L'infirmière et le blessé ?(PV Célia)[Terminé]

J'avais ramené Kyra dans son lit comme elle me l'avait demandée en la couvrant de sa couette et de la mienne pour qu'elle n'est pas froid. J'avais veillé sur elle pendant une bonne heure en lui caressant gentiment la joue et un sourire aux lèvres comme peu avait la chance de voir. J'aimais bien cette fille, elle était gentille, mignonne et avec un caractère bien trempée ! Peut-être trop mais sur elle, ça lui allait bien. J'avais fini par repartir lorsque la douleur était devenu trop forte. J'avais avant tout désinfecté la blessure de la jeune fille et lui avait posé un pansement et après ça, j'avais marché avec une démarche assez étrange jusqu'à la salle que je redoutais tant. Pourquoi la redouter ? Parce que c'est l'infirmerie et je ne m'étais jamais sentis à l'aise là-bas, il y avait Célia et après avoir envoyé un élève je risquais de me faire sermonner et encore plus si elle voyait ma blessure assez grave. Toute mon épaule était prise dans la glace et le début de mon cou aussi, le sang passait si mal que mon bras avait commencé à devenir rouge. Le visage entaillé et une jambe qui me faisais souffrir, je me demandais même si le bras gelé n'était pas cassé... Je boitais un peu et mon souffle était irrégulier. Je n'aurais pas du attendre aussi longtemps avant d'aller voir l'infirmière... La blessure sur ma joue me faisait souffrir à cause de la lame de Koyu et le sang y coulé toujours. Je toquais quelque fois à la porte avant de rentrer.

-Il y a quelqu'un ?

J'attendais debout l'arrivée de la jeune fille.

Célia ne répondit pas lorsqu’elle entendit quelqu’un frapper à la porte. Si c’était urgent la personne rentrerait tout de même et sinon elle s’en irait. Célia était occupée … à manger. Plutôt lorsqu’elle se rendait à la cantine un élève avait fait interruption dans l’infirmerie avec l’air assez traumatisé. Une couche de glace éternel avait pris racine dans son bras et pendant qu’elle s’échinait à lui retirer il lui avait relaté dans le plus grand désordre ce qui lui était arrivé. Il avait parlé entre autre d’une fille super canon, d’un tigre à trois tête, d’un élève de la classe C, d’un chien, d’un l’informateur… Elle reconnut sans peine Mor Kaplan et son maitre le jeune homme qu’elle avait croisé dans la salle d’examen. D’après Aaron il se nommait Kiyo Uruky l’informateur. Un surnom intéressant. Quoi qu’il en soit désormais la température de l’infirmerie était passée en mode pôle nord car en voyant la glace Célia avait immédiatement éteint le chauffage et sentait une odeur particulièrement acre de médicament qui prenait à la gorge et piquait les yeux, Célia aimait bien cette odeur mais elle était un peu trop forte, c’était celle de la pommade qu’elle avait utilisé conte la glace éternel, les fenêtres étaient toute ouverte. Assise dans le bureau au fond de l’infirmerie elle mangeait un plat de pâtes à réchauffer parsque le temps qu’elle soigne le jeune Aaron la cantine était fermée. Etalé devant elle y il avait des papiers de comptabilité de l’infirmerie. Elle voulait commander plus de pommade mais celle-ci coutait chère et elle ne pouvait pas empiéter sur les autres fournitures ceci dit si il lui en restait encore elle présentait des problèmes avec la glace éternelle qu’elle ne pouvait ignorer. La personne entra tout de même Célia écarta le rideau pour jeter un coup d’œil.
« -Il y a quelqu'un ? »
Elle se leva brutalement renversant sa chaise mais elle ne savait pas si c’était pour aller enguirlander le jeune homme pour les conneries qu’il avait fait ou pour aller le soigner parsqu’il était tout de même sacrément blessé. Elle contourna rapidement le mur vitré pour rentrer dans l’infirmerie.
« - Mais qu’es-ce que tu as foutu !? »

Le bruit d'un rideau tiré me fis tourner la tête et je reconnu sans mal l'infirmière. Avec mes lunettes, je pouvais maintenant bien mieux la voir et j'attendais l'engueulade en soupirant. Un adulte aurait tout d'abord soigné en même temps de disputer celui-ci. Mais la lueur de panique qui se reflétait sur le visage de Célia me semblait plus grave que ce que je pensais.

« - Mais qu’es-ce que tu as foutu !? »

Je la laissais me rejoindre en haussant un sourcil intrigué. Ce que j'avais était réellement si grave ? À première vue, je trouvais que je ressemblé un peu à Conner lorsqu'il revenait de mon monde... Je fini par croiser les bras en m'appuyant au mur, mort de fatigue.

-Oh, trois fois rien, je me suis promenais trois fois rien... Pff... Enfin, ça se voit bien que je me suis battu ! Et la meilleur c'est que j'ai eu à faire avec mon tigre et une nouvelle créature que j'ai créé avec une telle intelligence qu'il ne craint rien et qu'il a un caractère de cochon !

Je me retournais et de ma main libre, j'écrasais mon poing contre le mur en pierre le faisant légèrement vibrer. J'étais si faible que je ne pouvais battre mes propre créatures seul ?! C'était un déshonneur pour moi... Je fini par me rappeler du mec que j'avais envoyé peu avant.

-Au fait, vous avez reçu l'élève que j'ai envoyé tout à l'heure ? Cet idiot c'est fait attaqué et n'a même pas pensé à venir vous voir ! Je l'ai envoyé tout à l'heure pour qu'il soit soigné, j'espère que ce n'était pas trop grave ?

Oui, je m'inquiétais bien pour quelqu'un et mon visage le prouver. Mais après tout, je ne voulais pas tuer cet inconnu ! J'en avais rien à faire de sa vie moi ! La seule chose importante était que Kaplan ne prenne pas gout au sang ou bien il en demanderait plus la prochaine fois...

Trois fois rien ! Il était gelé sur tout le bras qui était de rouge virait lentement au bleu, ce qui voulait dire qu’il était à court d’oxygène dans le sang. Il voulait se faire amputer le bras où quoi !? Le plus urgent était donc de rétablir la circulation. Le reste… elle verrait bien après.
« - Enlève ta chemise ta chemise, dépêche-toi ! On n’a pas de temps à perdre. »
Elle retourna chercher ce dons elle avait besoin et le posa sur une table proche.
« - Tiens, c’est les médicaments que je t’avais promis pour les blessures faites par tes créatures.» Dit-elle en lui lançant une boite en plastique emplit de petite gélules à sucer de couleur bleu. « Prend-en un tout de suite. »
Elle lui désigna ensuite un tabouret devant elle.
« - Assis-toi. »
Elle se désinfecta les mains et se les enduisit de pommade anti-gèle renouvelant la forte odeur dans l’infirmerie, elle ne voulait pas non plus se geler les doigts.
« - Aaron ? Oui je l’ai reçu. Et je suis bien d’accord avec toi, c’est un crétin de ne pas être venu me voir tout comme tu l’as fait lorsque tu as été blessé par ton oiseau. Bien sûre que sa blessure était grave, il ne faut pas la glace éternel à la légère. Mais son bras ira vite mieux. En revanche toi et ton amie l’avez pas mal traumatisé. C’est quoi cette histoire d’informateur ? »

« - Enlève ta chemise ta chemise, dépêche-toi ! On n’a pas de temps à perdre. »

Je la trouvais bien paniquée... J'enlevais donc ma chemise sans hâte et avec difficulté à cause de mon bras gelé. La température dans la pièce me semblait si basse que j'en tremblais presque. Je regardais le reste de l'infirmerie avant qu'elle ne reprenne la parole.

« - Tiens, c’est les médicaments que je t’avais promis pour les blessures faites par tes créatures.»

Elle me lança une petite boite que je regardais perplexe.

« Prend-en un tout de suite. »

J'ouvrais la boite me laissant découvrir des sortes de petites gélules et en prit une à contre cœur. Même si je risquais ma vie... je ne supportais pas devoir prendre des choses que je ne connaissais pas.

« - Assis-toi. »

Elle m'avait passée un tabouret sur lequel je m'assis toujours aussi lentement en soupirant. Franchement, pourquoi autant se dépêcher ? Il valait mieux bien faire le travail et lentement que tout bâcler d'un seul coup. À moins que je ne la dérange encore une fois... J'étais donc abonné à rester un perturbateur à ses yeux ? Elle fini par revenir avec une pommade sur les mains.

« - Aaron ? Oui je l’ai reçu. Et je suis bien d’accord avec toi, c’est un crétin de ne pas être venu me voir tout comme tu l’as fait lorsque tu as été blessé par ton oiseau. Bien sûre que sa blessure était grave, il ne faut pas la glace éternel à la légère. Mais son bras ira vite mieux. En revanche toi et ton amie l’avez pas mal traumatisé. C’est quoi cette histoire d’informateur ? »

Je me figeais sur place en cherchant mes mots. Avouer mon secret d'informateur à Célia était assez gênant pour moi... Parce que déjà, c'était une adulte, l'infirmière et que je n'avais pas vraiment le droit de pratiquer ce genre d'activité surtout avec ce qui arrivé au client qui ne payé pas le bon prix... je fini par lâcher un second gros soupir, c'était vraiment devenu une habitude ! Je reportais mon regard sur la silhouette féminine.

-Il n'y a rien à dire, je travaille en tant qu'informateur pour les élèves et des gens qu'ils soient dans ou hors du pensionnat... On me paye et je vais chercher l'information qui les intéressent quand à ce Aaron, j'avais besoin de lui pour retrouver mes créatures. Kaplan avait réussi à s'invoquer seul.

Je fermer ce sujet car je ne voulais pas plus en parler. Je n'aimais pas donné des infos sur mon boulot. Ma bataille avec Kaplan fini par me revenir en mémoire et je pris un air penseur et triste. Elle pouvait endormir les gens non ? Alors peut-être pouvait-elle modifier mes rêves ! Je fini par demander ce qui me pesé sur le cœur.

-Dîtes, par le plus grand des hasards, est-ce qu'il serait possible que vous modifier les rêves de quelqu'un pour lui faire revoir quelque chose, ou même le visage, de quelqu'un qu'il a oublié ? On ne sait jamais...

Je fis mine de rien mais elle devait se douter que c'était pour moi... Durant la bataille, j'avais oublié mes parents et le lieu de ma naissance... Il me semblait avoir un frère, je voyais encore son visage, mais je n'en étais pas si sur enfaite...

Célia se mit à frotter énergiquement l’épaule et le cou, enfin partout où c’était geler, de Kiyo en écoutant son explication. C’était ce qu’Aaron lui avait dit mais elle en voulait la confirmation. Elle remarqua cependant que le jeune homme avait évité de lui parler du dénommé Martin et de la jeune fille qui l’accompagnait. Mais elle s’en moquait, c’était le problème des surveillants sauf si cette histoire provoquait trop de blessures, elle devrait les en informer. Ce qui la préoccupait d’avantage c’était que son cerbère des neiges se trimballe n’importe où, ça risquait d’être un vrai défilé à l’infirmerie. Grâce à la pommade elle pouvait dégeler les élèves mais si la glace fondait elle le faisait lentement et difficilement. C’était une glace éternelle de bonne qualité.
« - Tu l’as récupéré maintenant j’espère ? »
Si ce n’était pas le cas elle partait tout de suite à sa recherche laissant son blessé à son triste sort. En plus la créature devait bien avoir un moyen de lutter contre son propre froid. Et trouvant cet antidote elle pourrait soigner les gelures sans se faire une crampe aux doigts à force de frotter. Elle allait demander à Kiyo de le faire venir lorsqu’il parla le premier.
« -Dîtes, par le plus grand des hasards, est-ce qu'il serait possible que vous modifier les rêves de quelqu'un pour lui faire revoir quelque chose, ou même le visage, de quelqu'un qu'il a oublié ? On ne sait jamais... »
La main de Célia dérapa et elle pressa sans le vouloir un point sensible, douloureux. Pourquoi demandait-il cela ? Avait-elle mal effacé son rêve la dernière fois ? Ce souvenait-il de quelque chose ? Me…de ! Si elle s’était trompée elle ne pouvait plus rien faire. Pourtant elle était persuadée d’avoir tout fait correctement.
« - Pourquoi, veux-tu savoir ça ? Tu ne trouve pas qu’un seul pouvoir me suffise ? Tu penses qu’il n’est pas assez utile ? Pas assez puisant ? »

Sa main se serra sur ma blessure et je retins un cri de surprise mélangé à la douleur. Elle voulait me tuer ou quoi ?! Je la dévisageais avec méfiance et peut-être même avec énervement.

« - Pourquoi, veux-tu savoir ça ? Tu ne trouve pas qu’un seul pouvoir me suffise ? Tu penses qu’il n’est pas assez utile ? Pas assez puisant ? »

J'en restais perplexe, pourquoi me dire ça ? Je n'avais pas dis que c'était nul ou n'importe autre, juste que ça serait mieux pour que je me souvienne... Je me rappelais alors de cet étrange rêve où elle était dedans. Pourquoi ? Peut-être que mon subconscient avait voulu la voir mais pour le reste... Je n'avais jamais pensé à voir des gens avec des masques. Je tentais le tout pour le tout en espérant que son pouvoir pouvait vraiment modifier les rêves mais qu'elle le cachait... Sinon, je ne saurais plus qui je suis pour toujours. Je me relevais d'un bond m'arrachant une grimace de douleur mais ne dis pas un mot. Je la pris par les bras avec un regard suppliant qui avait le dons de m'exaspérer et qui d'ailleurs, je ne faisais jamais sauf à cette jeune fille...

-Je n'ai jamais dis que ce n'était pas assez puissant, mais je suis sur que vous le pouvez ! je vous en supplie, vous devez m'aider !

Je baissais la tête, si je m'étais gouré... Ce serait la plus grande honte de ma vie ! Si c'était juste... J'ai le plus heureux des pensionnaires et sans doute le plus chanceux aussi !

-Je vous en supplie... Sans vous je ne saurez plus jamais à quoi ressembler mes parents... Je ne pourrais jamais savoir si le visage dont je me souviens est une vague connaissance, mon frère ou même mon meilleur ami... Il me semble si proche, quand je pense à lui j'ai le cœur qui se serre mais je ne sais même plus qui il est pour moi... Peut-être que vous pourriez m'aider à reconstituer une image du passé qui me montrerais qui je suis... Je vous en supplie, vous êtes ma seule chance et je promet de garder le silence sur votre pouvoir !

J'attendais maintenant de savoir si je m'étais trompé ou non... Et petit à petit, la confiance que j'avais en moi était en train de partir pour me laisser dans le doute...

Le jeune homme se relava tout à coup bouscula Célia mais il la rattrapa. Il fallait vraiment qu’il se calme. En remarquant qu’il c’était passé un peu la même chose à leur dernière rencontre elle pensa qu’il était plus mignon sans lunettes. Il la "suppliait" de l’aider, et Célia en fut un peu surprise, obnubilée par l’hypothétique découverte de son pouvoir elle n’avait pas remarquée plus tôt la tristesse de son regard. Mais elle n’avait pas que ça à faire. Comme si elle n’avait pas assez de travaille.
« -Je vous en supplie... Sans vous je ne saurai plus jamais à quoi ressembler mes parents... »
Ses parents ? Et les photos s’étaient pour les chiens ?
« Je ne pourrais jamais savoir si le visage dont je me souviens est une vague connaissance, mon frère ou même mon meilleur ami... Il me semble si proche, quand je pense à lui j'ai le cœur qui se serre mais je ne sais même plus qui il est pour moi... Peut-être que vous pourriez m'aider à reconstituer une image du passé qui me montrerais qui je suis... »
Il avait effectivement l’air d’avoir un grave problème identitaire.
« Je vous en supplie, vous êtes ma seule chance et je promet de garder le silence sur votre pouvoir! »
Il avait intérêt sinon Célia lui ferait payer très trèès trèèèèèèès cher. Elle ne savait pas vraiment quoi faire ni par quel bout prendre Kiyo.
« - Commence par te calmer et te rassoir s’il-te-plais. Que tu retrouve ou pas tes souvenirs ne t’arrangera en rien si tu perds un bras en échange. »
Il y avait peu de chance que sa arrive vu la force avec la quel il lui broyait les siens le sang était largement revenu dans son membre. Mais cet argument permettait à Célia de gagner du temps pour réfléchir un peu. D’ailleurs la tristesse c’est bien beau mais c’est assez douloureux aussi, si il pouvait se dépêcher ce serait bien, Célia voulait éviter d’avoir la marque des ses mains imprimés sur la peau.
« - Ensuite n’as tu pas de photos qui pourrait t’aider à te souvenir ? As-tu pensés à récupérer tes souvenirs par une séance d’hypnotisme comme le pratique les humains ? »
Célia n’avait vraiment aucune envie d’utiliser son pouvoir pour faire ce genre de chose. Déjà c’était beaucoup trop dangereux pour l’utiliser avant d’avoir épuisé toute les autres solutions. Ensuite si son cerveau avait effacé certains souvenirs c’était peut-être qu’il avait une bonne raison et dans ce cas il était totalement exclu que Célia fasse quoi que ce soit.
« - Au faite, quand et comment as-tu perdu tes souvenirs ? »
La dernière fois il se souvenait parfaitement de son frère.

« - Commence par te calmer et te rassoir s’il-te-plais. Que tu retrouve ou pas tes souvenirs ne t’arrangera en rien si tu perds un bras en échange. »

Je la regardais sans relâcher ma prise en attendant la suite. Je n'avais que faire d'un vulgaire bars si je pouvais retrouver mon passé ! Là seule chose qui m'étais resté pendant si longtemps était ma famille la plus proche. Déjà quand j'utilisais mon pouvoir, je ne me souvenais plus de mes grand parents, étant assez jeune, j'avais pensé ne jamais en avoir eu mais on m'avait apprit que tous en avait...

« - Ensuite n’as tu pas de photos qui pourrait t’aider à te souvenir ? As-tu pensés à récupérer tes souvenirs par une séance d’hypnotisme comme le pratique les humains ? »

Je fini enfin par la lâcher pour m'assoir sur le tabouret tristement. Des photos ? Je n'en savais rien, je ne me souvenais pas en avoir... Et l'hypnotisme était impossible, ça ne servirait à rien si je l'avais complétement oublié. C'était comme si ça n'avait jamais existé pour moi même avec l'aide de Célia je n'étais pas sur d'y arriver... Mais au fait, je ne m'étais donc pas trompé ?

« - Au faite, quand et comment as-tu perdu tes souvenirs ? »

je sursautais mal à l'aise avant de détourner le regard vers le mur blanc. Je fini par le ramener sur l'infirmière.

-Et bien... Disons qu'un des effets de mon pouvoir est que je perde des parties de mémoire. Pour réussir à reprendre Kaplan, j'ai du utiliser beaucoup de ma force et j'ai tout oublié... Lorsque ma mère est devenue folle, chose dont je me souviens comme si tout les mauvais moments veulent rester graver, il me semble qu'elle a détruit nos photos de famille... Surtout les miennes. Je ne suis sur de rien, peut-être que j'avais réussi à en garder mais qu'on me les a enlevé lorsque j'ai été dans un orphelinat, peut-être que je n'en ai jamais eu... Je n'en sais rien, je ne me souviens pas...

Je baissais la tête d'autant plus gêné. Jamais je ne l'avais révélé à quelqu'un, pas même à mes plus proches amis. Je ne voulais pas qu'on sache pour ma mère et même pour ma famille...

Célia se remit à frotter le bras givré. Le pauvre Kiyo semblait vraiment déprimé. En même temps si c’était vraiment un effet de son pouvoir il n’y avait aucune chance que les méthodes humaines fonctionnent. Et puis allait chercher ses souvenir ne représentait pas non plus de danger pour lui.
« - Si ta mère est folle je ne vois vraiment pas pourquoi tu veux t’en souvenir. Si ça ne me mettais en danger je serais bien tentée d’oublier la mienne. »
... Célia suspendit son geste. Elle n’avait tout de même pas dit ça à voix haute ? Pour se donner le change elle saisit la pommade sur la table et en rajouta un peu. La mère de Célia avait toujours obsédée par son travail. Mais quand celui-ci nécessite de tuer des gents c’était aussi de la folie. Quoique les tueurs à gages ne sont pas considérés comme des fous. Juste des tarés, des dérangés ou autres. Enfin folie ou pas elle avait tentée détruire sa famille c’était plus radical que simplement les photos.
« - J’ai presque fini avec la glace. » Dit-elle d’un air qui semblait détaché.
Mais il était sans doute inutile espérer qu’il ne relève pas ce qu’elle avait dit plus tôt. Célia retint un soupire. Faire ressurgir ce genre de souvenir n’était pas forcément une bonne chose mais ça c’était à Kiyo d’en juger. Et puis ce n’était pas comme si la famille définissait tout ce qu’on était. Et puis fouiller dans sa mémoire inconsciente pouvait se révéler dangereux pour elle mais le narrateur voyait bien qu’elle hésitait.

« - Si ta mère est folle je ne vois vraiment pas pourquoi tu veux t’en souvenir. Si ça ne me mettais en danger je serais bien tentée d’oublier la mienne. »

L'infirmière arrêta son geste et moi j'écarquillais les yeux. Sa mère était-elle affreuse pour qu'elle veuille l'oublier ? avait-elle était méchante, ou bien peut-être qu'elle avait fait un travail dégradant... Je n'en savais rien et je préféré éviter ce sujet. Elle fini par reprendre les soins avec un peu plus de pommade.

« - J’ai presque fini avec la glace. »

Sérieusement, elle en avait surement rien à foutre, son tons détachée ressemblait presque à quelqu'un qui achetait des patates ou n'importe quoi d'autre. Toujours à tirer des informations de partout, je me jurais que jamais je ne vendrais d'information sur Célia. C'était peut-être idiot mais quelque part en moi je ne voulais pas la trahir et qu'on connaisse des choses sur elle. J'étais le seul à connaitre ce coté de son pouvoir par exemple et j'aimais le fait que personne ne le sache à part moi pour le reste, il y avait un petit quelque chose en plus qui semblait appartenir à mon rêve mais qui refusait que je donne des infos sur la jeune fille... Elle était à ma porté et ma main alla se poser sur sa joue gentiment. J'étais maintenant plongé dans mes pensée.

-Que m'as-tu fait dans mon rêve la dernière fois...?

Je sursautais en me rendant compte que je venais de parler à voix haute et enlevé ma main de son visage. Mal à l'aise, je détournais la conversation.

-Cool pour la glace, j'espère que c'était pas trop grave et je suis désolé pour votre mère si tu ne l'aimais pas mais... Ma mère est devenue folle par ma faute, c'est pourquoi je voudrais me souvenir d'elle et de mon père... Mais si tu ne veux pas m'aider, ce n'est pas grave, je me débrouillerais seul.

Célia avait fini avec la glace. Elle vérifiait n’en avoir oubliée aucune trace lorsqu’elle sentit la main de Kiyo se poser sur sa joue. Surprise elle leva les yeux vers son visage.
« -Que m'as-tu fait dans mon rêve la dernière fois...? » Murmura-t-il pour lui-même.
Célia leva une main dans l’intention de chasser celle du jeune homme mais celui-ci sursauta et la retira de lui-même. Puis il détourna la conversation, de toute façon Célia ne comptait pas répondre à sa question, pour parler de sa mère, elle ne comptait pas non plus s’étendre sur ce sujet. Elle alla se rincer les mains pleines de pommade et retourna vers son patient qui en était revenu à ses souvenirs perdu. Célia soupira.
« - Laisse moi d’abord soigner les blessures physique et après on verra si je décide ou pas t’aider pour tes souvenirs. »
Elle ne pouvait tout de même pas le laissez ainsi. Si elle avait étudiée la médecine, malgré toutes les apparences, c’était tout de même pour aider les gents. Si elle mettait correctement en garde Kiyo elle devrait pouvoir s’en sortir. Mais avant elle avait d’autres choses à faire.
« -Tourna ta tête. »
Elle saisit le visage de Kiyo et le fit pivoter pour se trouver face à la plaie sur sa joue qu’elle désinfecta avant d’y poser un pansement.
« - Je ne peux pas encore mettre de cicatrisant sur ton épaule mais ça devrait aller. Si la glace revint prévint-moi mais je ne devrais pas en avoir oublié. »
Que lui restait-il à faire ?

« - Laisse moi d’abord soigner les blessures physique et après on verra si je décide ou pas t’aider pour tes souvenirs. »

Je restais maintenant silencieux, elle ne comptait pas m'aider et elle n'avait compter le faire. Tout son baratin était pour mieux gagner du temps et avec amertume, je décidais de me couper de cette seule possibilité de me rappeler de mon passé. Un jour, je deviendrais fou car j'aurais tout oublier mais il était hors de question que j'aille la voir dorénavant.

« -Tourna ta tête. »

Ma tête pivota et elle pu s'occuper de ma plaie sur ma joue, quand à moi, j'étais devenu indifférent comme je l'étais avec tout le monde.

« - Je ne peux pas encore mettre de cicatrisant sur ton épaule mais ça devrait aller. Si la glace revint prévint-moi mais je ne devrais pas en avoir oublié. »

Je répondu d'un haussement d'épaule. Si la glace revenait je devais la prévenir ? Plus jamais, plus jamais je ne ferais confiance à un adulte même s'il en va de ma survie. La vie était morne, sans couleur et sans intérêt à mes yeux. Je me levais avec ce visage sans sentiment et la regardais.

-Je vais partir maintenant, je n'ai plus rien à faire ici.

Pas un merci, pas un au revoir et pas non plus de nouvelle demande. Je ne comptais rien dire ni rien faire à part retourner à mes occupations en espérant que lorsque j'invoquerais une prochaine créature il me fera tout oublier... Une nouvelle image me vins à l'esprit, celle où j'avais embrassé l'infirmière. Je pivotais sur moi même en la regardant avec surprise et dégout à la fois. J'étais bien bête pour avoir eu des sentiments pour la jeune fille... Je la détestais plus que les autres car elle pouvait m'aider mais celle-ci aura préféré m'abandonner dans l'oubli... Une infirmière hein ? À part essayer de détruire els gens je ne voyais en elle rien de bon désormais...

Il ne semblait pas avoir d’autre blessures physique Célia se mit donc à ranger le matériel.
« -Je vais partir maintenant, je n'ai plus rien à faire ici. »
Elle retint un soupire exaspéré. Il lui rappelait soudainement Ruko qui n’écoutait jamais ce qu’elle disait. Faisait-il exprès de l’énerver ?
« - Une seconde ! Ne viens-je pas dire que c’est maintenant que j’allais décider de t’aider ou non ? »
Lorsqu’elle pensait à son état c’était évidement son état mental qu’elle évoquait. Elle n’aimait pas qu’on n’écoute pas ce qu’elle disait. Elle se tourna vers lui et soupira. C’était quoi ce regard dégouté et désolé qu’il lui lançait ?
« - Laisse-moi te dire une bonne chose. À la moindre fausse manœuvre je peux y rester alors laisse je te pose la question. Qu’es-tu prêt à affronter pour retrouver tes souvenirs ? »
Entre le simple songe et le siège du subconscient se trouvait une zone de cauchemars et qu’il allait devoir traverser car Célia ne connaissait aucun moyen de la contourner ou même de l’adoucir. Il pouvait faire un caprice mais ce n’était pas comme si il suffisait à Célia de claquer des doigts pour lui rendre ses souvenirs. Il allait devoir aller les chercher lui-même, Célia ne pouvait que lui servir de guide. Et si les choses se passaient mal elle pouvait se retrouver coincée dans son cerveau, ce dons bizarrement elle n’avait aucune envie.

« - Une seconde ! Ne viens-je pas dire que c’est maintenant que j’allais décider de t’aider ou non ? »

Je la foudroyais du regard discrètement. D'abords elle n'avait aucune de m'aider mais ensuite elle avait préféré dire directement que ce ne serait pas possible avant de finalement changer d'avis ?! Je me mordais la lèvre inférieur pour ne pas crier sur la jeune fille et quitter les lieux sur le champ !

« - Laisse-moi te dire une bonne chose. À la moindre fausse manœuvre je peux y rester alors laisse je te pose la question. Qu’es-tu prêt à affronter pour retrouver tes souvenirs ? »

Je la regardais désormais avec incompréhension. Jusqu'où je pouvais aller ? Je n'en savais franchement rien ! On peut parler mais ce n'est pas pour ça qu'on le pensait, généralement les gens parler sans réfléchir ou bien pensé simplement que ça ne serait pas si dur mais j'avais arrêter de me voiler la face. On ne peut savoir nos choix et tout ce dont nous sommes capable seulement lorsque les choses nous arrive réellement et c'est pourquoi comme précédemment ce fut d'un haussement d'épaule que je repris la parole.

-Je n'en sais rien, beaucoup de chose, peut-être pas tout non plus. Je ne donnerais aucune réponse car je ne le sais pas moi même et je refuse de mentir, personne ne peut le savoir.

Elle pouvait en mourir alors ? je lui laissais le choix de faire ce qu'elle voulait mais j'étais déjà prêt à partir en cas de refus. Il ne me manquait plus que son jugement final pour que mes pas me conduisent soit vers mes pires cauchemars, soit vers le reste de ma vie paisible et morne.

Ce n’était qu’une possibilité et si elle faisait attention tout ce passerait bien. La seule chose à faire était de ne pas le laisser repartir sans elle.
« - Écoute-moi bien. Si tu as peur tu peux retourner en arrière à tout moment fait juste attention à ne pas franchir le point de passage sans moi.»
Elle ne savait pas à quoi il ressemblait mais elle le reconnaitrait.
« - Je te l’indiquerais en passant. »
Maintenant qu’elle avait pris sa décision elle se sentait un peu moins angoissée. Elle sourit, ce serait la première fois qu’elle ferait ça, si elle savait théoriquement comment faire elle n’avait jamais essayée et elle était assez excitée par l’idée de développer encore son pouvoir.
« - Installe-toi sur un lit, je vais t’endormir. »
En attendant elle alla ranger le matériel de médecine.
« - Enfin si tu veux bien. »
Cette fois elle lui demandait sa permission.

« - Écoute-moi bien. Si tu as peur tu peux retourner en arrière à tout moment fait juste attention à ne pas franchir le point de passage sans moi.»

J'étais outré ! Avoir peur, moi ?! C'était tout à fait possible mais jamais je ne reculerais face à la peur ! Peut-être face à la colère ou à la tristesse, si je sais que ça devient trop dur pour Célia de supporter ses pouvoirs je partirais mais sinon je n'en ferais rien !

« - Je te l’indiquerais en passant. »

Elle sourit sauf que ce n'était plus pareil. Enfin, je veux dire, elle restait l'infirmière quoi, mais quelques seconde avant j'aurais répondu en souriant mais là je restais impassible tel une statue de pierre et je n'en avais rien à faire. Si je venais à la remercier, ça serait pour m'avoir aidé rien de plus.

« - Installe-toi sur un lit, je vais t’endormir. »

J'émis un léger grognement et allais m'installer sur le lit. Je détestais recevoir des ordres !

« - Enfin si tu veux bien. »

Allongé sur le matelas, un rire ironique traversa mes lèvres.

-C'est bien, vous avez apprit à demander la permission. Ça fait plaisir à voir...

Je fini par m'endormir et je me mis avant tout par rêver, mais c'était étrange... J'étais maintenant dans une magnifique clairière avec l'herbe verte comme dans les films. Quelques fleurs toute plus extraordinaire les unes que les autres égayé ce tableau surnaturel. Cet univers créé par mon rêve me rappelait quelque chose et je fini par me rendre compte que je me voyais dans le monde de mes esprits. Conner m'y avait déjà emmené et c'était la première fois que mes rêves m'y emmené. Pourtant, il n'y avait aucun individu à part moi et peut-être Célia, mais je ne m'étais pas assuré qu'elle soit à mes coté. Dans ce paysage de rêve il y avait une longue et profonde rivière avec un petit courant très faible. L'eau scintillé lui donnant une couleur argenté. N'importe qui se serait extasié face à ce tel spectacle mais pas moi. Je fis un bond en arrière et ne cessé de reculer pour me tenir éloigné du point d'eau. Tout tremblant, je tombais même à la renverse mais ne perdit pas de temps pour me relever. Paniqué, je me retournais pour courir le plus loin possible mais c'était avec horreur que je voyais un autre ruisseau juste derrière moi. Je ne pu me retenir et je portais ma main à ma bouche pour m'empêcher de vomir. C'était un rêve normal, mais je commençais à m'inquiéter en me demandant ce que j'allais vivre...

-Célia, où sommes-nous...? Ce n'est pas ce que je dois affronter ? Ce monde, c'est celui de mes esprits alors pourquoi nous sommes ici ?

Je relevais la tête en cherchant désespérément la jeune fille et je fini par la trouver. J'avais parlé assez fort pour qu'elle m'entende et j'espérais que le bruit de l'eau ne lui ai justement empêcher d'entendre ma question.

Kiyo n’avait pas l’air très enthousiasment mais il s’exécuta tout de même et Célia l’endormi. Puis tout en le surveillant du coin de l’œil elle s’assit en tailleur au sol mais dans l’intention d’entrer dans une sorte de méditation. C’était toujours mieux d’avoir l’aire de méditer que de se "bloquer" comme disait Ruko. Mais avant qu’elle est finit de s’installer le jeune homme l’appela.
« - Aquaphobe ? » Demanda Célia.
Elle était accroupie sur un morceau de bois flottant au milieu de la rivière. Dans la réalité sous support aurait été peu stable et aurait dérivé avec le courant mais justement on n’était pas dans la réalité et elle s’y tenait sans aucun souci.
« - Pourquoi somme nous ici… Je ne sais pas. Ce n’est pas moi qui ai décidé d’arriver ici mais toi. Quand à où nous somme… »
Elle se tue durant un long moment…
… pour prendre le temps de s’installer correctement. Les yeux fermés, les mains croisées devant elle. Elle respira lentement pour se couper volontairement de la réalité et entrer complètement dans le songe.
Elle regarda autour d’elle. En faite elle ne regardait pas le paysage alentours mais la zone où ils se trouvaient.
« - Nous somme dans une zone limitrophe du rêve et du cauchemar. C’est un bon point de départ. »
Elle planta de nouveau son regard sur le jeune homme.
« - Je ne sais pas ce que tu vas devoir affronter. Mais quoi qu’il en soit le pire que tu risque c’est de te réveiller en sursaut. Fait-le si tu veux nous n’avons pas encore passé le point de passage. Il est par là-bas. »
Dit-elle en indiquant un chemin qui longeait la rivière.

« - Aquaphobe ? »

Je ne répondis pas, elle connaissait très bien la réponse. À la place, je regardais avec dégout l'endroit où elle se tenait, comment pouvait-elle rester si près de l'eau sans avoir peur de se noyer ?

« - Pourquoi somme nous ici… Je ne sais pas. Ce n’est pas moi qui ai décidé d’arriver ici mais toi. Quand à où nous somme… »

je regardais un peu partout, jamais je n'aurais voulu venir ici pourtant... Je tentais de reconnaitre l'endroit où nous étions et je reconnu rapidement quelques arbres aux loin qui ressemblait à ceux auquel une de mes invocations dormait il y a longtemps.

« - Nous somme dans une zone limitrophe du rêve et du cauchemar. C’est un bon point de départ. »

Je regardais Célia perplexe... Il y avait ce genre de zone dans les rêves ? Je trouvais ça très étrange mais après tout, elle devait certainement mieux s'y connaitre que moi au niveau du pays des rêves puisque c'était son pouvoir.

« - Je ne sais pas ce que tu vas devoir affronter. Mais quoi qu’il en soit le pire que tu risque c’est de te réveiller en sursaut. Fait-le si tu veux nous n’avons pas encore passé le point de passage. Il est par là-bas. »

Je frissonnais en observant le point qu'elle me montrait, au bord de la rivière ? Il faut être malade pour placer une frontière aussi près de l'eau ! Je m'avançais vers la zone et m'arrêta à quelques centimètre en reprenant mon souffle et avec un œil méfiant, à surveiller la rivière. Je me retournais vers la jeune fille en soupirant.

-Bon bah... Je me lance.

Je traversais la paroi et il n'y avait plus rien. Quand je dis plus rien, c'est vraiment rien à part le néant ! C'était comme si j'étais dans l'obscurité mais qu'on y voyait clairement... C'est étrange mais c'est comme s'il y avait de la lumière dans l'obscurité, qu'il n'y a ni mur, ni sol ni aucun bruit. Un long frisson me parcouru la colonne vertébral et bientôt le cauchemar commençait. Je me tenais la tête dans les mains en ayant atrocement mal comme si quelque chose voulait revenir dans ma mémoire mais ne le pouvait pas. Je croyais que je ne devais pas souffrir et que la pire chose serait que je me réveille en sursaut ?! Je compris alors que ce n'était pas dans ce rêve que j'avais mal mais dans la réalité... Lorsque vous ressentez quelque chose de fort extérieurement, votre rêve ce change pour que vous ayez l'impression que c'est faux, mas au réveil vous le ressentez. Je commençais à me demander si c'était une bonne idée de retrouver mes souvenirs pour la simple et bonne raison que si mon subconscient se battait autant pour que je ne m'en souvienne pas il y avait une raison. Le décors resté noir mais bientôt, je sentis de l'eau sur mes pieds. Je sursautais et regardait avec horreur la rivière qui se trouvait sous moi. j'aurais aimé courir mais dans ce cauchemar, je ne le pouvais pas... Comme lorsqu'on veut courir mais qu'on ne peut pas. Et pourtant, je sentis un contact froid sur ma jambe, un cadavre sortait à peine de l'eau mais resté accroché à moi et je poussais un cri de terreur. Ce n'était pas un squelette, mais un corps en décomposition comme il y en avait dans les films d'horreurs. Son visage était difforme mais je reconnaissais cette événement, c'était mon père. Je me bouchais les oreilles pour ne pas entendre sa voix mais ce n'était pas la sienne. Une femme hurlé derrière moi et lorsque je tournais la tête, une femme se tenait derrière moi avec un couteau dans les mains. Si mince qu'on aurait pu la confondre avec un cadavre, les joues creusent et un regard sans expression...

Et pourtant, je ne pouvais pas voir son visage, je le voyais sans le voir. Je voyais sa forme mais je ne pouvais pas définir ses traits... Ses joues étaient nimbés de rouge, des pleurs de sang et un enfant apparut à ses pieds. Lui, je pouvais voir son visage et je le connaissais... C'était l'enfant qui semblait si proche de moi, mon frère ? Je n'en savais rien. Avais-je même un frère...? Un autre petit garçon se tenait à coté et c'était moi couvert de sang et de marque de couteau. Je me tenais de nouveau la tête et la migraine revenait de plus en plus.

-Tu as tué ton père !

*Maman... Pourquoi tu dis ça ? Je n'ai pas fais exprès, c'était un accident...* Voilà ce que je pensais et j'haletais maintenant, elle répété sans cesse que tout était de ma faute et je me remettais à pleurer. Je voulais que tout s'arrête, qu'ils arrêtent de me traiter comme un monde ! Je disparu, où plutôt l'enfant qui me représentait disparut. Elle me regardait maintenant moi.

-Tu m'as tout pris... Mon mari... Tu aurais du mourir, jamais il n'aurait du essayer de te sauver, tout est de ta faute ! Si tu nous avais écouté nous serions encore tous ensemble !

Elle se rapprochée maintenant de moi et alors que j'allais fuir, je sentis la présence de mon père derrière moi. Ses passèrent autour de mon corps et j'hurlais de nouveau de peur et de détresse. Mon visage était décomposé par ça... Pourquoi je ne voyais pas leurs visage ?! Je souffrais mais je ne me souvenais toujours pas de qui ils étaient ! L'eau commençait à monter et ma mère disparut, c'était maintenant mon père qui m'entrainer dans les profondeurs et je tentais vainement de m'enfuir et son étreinte. Et pourtant, je devais tenir bon car si je me réveillais en sursaut... est-ce que Célia pourrait s'enfuir ? J'aurais tout donné pour quitter cet endroit d'un seul coup mais je craignais que l'infirmière ne demeure prisonnière par ma faute et c'est pourquoi je m'accrochais. Finalement, je demeurais en boule les mains autour de ma tête en comprenant que le paysage avait changé de nouveau. Des enfants me pointait du doigt mais je ne me souvenais pas d'eux... Je ne me souvenais pas de cet endroit et pourtant je reconnu ma bande plus loin. Il devait donc s'agir de l'orphelinat où j'avais étais envoyé. Je ne m'en souvenais pas, mais je savais que ma rencontre avec mes amis daté de cette époque. Ils rigolaient tous en me traitant de monstre, certain me jeter des objets dessus en criant "À bas au monstre !". Qu'avais-je donc fais ? Je tournais la tête en voyant un petit lutin pendu à mes coté. Ma tête me faisais de nouveau souffrir et je me rappelais de cet événement, j'avais invoqué pour la première fois une créature et j'avais été rejeté... Par peur, il avait tué ma créature. Les enfants sont méchant, je lai toujours dis. Je me retournais pour m'enfuir et voyais alors la silhouette du petit garçon de tout à l'heure qui était en train de partir en tenant la main à quelqu'un. Je me m'y à courir vers lui tout en me faisant jeter des objets dessus. Plus je courrais plus il s'éloigna et je fini par tomber par terre. Je tentais désespérément de me relever mais je ne pouvais pas. Je rampais donc au sol en criant à l'enfant de se retourner. Une porte s'ouvrit et je le vis tourner la tête vers moi avec les larmes aux yeux. Il murmura à peine ses mots mais je les entendis pourtant.

-Grand frère...

Je criais une nouvelle fois en tendant le bras.

-Yukio !

Tout redevenait noir et sans rien et mes joues étaient couverte de larmes... Même dans la réalité, j'étais sur quand ce moment même, je venais de me tordre de douleur et de pleurer... J'étais quelqu'un qui bougeait dès le moindre petit cauchemar alors pour celui-là... Je tapais contre contre ce qui semblait être le sol en étant toujours allongé avant de ramener mes bras à mon visage pour continuer de pleurer sans me retenir cette fois-ci... J'hurlais à la mort en suppliant qu'on me rende mon frère, je ne voulais qu'une chose... Qu'on me le rende.

« - Kiyo. »

Je sursautais en entendant une voix, elle ressembler à celle de Célia mais en bien plus douce que d'habitude.

« Ne te perd pas maintenant, nous ne somme plus très loin. »

Je relevais la tête pour voir la jeune fille mais à la place, il y avait une porte face à moi. C'était très difficile de la voir, mais pourtant je la voyais et tout en tremblant, je me demandais ce qui allait encore se passait malgré la voix rassurante de l'infirmière.

« - Peux-tu la voir ? »

J'hochais la tête sans toutefois prendre la parole. Je restais silencieux en fixant la porte.

« - Quand tu te tiendra sur le seuil tu me donnera l’autorisation d’utiliser ton lien pour sortir. »

Je me relevais maintenant sans cesser de regarder la porte puis je fini par poser mon regard sur la silhouette féminine à coté de moi. J'étais dans le doute, est-ce que c'était elle ou mon rêve ? je fini par lui faire confiance mais je n'osais pas encore aller à travers la porte. Je demandais alors ce que je redoutais.

-Il y aura quoi derrière ? Est-ce que se sera toujours des cauchemars ? Quand est-ce que je me réveillerais ?

Je séchais mes larmes et attendais patiemment sa réponse en jetant quelque regard furtif en direction de la porte. Je n'étais pas sûr d'être prêt à affronter d'autre cauchemar, mais je le ferais... Ce serait bête de repartir après tant de combat contre le mal.

Je l'avais écouté en silence et j'étais maintenant prêt à affronter ce qui allait arriver. J'inspirais un grand coup et commencé à m'approcher de la porte doucement et en étant non pas très confiant... Lorsque je fus au seuil, je me retournais et lui fis signe de la tête qu'elle pouvait partir. J'ouvrais les portes et je me retrouvais dans un endroit identique à l'endroit précédemment mais cette fois-ci, sans Célia à mes coté... Des cris me dirent tourner la tête et je voyais alors au loin une forêt, je m'avançais timidement vers la zone, le cœur battant. J'étais au bord de l'eau, en train de regarder une silhouette qui couler au loin, c'était mon moi enfant... Je croyais pourtant que tout serait joyeux mais hélas ce n'était pas le cas et je voyais de nouveau mon père mourir sous mes yeux. Je ne voyais toujours pas son visage et je voulais maintenant à tout prix quitter ce cauchemar. Avant que je n'ai le temps de partir, je me trouvais dans un autre endroit qui était bien plus doux. C'était un hôpital rempli de médecin. Il y avait une porte face à moi et de douce voix m'attirèrent, je poussais la porte doucement et vu alors quelque chose que j'avais complétement oublié. Une femme était dans un lit avec un bébé dans les bras et je regardais la scène perplexe mais avec un sentiment de joie au fond de moi. En me voyant, la jeune femme se mit à sourire. Ses long cheveux blond lui léchait le visage et elle semblait si apaisée que je me demandais s'il n'allait pas ce passer quelque chose. Je me pris une tape dans la tête et je me retournais brutalement. Un homme se mit à rire avant de rejoindre son épouse.

-Kiyo, vient n'est pas peur.

Je me laissais bercé par la voix si angélique et je m'avançais vers le couple. Le bébé dormait paisiblement et je reconnu alors cet enfant... Yukio. Je compris immédiatement que c'était ma famille, lors de la naissance de mon petit frère. En passant devant un miroir, je sursautais en voyant mon apparence. J'étais de la taille d'un petit garçon, aussi jeune qu'à cette époque... Doucement, je touchais le bambin en souriant avant de regarder ma mère dans les yeux.

-Je savais que tu deviendrais un grand garçon mon Kiyo...

Sans comprendre de quoi elle parlait, je remarquais que j'étais redevenu celui que je suis maintenant. Ce rêve semblait si réel... Si seulement tout ça était vrai, si seulement ma mère pouvait me voir avec un tel sourire. Je commençais alors à pleurer de joie et en remarquant les larmes, la femme leva le bras pour essuyer les pleurs. Instinctivement, je me jetais dans ses bras pour la serrer fort contre moi en pleurant doucement. L'homme derrière se mit à rire sympathiquement et les deux amants se mirent à rire. J'aurais aimé que tout reste comme ça et que ça ne s'arrête jamais mais ça le devait hélas...

Mes paupières s'ouvrirent doucement mais je du refermer les yeux à cause de la lumière trop vive. Pourquoi est-ce que je m'étais réveillé ? Je ruminais de colère intérieurement en me calmais en voyant l'infirmière. Je remarquais seulement maintenant que je venais de pleurer durant mon sommeil et j'effacer les traces de larme à l'aide de mon bras. Je regardais le plafond avant de parler doucement.

-je n'ai pas pu savoir d'où je suis en fin de compte mais... j'ai pu voir ma famille, ils semblaient si épanouit...

Une autre larme coula mais cette fois-ci, je la laissais couler librement. Je fini par tourner la tête vers Célia.

-Merci, sans vous je n'aurais jamais pu me souvenir d'eux...

Célia observa Kiyo se diriger résolument vers le passage. S’étant assurée qu’il l’avait atteint sans problème elle se propulsa hors de la tête du jeune homme.
Le retour fut un peu brutale, elle inspira soudainement et chercha quelque à quoi se raccrocher d’abord elle ne trouva rien à porté puis ses doigts saisir quelque chose de semblable à … un bras ? Elle ouvrit les yeux, Kiyo était tombé de son lit. Elle reprit lentement sa respiration en passant machinalement une main dans ses cheveux, puis elle se rendit compte qu’elle voyait de nouveau ce qui se passait dans le rêve du jeune homme. Elle tenta de s’y introduire mais ne put pas. Elle soupira, de toute façon tout semblait bien se passer pour lui. Elle le replaça difficilement sur le lit. Elle ne se sentait pas très bien, un peu nauséeuse et fatiguée. Lorsque la scène du songe se termina elle lui fit passer lentement les étapes du sommeil. Il se réveilla et lui parla.
« - C’est bien. » Dit-elle sur le même ton doux et bas pour ne pas briser trop brutalement le rêve.
Encore heureux qu’elle n’ait pas fait ça pour rien.
« -Veux-tu que je jette un coup d’œil aux blessures aux blessures de Mor Kaplan ? »
Elle n’était pas vétérinaire mais elle pouvait peut-être faire quelque chose. Sauf s’il guérissait mieux à se reposer dans son propre monde. Cela laissait en outre le temps à Kiyo de digérer ce qu’il venait de réapprendre.

« - C’est bien. »

Sa voix était douce et reposante, j'aurais pu encore croire que j'étais dans un rêve si je n'avais pas été dans l'infirmerie. Non parce que quand même... Pour être franc, ce lieu n'était pas l'endroit que je préféré et j'étais bien plus à l'aise dans le monde des esprits.

« -Veux-tu que je jette un coup d’œil aux blessures aux blessures de Mor Kaplan ? »

Sa question me surpris et j'hésitais à l'invoquer de peur de ne pas pouvoir le contrôler mais aussi pour d'autre raison comme par exemple qu'il détruise des choses à cause de sa taille ou encore que je perde les souvenirs que je venais de regagner. Finalement, je pris ma décision et me concentré pour invoquer l'animal. L'air ambiant devint bien plus frais et au bout de quelque seconde, on pu voir une silhouette féline dans la pièce. Sa taille fit tomber quelques petites choses par terre, je courrais en direction des fenêtres pour les ouvrir, il faisait bien trop chaud pour le fauve dans cette pièce... L'animal était blessé à l'aile et un de ses yeux était crevé, le sang coulait d'ailleurs toujours. Il semblait aussi avoir quelque difficulté à marcher, une de ses pattes devait être cassée à cause de l'atterissage non tendre que lui avait offert Kyra. J'allais caresser la bête avec un sourire apaisé avant de regarder Célia.

-Il a pas mal souffert durant le combat... Je m'inquiète pour lui, dans son monde, s'il ne peut pas bien se défendre il deviendra vite une proie pour plus gros que lui.

De là où il venait, il y avait toujours des chances pour qu'il soit dévoré... À chaque fois que j'invoquais une créature je craignais justement qu'il se soit fait manger.

-Tu pense pouvoir faire quelque chose ?

Je contrôlais assez bien le lien qui nous unissait et de plus, je n'étais pas sûr qu'il était en état de se débattre...