Un trésor de littérature (Pv Kiyo)[Abandonné]

Ayant décidai d'aller faire un tour avant d'aller dormir, je marchai dans les couloirs sans faire trop de bruit en cette douce soirée. Ma montre affichée dix heure trente huit, je pensais ne rencontré personne dans ma ballade. J'avançais donc, esprit apaiser, d'un pas tranquille, dans l'un des nombreux couloirs de ce pensionnat, sans vraiment savoir ou j'étais ni ou j'allais. Mais étrangement, cela n’était aucunement dérangeant. Je voulais juste souffler un peu, laisser aller mes réflexions complexes, ma fausse personnalité et tout le tralala de mon esprit détraqué au gré du vents. C'est quelque chose que je n'avais jamais pris le temps de faire, mais j'en avais besoins. Ce don que j'avais, je faisais toujours en sorte que les gens croient que je soit comme une encyclopédie vivante, un simple génie universelle grâce à lui. Mais dans ma réalité, il était tellement effrayant de réfléchir avec cette faculté, tellement complexe de ne pas me fier a mes propres jugements. Le monde et la vie d'autrui me paraissaient si insignifiants, ils  étaient incapable de gérer leur seule et unique personnalité, leurs simple esprit commun aux autres. Je trouvais cela vraiment risible, eux qui, vivants dans leur seul individualisme, sont incapables de se gérer seul et viennent faire la moral aux autres tout en se voilant la face eux même. Cela me répugnait... Mais comme me l'avais enseigner Morishima senpai, le monde dans lequel je vivais était différents de tout autres, je devais me formater a l'humanité basique, en créant des réactions, des sentiments, des barrières. Un travail qui me prit deux années, oubliant les moindre souvenirs flous, les moindre questionnements personnels, afin de créer ce que je me devais d'être pour autrui... Mais ce soir, tout cela n'était plus, javais décidé de me libérer de ce fardeau pour une nuit.

"Si je me rappel bien ma lecture du plan, la bibliothèque ne devrait pas être loin de cette salle, je vais aller voir."

Alors, en accélérant la marche, je me dirigeai vers la bibliothèque, commençant a sourire doucement a l'idée du livre sur lequel j'allais me jeté. Je me stoppai alors, sans perdre ce large sourire que personne n'avais jamais vu, afin d'entrer dans la salle aux trésor littéraire, la ou se trouvait bien évidement ma perle rare... Après être entré, et comme si je connaissais cet endroit par cœur, j'avançais en suivant les indications des étagère, passant de l'une a l'autre du bout de l'index de la main droite, pour finir par m’arrêtai, devant une certaine étagère, le doigt posé sur un certain livre... Ma mains gauche tremblait lentement, alors que je m'emparer de l'ouvrage, souriant comme jamais je n'avais sourit en le fixant, sans prêtai une quelconque intention aux alentours.

-Hamlet, nous revoilà seul toi et moi... Toi et ta vengeance, moi et mon propre but, quelle tempête, qu'elle mirage, ou qu'elle miracle vais-je amener à ce monde dont l'époque est détraqué ? Cela va t-il, pour moi aussi, finir en tragédie ? Seul le destin et ses coïncidences nous le dirons. Cher prince, te revoilà dans mes mains...

Le livre à la main, je me rappelai alors cette fameuse première lecture... La voix me l'avait offert comme premier présent, j'ai alors découvert la véritable littérature. En une simple lecture, je compris tellement de choses sur le monde... Je n'en revenais pas. C'était un véritable trésor pour quiconque aimait lire, ce qui bien sur était devenue mon cas.

"Une passion à l'image du ciel sans nuage."

Sur cette pensée, un petit sourire s'afficha alors sur mon visage, sans que je ne m'en rende vraiment compte. Et la, un jeune homme, familier se montra.

- Alors cette fois-ci c'est lequel, le chieur ou l'autre ?

Mon regard se posa sur lui, un regard neuf, qui de par sa simple intensité, montrer tout le désir qu'il disparaisse de cet endroit. Si il y avait une réalité au terme "Mauvais endroit, mauvais moment", alors cela serait parfaitement approprier.

Je te salue, toi qui as refusés cette main que j'ai tendu avec effort, malgré moi. Vivant surement dans l'unique solitude de tes pensées, à te convaincre, seul, que tu es d'une différence monstrueuse à l’égard de l'humanité.

Ils étaient beaucoup comme cela ici, il me semblait qu'ils avaient oublier à quel point l'être humains en soit était décevant et monstrueux. A force de ce convaincre eux même, qu'ils sont différents... Ils sont devenus comme les autres, perdant l'unique pensée de but, qui pourrait les élevaient au dessus du terme Humain.

Si quelque chose devait porter le nom de monstre, se serait l'être humain. Certains se disent brebis pour ne pas avoir à trop réfléchir, et les autres se trouvent une autre espèce pour satisfaire leurs quête d'originalité. Mais au final, tous sont des animaux.

Je ne tenais cette métaphore d'aucuns autre esprit que le mien, bien qu'elle soit inspirée de plusieurs lectures, elle m'appartenait... Une simple improvisation de cette accumulation de pensées qu'était mon habitude.

Tu me demande qui je suis, je te répond que je suis Jintan Yuzuruh, le psychologue de ce pensionnat, possédant un savoir sans autre limites que de lourde faiblesses physiques. Et si tu veux savoir, je me vois comme celui née dans ce monde dont l'époque est détraqué, dans le but de le sauver, surpassant alors une fatalité commune à quiconque.

En rangeant le livre dans l'une de mes poches, je m'avança vers lui d'un pas lent, mon regard rouge vif, possédant alors une fureur toujours constante a l'égard de ce monde, se plongeai dans celui du jeune homme qui se trouvait en face de moi, abattant ainsi sur lui, tout le ressentit que j'avais a l'égard d'autrui, sans que je ne le veuille réellement.

Pour effacer tes doutes et certains de tes desirs, je ne cherche pas à en savoir plus sur toi et tu es loin d'être intéressant de mon point de vue, mon don fait juste en sorte que ta faiblesse m'apparaisse comme informative et cette personnalité complète, que je mis deux années a construire, désire juste t'apporter ce que dans ta médiocrité d'humain, tu n'ose même pas admettre vouloir.

Alors, comme l'avait fait Morishima senpai lors de notre premier rencontre, le jeune homme ne s'éloigna pas, il me fixa alors, pour lui aussi, décocher une légère pichenette sur mon front.

- Espèce de malpoli, on ne vous a jamais dit qu'il valait mieux éviter de dire certaine chose ? Vous êtes vraiment compliqué, je voterais donc plus pour le chieur.

A cet instant, il se retourna, sans même prêter attention a ce qu'il se pourrait se passé, j'eus alors un long soupire. Fermant les yeux, afin de me concentrer un instant... Je devais restituer mon humanité, pour ne pas avoir de soucis avec qui que ce soit dans cet endroit. Alors, autour de moi, de légères petites brides de lumière opale flottaient en m'entourant pleinement, comme une aura. Mes pensées étaient si nombreuses, qu'elles s’échappaient doucement de mon esprit,pour un instant, finissant par revenir paisiblement, sans aucun bruit.

- Au fait, vous allez bien ? Je veux dire avec le froid de la dernière fois, vous auriez pu y rester si vous n'aviez pas trouvé le pensionnat.

Je rouvris alors les yeux, affichant un fin sourire, comme a mon habitude. Observant en silence le jeune homme qui se trouvait devant moi...

- Enfin... N'allez pas croire surtout que je m'inquiète pour vous...

Je me retint alors de commenter, ne pensant plus que cela en valait la peine, j'avais beau avoir cerner sa vraie personnalité, il refuser d'admettre quoi que se soit, alors j'avais décidé de ne plus perdre de temps et d’énergie avec cela.

Et bien, jeune génie, que fais tu ici ? Ne me dis pas que le vil rebelle de classe D que tu es s’intéresse à la littérature... D’ailleurs, tu sais lire toi ?

Bien sur, j'avais habilement appuyer sur mon ton ironique en souriant toujours, sachant très bien qu'il était bien plus intelligent que ce qu'il voulait s'approprier. Peut être que la lecture pourrait être un sujet sur lequel je pourrais me rendre utile, connaissant par cœur les plus grands classique de chaque générations, je pensais pouvoir avoir un sujet de discussion des plus palpitant avec lui...