il y a déjà plusieurs guignols dans ton genre qui sont passés me voir aujourd’hui avant que je ne ferme l’infirmerie. »

La seule chose à faire dans un moment comme celui-ci, serrer les dents et encaisser en silence, petit problème, je n'étais pas comme ça. Un guignol hein ? J'allais lui montrer qui était le guignol et lorsqu'elle verrait ma blessure elle regretterait amèrement ses paroles ! La colère devait se lire sur mon visage et l'air ambiant ce mit à devenir quelque peu électrique à cause du fait que j'étais presque en train d'invoquer une créature électrique. Je me relevais brutalement avant de commencer à enlever ma veste puis mon haut. Si quelqu'un rentrer maintenant, il se dirait soit que je fais un striptease soit que moi et l'infirmière avions une étrange relation... Et bien ce n'était ni l'un, ni l'autre ! Je jetais mon haut à ses pieds avant d'essayer de regarder son visage, je pensais l'avoir trouvé car il y avait sa chevelure cuivre qui ne passait pas inaperçu même sans lunette.

-Alors, j'allais venir pour rien peut-être ?! Même si en vérité j'étais venu pour mon mal de tête.

Il y avait de gros bandage sur mon bras droit et je les enlevé en hâte pour cause du sentiment de la colère. Je laissais alors à l'air libre d'énorme griffure bien plus grosse qu'une griffure de lion car après tout, ce roi n'était qu'un vulgaire chaton par rapport à l'esprit qui m'avait fait une telle marque ! Les blessures étaient récentes et encore bien vif. Je commençais même presque à prendre une autre couleur légèrement plus foncé autour de la marque, certainement du au pouvoir que j'avais offert à la créature sans que je ne m'en rende compte... La blessure saigné un peu de nouveau depuis le moment où je m'étais de nouveau fais mal au bras avec ce geste trop brusque. Vive mon intelligence de poisson rouge qui semblait vouloir me suivre pendant un bon moment !

Célia sentit l’atmosphère s’alourdir comme avant un orage comme elle vit la légère grimasse de douleur du jeune homme lorsqu’il bougea son bras mais trop tard, elle avait déjà parlée. Elle se demanda un moment si il allait vouloir se battre, la bagarre n’était pas vraiment son truc à Célia, pas parsqu’elle était incapable de riposter, mais surtout parsque si elle blessait son adversaire c’est elle qui réparait les pots cassés. Puis il commença à se déshabiller. Cela ne surpris pas vraiment Célia, elle se demanda seulement si c’était une condition d’utilisation de son pouvoir ou si c’était pour montrer la blessure qu’il devait porter au bras. Dans le doute elle fit glisser sa main sur le bord de la table la plus proche d’elle, en bois elle serait sans doute le paratonnerre le plus efficace qu’elle trouverait dans cette salle.
« -Alors, j'allais venir pour rien peut-être ?! Même si en vérité j'étais venu pour mon mal de tête. »
C’est vrai que cette blessure n’était pas rien. Encore une fois Célia tombait comme de par hasard sur un blesser alors qu’elle vagabondait hors de l’infirmerie. C’était une des raisons supplémentaires pour laquelle elle passait peu de temps à l’infirmerie. À ce phénomène elle avait établie une théorie celons laquelle quelqu’un avait jeté un sort sur ce lieu. Il devait agir de façon discrète sur les actions soit des pensionnaires blessés pou les mener à Célia soit sur elle pour la mener à ceux qui avaient besoin de son aide. Bien sûre cela pouvait en déranger certains de ce savoir manipuler par un sort mais puisqu’il semblait bien faisant Célia s’en moquait pas mal.
« - Franchement tu es idiot. Tu n’aurais pas pu venir me voir plutôt ? Tu as vraiment cru pouvoir soigner seul cette blessure ? Tu ne t’ais pas dit que ton mal de crâne pouvait y être lié ? » Demanda-t-elle d’un ton las.
Franchement il la prenait pour qui ? S’il voulait l’impressionner c’était raté, elle avait déjà vu bien pire. Par exemple les accidentés de la route ça c’était bien gore. Mais elle n’était pas non plus Dieu, si il perdait son bras elle ne pourrait pas lui recoller.
« - Tu as déjà entendu parler de désinfectant ? Faut vraiment être débile pour laisser ça dans cet état. Tu as dus chopper une bonne dose de bactérie. C’est ça qui doit te rendre malade et provoquer ton mal de tête.»
Maintenant que c’était infecter ça allait lui donner deux fois plus de travail.

« - Franchement tu es idiot. Tu n’aurais pas pu venir me voir plutôt ? Tu as vraiment cru pouvoir soigner seul cette blessure ? Tu ne t’ais pas dit que ton mal de crâne pouvait y être lié ? »

Une voix las comme si plus rien ne pouvait l'étonner et comme si d'ailleurs, elle n'en avait rien à faire de mon bien être ! Je me sentis légerement vexé à cette idée et aurait pu partir bouder comme un petit enfants capricieux mais mon honneur était en jeu et je restais sans bouger face à l'infirmière qui me tapait sur les nerfs !

« - Tu as déjà entendu parler de désinfectant ? Faut vraiment être débile pour laisser ça dans cet état. Tu as dus chopper une bonne dose de bactérie. C’est ça qui doit te rendre malade et provoquer ton mal de tête.»

Je serrais les dents finalement avant de répondre avec insolence à la fille qui commençait sérieusement à me courir sur les haricots !

-N'importe quoi ! Un mal de crâne à cause d'une blessure ?! C'est du jamais vu ! Mon mal de crâne est un effet néfaste qui se produit lorsque j'utilise mon pouvoir trop violemment et dans une trop grande hâte ! Franchement, si vous devez fuir l'infirmerie, essayée au moins d'être douée dans votre job !

Je me relevais en reprenant mon haut au passage avant de me diriger vers elle pour lui reprendre le mouchoir avec les lunettes dedans. Je me rhabillais et commençait à me dirigeait vers la porte avec amertume. Je détestais cette fille !je détestais tout les adultes qui parlaient sans connaitre une raison ! je détestais ceux qui croyaient tout connaitre ! Je me retournais vers elle avec un grognement.

-Vous êtes comme n'importe qui... A parler sans connaitre les raisons. A penser que vous êtes plus malin que les autres. C'est a cause des gens comme vous que je suis comme ça aujourd'hui merde ! Vous vous moquer de savoir que les gens souffre, la seule chose que vous voyez c'est que vous allez avoir beaucoup de travail ! Pourquoi être devenue infirmière si c'est pour détester son job et les élèves ?!

J'étais énervé, très énervé et j'étais même incroyablement étonné de ne pas avoir déjà pété les plombs en invoquant un monstre dix fois trop gros pour cette salle ! Mais il y avait autre chose en moi... De la tristesse en repensant à mon passé... Avant que je ne m'en rende compte, une larme coulé déjà sur ma joue avant qu'une autre ne la suive. J'étais devenu vide de tout sentiment. La seule chose qui me venais à l'esprit ? La mort. Vivre dans un monde fait de tant d'hypocrite et de personne qui ne pensent qu'à eux m'étais insupportable... Je restais figé, les yeux sans expression avec les lames qui glissaient lentement sur mes joues pour ensuite tomber et s'écraser au sol.

« -N'importe quoi ! Un mal de crâne à cause d'une blessure ?! C'est du jamais vu ! »
Le jeune homme essayait de lui apprendre son travail ou quoi ? Son mal de crâne aurait pu être causé par une réaction de son organisme suite à une infection. C’était tout à fait probable mais ça restait une hypothèse.
« -Mon mal de crâne est un effet néfaste qui se produit lorsque j'utilise mon pouvoir trop violemment et dans une trop grande hâte ! »
C’était la seconde hypothèse mais à ça Célia ne pouvait pas faire grand-chose, à part lui donner de l’aspirine. S’il voulait éviter ces effets néfastes il ferait bien d’en parler avec Ruko, la prof de pouvoir. Célia savait qu’elle était revenue car Cyntia s’en était longuement plaint auprès d’elle. Le jeune homme se leva et se dirigea vers la porte. Hein ! Mais qu’es-ce qu’il foutait ? Il ne comptait pas partir dans cet état ? (En plus il embarquait le mouchoir de Célia.) Elle suivit le mouvement mais avant qu’elle est pu faire un pas il se retourna.
« -Vous êtes comme n'importe qui... A parler sans connaitre les raisons. » C’est ce qu’il disait.
Oui mais lui ne le faisait pas également ? Quand avait-elle dit qu’elle se moquait que les gens souffrent ? Qu’elle ne voyait que la quantité de travaille que ça lui imposait ? Bon ça ce n’était pas complètement faut. Qu’elle détestait son travaille ? Ou pire que tout qu’elle détestait les élèves ? Après il râle parsque les autres jugent trop vite ? Ah, non ! Non ! Il n’allait pas en plus se mettre à pleurer ? Quelle mauviette ! Célia n’aimait pas les gents qui pleuraient. En faite même elle détestait ça. Mais c’était sans doute à cause d’elle, non ? Que ce passait-il aujourd’hui ? Insulter les gents et les pousser ce n’était pas vraiment le style de Célia. Ça faisait vraiment longtemps que ça ne lui était pas arrivé d’user de son pouvoir n’importe comment. C’était parsqu’elle s’était vraiment énervée un peu plus tôt qu’elle était comme ça maintenant. Mais ce n’était pas la faute de ce pauvre garçon. Bien sûre qu’elle allait le soigner.
« - Arrête de pleurer. Fait-moi plutôt voir ta blessure. »
Elle lui posa une main dans le cou et utilisa son pouvoir en guise d’anesthésiant. Pour le jeune homme sa douleur à l’épaule et au cou disparurent mais ce n’était que provisoire.

Je continuais à haïr secrètement tout ce qui m'entourais mais surtout moi tout simplement parce que je me trouvais incroyablement faible en ce moment même ! Je faisais un combat acharné intérieurement pour réussir à redevenir celui qui était froid et distant mais hélas, ce fut en vain.

« - Arrête de pleurer. Fait-moi plutôt voir ta blessure. »

Je sursautais en sentant sa main sur mon coup, non pas parce que ce contact doux m'était presque inconnu, mais parce que bientôt je ne pouvais plus ressentir mon bras. Cherchant une explication logique, je fini par arriver sur le fait qu'elle avait utilisée son pouvoir. Après ce petit moment d'incompréhension, je revenais sur ces paroles, j'avais arrêté de pleurer au moment où elle m'avait touchée à cause du choc et mon visage se mit à virer au rouge. Mort de honte, j'essayais désespérément de me défendre en agitant le bras qu'il me restait et en parlant aussi fort que possible !

-Je ne pleurs pas ! Jamais ! Vous... Vous avez hallucinée !

Je ne pouvais maintenant plus rien dire, surement à cause du surchauffe. Lorsque j'étais gêné, il m'arrivait de ne plus bouger pendant quelques seconde parce que mon esprit s'envoler au loin si vous voyez ce que je veux dire. J'avais certainement la tête d'une tomate en étant aussi rouge que ça. Comment je pouvais savoir comment j'étais ? Parce que j'avais incroyablement chaud et tout ça devait se définir à cause des rougeurs. Je détournais un peu la tête en murmurant doucement un petit "Mince..." et je fini par regarder mon bras en remarquant seulement maintenant que je ne pouvais presque plus le bouger... Si le balancer mollement s'appelle bouger bien sur. Je failli pousser un cri mais aucun sons ne sorti, il y avait juste ma bouffe grand ouverte comme un sombre idiot à regarder la partie de mon corps dénudé de vie. Je foudroyais du regard infirmière.

-Qu'est-ce que vous m'avez fait ?! Et puis, vous ne comptez tout de même pas me soigner ?... Il en est hors de question ! Je n'achète pas de soins moi...

« - Mon pouvoir est de type marchant de sable. Je t’ai simplement anesthésié, rassure toi ça ne durera pas. »
Célia pris le bras non blessé du jeune homme et l’éloigna de la porte puis le fit s’assoir sur une chaise.
« - Maintenant sois sage ou alors je t’endors complètement et je t’abandonne sur place. »
Comme elle l’avait fait avec le surveillant. Elle se pencha donc sur la blessure. Ce n’était vraiment pas beau. Elle fit glisser ses doigts le long d’une griffure. Ce qu’elle avait d’abords pris pour une trace d’infection ne semblait finalement pas en être une, il n’y avait aucune boursouflure. Du poison ? Non, même problème. Elle ne pouvait pas le soigner si elle ne comprenait pas d’où provenaient ces marques.
« - Dis-moi, comment t’es-tu fais ça ? »
Ou bien encore un effet de son pouvoir ? Non, plus. Si le contrôle de l’électricité pouvait provoquer un mal de tête il ne provoquait pas ce genre de chose.
« - Quel était le pouvoir de la personne que tu affrontait ? »
Elle était presque sur que c’était dû à un pouvoir. Mais le quel ?

Je grommelais sur ma chaise en me demandant pourquoi je devais rester... La réponse ? C'était très simple. Elle venait de me menacer de m'endormir et de me laisser à mon triste sort alors je préférais obéir sagement. Une chose que j'appréciais chez elle au moins, elle disait directement ce qu'elle pensait et si on l'énervé... On risquait de rester pendant longtemps dans les vapes ! Une qualité qui était un défaut pour beaucoup et qui était rare chez la gente féminine ce qui avait le dons de m'exaspérer ! Pourquoi les femmes devaient-elles toujours être synonyme de douceur ? Une fille qui avait du cran et qui savait se faire respecter était bien mieux !

« - Dis-moi, comment t’es-tu fais ça ? »

J'haussais les épaules sans répondre. Je connaissais la réponse mais je n'avais pas trop envie de répondre que je m'étais fais ça à cause d'une créature qui avait voulu m'aider.

« - Quel était le pouvoir de la personne que tu affrontait ? »

Je me mis à réfléchir quelque instant. Je n'en savais trop rien, la seule chose que je pouvais dire était qu'elle avait réussi à léviter en l'air et qu'elle avait réussi à en faire de même avec moi... Peut-être un pouvoir de gravitation ? Je soupirais faiblement avant de répondre à l'infirmière avec lassitude qui s'entendait dans ma voix.

-Bof... J'sais pas trop. Surement un truc avec la gravitation car elle pouvait léviter au dessus du vide et elle en a fait de même avec moi.

Je m'arrêtais quelque seconde. Je préférais qu'un sache que c'était parce qu'une de mes créatures était trop puissante que j'étais blessé plutôt qu'on croit que c'était mon adversaire le fautif !

-Vu que j'ai paniqué, j'ai appelé kızıl akbaba pour venir me sauver. C'était la première fois que j'utilisais ce monstre alors je ne savais ni sa taille ni sa puissance. J'ai été lâché dans le vide et il est venu me sauver en m'attrapant le bras mais cet idiot m'a enfoncé ses griffes dans la chaire et voilà le résultat. J'ai du lui attribuer un pouvoir sans le savoir car ça fait quelques semaines que j'ai cette marque et elle n'as toujours pas changée. J'utilise tout les matins et soirs un désinfectant et change mes bandages régulièrement, satisfaite maintenant ?

je regardais vers un point de lumière maintenant. Ma vue se troublée mais petit à petit je me concentrais et la tension redevint épaisse. Comme le jour où je l'avais invoqué, une atroce douleur fit rage comme une tempette dans mon esprit et je ressentais le même stress. Je fermais les yeux et essayé de le faire revenir avec u mal fou. Je ne devais pas le faire venir dans cette pièce mais dehors ! J'eus un sursaut et un haut les cœurs avant de m'écrouler à quatre patte pour me retenir de vomir. Un cri s'entendit et la pièce s'assombrit pendant un court instant. Kizil Akbaba venait de passer à une rapidité folle devant la fenêtre qui était ouverte laissant au passage quelques plumes voler. Je n'avais plus de force, et avec le peu qu'il me restait je le renvoyais dans son monde. Je relevais la tête vers la forme humaine. J'avais fais en sorte qu'il passe devant cette fenêtre en espérant qu'elle verrait les grosses griffes.

-Vous avez eu le temps de voir ses pattes ? Phénoménal pas vrai ?

La lévitation !? Comme Sali… IL en avait sans doute d’autre qui utilisait ce pouvoir mais puisqu’elle avait déjà défenestré un élève ça n’étonnerait pas Célia que ce soit encore elle. Enfin de toute façon ce pouvoir non plus ne provoquait pas ce genre de blessure. Kizil Akbaba ? Un seconde ! Il ne contrôlait donc pas l’électricité ? Le jeune homme s’agita soudainement sur sa chaise, surprise Célia n’eu pas le temps de retenir lorsqu’il glissa au sol. Elle s’agenouilla précipitamment à côté de lui.
« - Qu… »
Avant qu’elle ne finisse sa phrase un cri strident retentit au dehors, Célia leva les yeux pour voir la silhouette d’un étrange oiseau. Le courant d’air qu’il provoqua en passant près d’une fenêtre ouverte dérangea l’organisation de la salle, les chaises se renversèrent tel des dominos et Célia retint une table qui risquait de les percuter. Puis l’oiseau disparu. Des plumes sombres flottaient encore dans la salle, Célia les observa tournoyer lentement.
« -Vous avez eu le temps de voir ses pattes ? Phénoménal pas vrai ? »
Alors c’était ça Kizil Akbaba. Ce qu’avait vu Célia c’était surtout qu’invoquer négligemment cette créature était irresponsable.
« - Ah. Oui, impressionnant. Tu es donc un invocateur. Je comprends mieux. »
C’était logique, si une de ses créatures lui avaient causé ces blessures c’était normal qu’il ait du mal à en guérir.
« - Comment te sens-tu ? Tient, mange ça. » Dit-elle en sortant une barre chocolatée de sa poche.
Après avoir utilisé son pouvoir il devait être fatigué mangé un truc sucré l’aiderait sans doute.
« - Quand on sera à l’infirmerie je te mettrais du cicatrisant. Puis je vais te prescrire un médicament à prendre la prochaine fois que tu es blessé par une de tes invocations. »

« - Ah. Oui, impressionnant. Tu es donc un invocateur. Je comprends mieux. »

Je fis un mince sourire très bien dissimulé... Même s'il fallait être complétement fou pour invoquer une créature comme celle-ci, j'en étais plus que fière ! De plus, dans mon état actuel, j'avais de la chance d'avoir réussi à tenir le coup. Pourquoi ? Et bien je vais vous l'expliquer la raison. Mes créatures n'aimaient pas être sous contrôle comme n'importe qui. Ce quelles voulaient était être libre et ne dépendre de personne. Lorsque j'étais à bout d'énergie, les liens qui les obligeaient à m'obéir s'effondre et elle pouvait voguer librement dans le monde mais le plus généralement elles tenter de me tuer pour pouvoir vivre pour toujours sur la terre.

« - Comment te sens-tu ? Tient, mange ça. »

Elle sorti quelque chose de sa poche que je pris doucement. Je le rapprochais énormément de mon visage pour voir qu'il s'agissait d'une barre de chocolat. Je relevais la tête vers elle avec incompréhension. Quelle mouche l'avait piquée pour me donner des friandises ? Je ne protestais pas et déballer doucement la sucrerie pour la manger à contre cœur. Après tout, c'était elle l'infirmière, pas moi.

« - Quand on sera à l’infirmerie je te mettrais du cicatrisant. Puis je vais te prescrire un médicament à prendre la prochaine fois que tu es blessé par une de tes invocations. »

J'écarquillais les yeux tout en finissant la barre chocolaté. Allez à l'infirmerie ? Si je n'y étais pas allé ce n'était pas pour y aller dix minutes après ! Et puis, je n'avais quasiment plus de force pour marcher, je n'avais qu'une envie aller dormir. J'essayais de me relever mais n'y arrivait pas et fini par abandonner ces tentatives foireuses.

-Vous savez, ce n'est pas tout les jours que je me blesse à cause de mes invocs. Et puis, je peux pas marcher alors ça sert à rien. Mais... Vous n'allez pas le dire au directeur tout de même ? Il risquerait de me renvoyer et si je ne peux pas rester ici, je n'aurais plus nul part où aller !

J'en avais un peu peur c'est vrai. Je détestais cet endroit mais je détestais d'autant plus le monde extérieur et je le redoutais même. J'essayais de me relever et y fini par y arriver pour m'assoir sur la table la plus proche en boitant et avec une lenteur extrême. Rester debout me demander trop d'effort avec le peu qu'il me restait.

Oui mais ça pouvait arriver, qu’il soit de nouveau blessé par une de ses créatures. Tant qu’il ne maitrisait pas totalement son pouvoir, et même lorsqu’il le maitriserait cela faisait partit des risques. Et puis que voulait-il que Célia allait dire au directeur ? Elle n’avait pas que ça à faire.
« - Quoi ? Que tu t’es battu ? Tu n’es pas le premier à le faire. Ça m’est déjà arrivé aussi lorsque j’étudiais ici d’envoyer d’autres élèves à l’infirmerie. »
Parsqu’ils la traitaient comme une gamine. D’ailleurs le jour même de son arrivée elle avait planté un stylo dans le bras de Ruko sous les yeux du directeur, même si à l’époque ce n’était pas le même qu’aujourd’hui, on fait mieux comme première impression.
« - Ou bien que tu ne maitrise pas ton pouvoir ? C’est pour apprendre à t’en servir que tu es là, non ? D’ailleurs à ce propos tu ferais bien d’aller voir la prof de pouvoir, Ruko Yokune. Elle pourra peut-être aussi t’aider à régler ton problème de mal de crâne. Et tu en profiteras pour lui dire que j’espère qu’elle à bien dormit depuis son retour. »
Célia allait lui faire regretter de ne pas avoir tenu ses promesses.
« - Et si elle ose se pointer à l’infirmerie je l’achèverais moi-même. »
Quoi ? Célia ne semblait ABSOLUMENT PAS effrayante à cet instant. Enfin passons cette histoire ne concernait pas le jeune homme.
« - De toute façon le directeur n’est pas du genre à renvoyer des élèves surtout si ils n’on nulle part où aller, je suis bien placé pour le savoir. Bon si tu ne peux pas bouger je vais aller chercher le cicatrisant pendant que tu reste là. »
Ça l’ennuyait tout de même de le laisser seul dans un tel état.

« - Ou bien que tu ne maitrise pas ton pouvoir ? C’est pour apprendre à t’en servir que tu es là, non ? D’ailleurs à ce propos tu ferais bien d’aller voir la prof de pouvoir, Ruko Yokune. Elle pourra peut-être aussi t’aider à régler ton problème de mal de crâne. Et tu en profiteras pour lui dire que j’espère qu’elle à bien dormit depuis son retour. »

Je roulais des yeux, si j'étais ici ce n'était pas pour apprendre pour mon pouvoir. Je savais le maîtriser ou presque. En ce qui me concerné, j'avais fais le choix de venir ici pour apprendre à aimer ce que j'étais. Nous étions tous des monstres dans ce pensionnat et peut-être qu'en les côtoyant je pourrais enfin apprécier ce que j'étais... Et puis, si je devais oublier qui j'étais et tout mon passé, je préférais être quelques part où je serais sur qu'on prendrait soin de moi. Et puis, c'était qui Ruko ?

« - Et si elle ose se pointer à l’infirmerie je l’achèverais moi-même. »

Je me demandais bien en quoi ça me concerné puis je fini par me reporter sur la tache rousse dans ma vue floue.

« - De toute façon le directeur n’est pas du genre à renvoyer des élèves surtout si ils n’ont nulle part où aller, je suis bien placé pour le savoir. Bon si tu ne peux pas bouger je vais aller chercher le cicatrisant pendant que tu reste là. »

Cette fois-ci je fus très intéressé par ses paroles. On ne me renvoyer pas ? J'étais largement assez rassuré en entendant ça et ça du se remarquer car je lâchais un grand "ouf". J'haussais de nouveau les paroles.

-Si vous voulez. J'attendrais bien patiemment là... Ah ! Au fait, je tenais à m'excuser pour ce que j'ai dis qui aurait pu vous vexer.

Oui, j'étais en train de m'excuser, moi Kiyio Uruky ! Il ne fallait pas qu'elle s'attende à que je le fasse tout le temps cependant !

Le jeune homme semblait soulagé, c’était une bonne chose. Célia secoua la tête à ses paroles, elle n’avait pas été v… Bon si il avait dit qu’elle gambadait dans la salle et qu’elle ne faisait pas correctement son travaille. Mais bon c’était sans trop d’importance surtout qu’elle n’avait pas été spécialement un modèle de gentillesse non plus.
« - Très bien, je revient vite. »
Elle l’observa encore une secondes en se demandant si elle ne pouvait pas l’endormir pour s’assurer qu’il ne bouge pas mais y renonça. De toute façon entre le faite qu’il ne voyait pas grand-chose et celui qu’il venait d’utiliser beaucoup de pouvoir il n’irait sans doute pas très loin. Elle sortit donc de la salle. Elle parcourut rapidement les couloirs et trébucha sur le surveillant endormie dans le couloir. Zut, il était encore là lui ? Bah en même temps c’était logique mais elle avait fini par l’oublier. Célia ne pouvait pas le laisser trainer définitivement au milieu du couloir. Tant pis, elle allait devoir perdre cinq minutes à le sortir du coma car bien sûre contrairement à tout à l’heure il n’était pas question de brûler les étapes. Elle soupira et s’accroupi près de lui. Elle laissa un peu de temps avant son réveille car elle n’avait aucune envie de s’expliquer avec lui pour repartit vers l’infirmerie. Comme elle avait déjà perdu du temps elle récupéra ce dons elle avait besoin et retourna vers la salle d’examen cependant elle fit un détour pour ne pas passer par le couloir où le surveillant était entrain de se réveiller. Finalement elle avait mis plus longtemps que prévu à faire l’aller-retour.

« - Très bien, je revient vite. »

Sur ces mots, elle filaient hors de la salle et quand à moi je ne bougeais plus. Tournant la tête sur le coté, je soupirais en me demandant si je ne ferais pas mieux de filer puis j'oubliais rapidement cette idée. La flemme de partir et puis si elle ne disait rien à personne je n'avais aucune raison d'agir de la sorte. Il fallait affronter la flemmardise coute que coute ! C'est ce que je me disais pour rester puis finalement... Si j'affrontais la fainéantise... Ça revenait à dire qu'il fallait que je parte non ? La flemme de continuer à réfléchir ! Je rester assis comme une cruche seul dans cette salle jusqu'à ce que mes yeux se ferme. Je m'endormais maintenant et je me mis même à rêver. Il s'agissait d'un tigre violet, il était magnifique ! Je reconnu vite alors l'une de mes créations que je n'avais encore jamais utilisé... C'était peut-être le moment ? Même dans mes rêves, j'arrivais à penser et je m'abstenais de tout ça... Imaginons que je l'invoque en rêve et que je le fasse aussi en vrai ? Avec le peu de force qu'il me restait, il me tuerait à coup sûr ! La suite du rêve se passa sans encombre et ce fut des bruits de pas qui me réveillèrent. Je m'étais endormi assis avec juste la tête pencher vers le bas et les yeux clos. Je m'étonnais moi même d'avoir réussi à m'endormir de la sorte ! Je regardais alors vers la provenance du bruit et essayer de bien voir. C'était une tache rousse mais je n'arrivais pas vraiment à savoir si c'était l'infirmière. Je tentais le tout pour le tout.

-Vous en avez mis du temps, j'ai même pu m'endormir !

Célia su que le jeune homme était encore là avait d’entrer la salle. En approchant elle sentit son rêve.
Un cerbère au pelage violet rayé de noir, il avançait lentement en grognant doucement comme pour prévenir un intrus de quitter son territoire. Sous ses pas le sol se chargeait d’une fine couche de glace. Le jeune homme le reconnu comme une de ses créations. Un tigre qu’il n’avait encore jamais utilisé. Ça, un tigre ? La tête du milieu était effectivement celle d’un tigre. Ses invocations étaient-elles toute aussi bizarre et dangereuse ?
Célia arriva devant la porte et l’ouvrit puis s’approcha du jeune homme qui se réveillait.
« -Vous en avez mis du temps, j'ai même pu m'endormir ! »
Oui, elle avait vu ça.
« - J’ai été retardée en chemin. »
Elle posa ce qu’elle avait ramené sur une table proche. Elle versa un verre d’eau et y jeta un cachet. Puis se frotta les mains avec du désinfectent.
« - Je vais te donner un anti douleur, ce sera mieux pour toi que de te laisser anesthésier. »
En attendant que le cachet se dissolve elle lui prit le bras et commença pas désinfecter sa blessure. Une fois cela fait elle lui tendit le verre d’eau.

« - J’ai été retardée en chemin. »

J'entendis du bruit, l'infirmière devait poser des choses sur une table. De l'eau qui coulait dans un verre et un petit "plouf" qui me fit comprendre que j'allais devoir boire un médicament certainement pas très bon. Je passais ma main dans les cheveux tout en me demandant qu'est-ce qu'elle allait me donner. Après tout, Kizil était une créature que j'avais inventé...

« - Je vais te donner un anti douleur, ce sera mieux pour toi que de te laisser anesthésier. »

J'hochais la tête. Je n'étais pas un spécialiste en soin mais se serait effectivement la meilleur des choses à faire que de rester avec un bras qui pendouille pour le restant de mes jours ! Célia prit mon bras pour le désinfecter et je grimaçais. Quoi qu'on dise, ça faisait mal sur ce genre de blessure ! Mais je ne me plaignais pas comme un grand garçon. Quand elle eu enfin finit, elle m'apporta le verre que je bu en une traite avec l'arrière gout de médoc dans la bouche. Ouais, c'était comme je pensais, un gout affreux. J'émis un petit bâillement en mettant la main devant la bouche par politesse. Combien de temps allais-je devoir rester éveillé ? Trop...

-Vous pensez que je peux aller dormir maintenant ? Enfin, avant il faudrait me rendre mon bras bien sur... Je pense en avoir énormément besoin pendant les jours qui vont suivre.

Si je voulais apprendre à maîtriser des créatures, il fallait que je leurs montre qui était le chef, petit problème, avec un bras en moins ça serait très difficile...

Célia vit le jeune homme grimacé pendant qu’elle passait le désinfectant, sans doute aurait-elle mieux fait d’attendre avec de désactiver l’anesthésie. Il but docilement son médicament puis bailla.
« - Vous pensez que je peux aller dormir maintenant ? Enfin, avant il faudrait me rendre mon bras bien sur... Je pense en avoir énormément besoin pendant les jours qui vont suivre. »
Pour le bras c’était déjà fait mais même si il l’avait sentit il ne s’en était pas rendu compte, quand au sommeil.
« - Je n’ai pas tout à fait fini mais tu peux dormir. »
Sur ses mots elle activa son pouvoir.
« - Le marchant de sable est passé. » Murmura-t-elle.
Elle l’empêcha de s’effondrer et l’allongea doucement sur la table où il s’était installé.
En regardant dans le rêve Célia se retrouva dans une sorte de plaine aux couleurs indéfinis, assise sur un roché quelques mètres derrière le jeune homme. Le vent soufflait fort faisant voler ses cheveux qui avaient gardés leur couleur rousse. En revanche, puisqu’il était incapable d’imaginer son visage, elle portait un masque. Le cerbère était de retour.
« -C’est une jolie couleur, son pelage. » Dit-elle. « Comment s’appelle-t-il celui-ci ? »

« - Je n’ai pas tout à fait fini mais tu peux dormir. »

Je n'allais pas m'endormir alors que Célia travaillerait ! Bien décidé à rester au coté de l'infirmière, je me sentis pourtant sombrer dans l'obscurité. Je me battais contre le sommeil et m'abandonner finalement aux bras de Morphée.

Je me retrouvais dans une plaine avec une douce brise qui soufflait sur les petites brindilles qui plié face aux rafales. J'étais comme quelque instant plus tôt, sans lunettes et avec une vue pourtant parfaite. Les seuls moments où je n'avais pas besoin de m'encombrer de cet objet inutile c'était dans ce monde féerique. La créature était de retour dans ce vaste univers et je soutenais son regard avec émerveillement. Son pelage bleu-violet voletait dans le souffle de l'air et j’espérais que cet instant ne cesse jamais. L’animal remarqua alors ma présence et poussa un rugissement qui me fis frémir d'excitation. Mais le regard de la chose se portait sur un point se situant derrière moi et en un sursaut je me retournais. Elle était là, celle qui m'avait soigné était assise sur une pierre et je la dévisageais avec incompréhension. Je ne pouvais définir quelle expression son visage avait prit... Un masque camouflait tout sentiment de la la jeune fille me laissant face à une statue de pierre. Et pourtant, ce fut la première fois que je la voyais aussi belle. Peut-être trouverez-vous ça étrange qu'une femme sans visage devienne bien plus belle qu'une dotée de la beauté de la vie, mais moi je la préférais comme ça. Je me surpris même à éprouver du désir pour l'infirmière.

« -C’est une jolie couleur, son pelage. » Dit-elle. « Comment s’appelle-t-il celui-ci ? »

Je me retournais vers la bête immobile qui nous regardait tous deux. Elle n'attendait qu'une chose, nous bondir dessus mais malheureusement pour elle ce n'était qu'un rêve et je le contrôlais. Je m'avançais vers Célia doucement pour la rejoindre avant de regarder de nouveau l'animal avec un grand sourire.

-Il s'appelle Mor Kaplan, il est magnifique n'est-ce pas ? Parfois, j'aimerais faire parti de leurs monde. Ils ne mentent jamais et se battent pour ce qui leurs sont chers sans prendre en compte les conséquences...

Je me retournais de nouveau vers la nymphe en souriant.

-N'avez-vous jamais songé à vivre dans un autre monde ? Un monde où nous pourrions être heureux sans se soucier de l'avis des autres quoi que nous serions ? Pouvoir fuir avec ceux que nous aimons...

J'avais quitté mes seuls amis à cause du caprice humain mais si j'avais vécu autre part, j'aurais pu rester avec eux... Ma seule famille était aujourd'hui les esprits.

Le cerbère ne semblait apprécier son invocateur, du moins c’est ce que lui pensait.
Célia leva la tête de la blessure et observa le visage endormis, c’était triste des invocations qui ne s’entendaient pas avec leur maitre.
Pour avoir connu quelqu’un qui s’enfuyait régulièrement dans un autre monde Célia savait que ce n’était pas la solution idéale. Cela n’empêchait qu’elle aurait aimée ne pas avoir à subir le jugement des autres. Surtout celui d’une certaine personne, ne pas avoir eu à la décevoir pour une chose contre la quelle elle ne pouvait rien faire. Parsque ce n’était tout de même pas sa faute si elle était née avec un don.
« - Si. » Avoua-t-elle.
Elle avait déjà songé se fondre dans le monde onirique où nul ne mensonge ne subsistait.
« - Si tu avais la possibilité d’accéder à un tel endroit, qui y emmènerais-tu ? »
Célia leva une main.
« - Attends ! Ne dit rien. Regarde, es-ce cette personne ? »
Elle tendit un doigt désignant la direction d’où venait le rêveur. Une personne debout sur le point exact où il s’était tenu un peu plus tôt. Ce n’était qu’une image que Célia avait fait convoquer au jeune homme mais elle ne pouvait la maintenir et lorsqu’il l’eu vu elle se délia aussi vite qu’elle était apparue tel une illusion onirique éphémère.
« - Qui étais-ce ? »