Je vais t'exploser gamin... [PV Eren Selto]

« Je vais t'exploser gamin... »

Qu'avait-il fait pour mériter ça ? Enrique ne le savait pas et il marchait d'un pas décidé en direction de chez le jeune homme. Il devait savoir, comprendre pourquoi il l'ignorait comme s'il était un parfait inconnu. Non, c'était plus que ça. Pourquoi ne l'approchait-il plus ? l'homme grinça des dents, le regard furieux et blessé. Il avait été un jouet qu'on venait de balancer parce qu'il n'était plus amusant, pourtant... Il faisait confiance à Eren, il savait que c'était une chose plus compliqué qui l'empêcher d'être aussi proche de lui qu'avant. Alors l'adulte recommença à réfléchir à ce qu'il avait pu faire ou dire de mal. Il l'avait toujours repoussé, ce n'était pas nouveau, et à moins qu'il se soit lassé... Chose qui le contrariait énormément, il n'aurait aucune raison de changer à ce point de comportement.

°Alors c'est ce que j'ai dis ?°

Enrique s'arrêta brusquement, portant une main à ses lèvres pour cacher le bas de son visage, fermant les yeux en essayant de comprendre ce qui avait pu à ce point le blesser dans ses paroles. Il ne s'excuserait pas, il avait dit ce qu'il pensait, un homme de son âge devrait se mettre une bonne fois pour toute en couple. Il serait certainement déçu, mais la vie était ainsi, il se séparerait maintes et maintes fois avant de trouver le bon, mais l'être humain n'était-il pas fait pour chercher sa moitié au fond ? Il aurait pu pouffer de rire face à des pensées si mielleuse, mais en cet instant, il était simplement triste. Triste de se faire ignorer par son camarade mais aussi de ne pas comprendre. Il avait changé depuis... Depuis la dernière fois qu'il l'avait repoussé, lorsqu'il s'était emporté. Rageusement, il abattit son poing sur un mur en serrant les dents, baissant la tête tout en fermant lentement les yeux. Ses pas cessèrent et il resta ainsi, tel un parfait imbécile une bonne dizaine de minutes. Il aimait ce gosse, pas comme on aurait aimé un amant, mais il le trouvait agréable malgré son acharnement. Enrique aurait même pu dire que ce têtu en devenait presque charmant à s'accrocher ainsi pour des futilités, à en rire comme s'il ne s'agissait que d'un rendez-vous au cinéma... Et ça ne le rendait que plus attachant de voir que l'amour lui faisait horreur au point de n'y penser que comme une partie de scrabble.

Finalement, Enrique se redressa, soupirant en passant une main dans ses cheveux, contemplant un point invisible au loin dans la rue. Il n'était pas si tard, mais l'hiver avait revêtu son voile d'encre, le ciel parsemé de quelques nuages grisâtre, menaçant les pauvres citoyens d'abattre sa rage sur la ville. Le policier se remit en marche, plus doucement cette fois-ci. L'adrénaline était retombé et rapidement, les questions revinrent l'assaillir. Et s'il ne voulait plus le revoir ? S'il avait simplement décidé égoïstement qu'il était préférable qu'ils ne se parlent plus ? L'homme n'aurait rien à y répondre, il n'avait pas le droit de demander à rester en contact avec lui. Ils n'étaient rien de plus que des camarades, des alliés.

Lorsque Enrique arriva enfin devant l'immeuble, il fit demi-tour, les mains dans les poches. Avant d'affronter le jeune homme, il se dirigea dans un parc non loin, s'asseyant sur une balançoire pour fumer. Il laissa quelques gouttelettes glisser sur son visages, quelques larmes couler sur ses cheveux et il releva la tête en ne voyant que des nuages au dessus de lui. Il porta sa main à sa cigarette, faisant tomber les cendres avant d'expirer la fumée qui s'envola au loin. C'était idiot de rester ainsi immobile, il devait même être effrayant. Voir un homme proche des cinquante ans, assit sur une balançoire pour enfant avait tout pour faire pâlir la justice et faire crier les mères à la pédophile. L'adulte aurait pu se contenter de se relever, de repartir jusqu'à chez lui et de faire comme s'il n'était jamais venu mais... Tandis que la pluie tombait sur le parc et les appartements des environs, il pensa à Eren une nouvelle fois. Il voulait l'aider à aller mieux. Décider à lui faire face, il se releva une nouvelle fois en jetant sa clope par terre, l'écrasant du talon en repartant vers son immeuble. Lorsqu'il revint devant chez lui, Enrique était trempé et il garda les deux mains sur sa canne, la maintenant immobile devant lui avant de sonner. Il attendit alors que le garçon vienne lui ouvrir, et l'éventuel possibilité qu'il lui referme au nez... Alors, il se préparait déjà à lui péter la gueule.

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Qu'on me foute la paix...

Feat Enrique Master

Je crois que je ne pouvais même pas me rappeler la couleur exacte de ses cheveux ou de ses yeux... Ou même l'expression toujours contrariée de son visage lorsque j'apparaissais... Depuis combien de temps ne l'avais-je pas vu... ? Il me manquait... Oui c'était de ma faute si je ne le voyais plus, mais il me manquait quand même... Je ne voulais plus le voir, mais je voulais quand même le voir... Mais le mieux à faire c'était de l'éviter. De toute façon, à quoi bon continuer à le voir... Il n'avait aucune importance pour moi, ce n'était qu'une connaissance. Et pour lui je n'étais qu'un petit con, un chieur qui l'emmerdait tout le temps... Non je n'étais pas... Amoureux... L'amour c'était que des conneries... Un foutu poison qui vous pourrissait la vie, vous tuait de l'intérieur et vous détruisait entièrement. Je n'étais pas stupide... Je ne serais jamais tombé amoureux... Pas comme avant... Je n'allais pas refaire cette erreur...

Je laissai échapper un rire cynique et bref de mes lèvres. J'aurais pu paraitre fou... Ce n'était pas la première fois que je riais tout seul chez moi, que je me parlais à moi-même, que je m'énervais contre n'importe quoi... Mais personne ne venait chez moi de toute façon, et je ne voulais pas que quelqu'un vienne. Je voulais rester seul. Quand je sortais, j'avais déjà bien assez du travail et de ces cons d'élèves débiles qui ne trouvaient pas mieux à faire que de me faire chier... En fait... Je n'avais plus envie de rien... Je voulais juste manger, dormir, partir travailler, revenir à la maison, manger, dormir... C'était parfait. Je ne partais plus à la chasse non plus... Oui c'était complètement stupide, j'aurais pu oublier - Pas que j'ai besoin d'oublier qui que ce soit - en allant voir quelqu'un d'autre, en me reposant dans cette chaleur étrangère et passagère, pour m'oublier dans les tréfonds de ce corps humide, comme j'avais l'habitude de le faire. Mais... Je ne voulais même plus faire ça... Au fond de moi je savais que ça ne changerait rien... Et puis, je pourrais toujours essayer plus tard... Quand j'en aurais de nouveau envie. J'étais jeune, j'allais bien finir par ne plus pouvoir tenir malgré ma pseudo dépression débile qui n'avait aucune raison d'être, et aller me réfugier dans les bras d'un inconnu pour quelques nuits... Mais pas maintenant... Maintenant, je voulais juste oublier. Peut-être m'amuser à activer mon pouvoir et plonger un doigt dans le bain, ou sortir dehors un soir d'orage... Ça aurait pu me tuer... Mais il y avait toujours possibilité que je survive, et que ça me donne un coup de fouet. Bon certes... J'avais peur de l'orage... Mais pas de l'eau.

Enfin... Je n'avais pas envie de mourir d'un autre côté... Pas encore... Je n'allais peut-être pas risquer ma vie tout de suite... J'avais mieux à faire... Enfin... Je n'avais pas grand chose à faire à vrai dire... J'étais tout seul. Je n'avais pas d'ami, plus de famille... Je commençais sérieusement à envisager l'adoption de 5 ou 6 chatons pour jouer avec eux... Et augmenter le nombre d'un ou deux chaque mois... Quelle ironie de finir vieille fille avec ses chats. Les chats étaient gentils et pas compliqués au moins. Mais bon... D'un autre côté, ils étaient si fragiles... Je risquais de leur faire du mal si je me laissais dépasser par des émotions parasites, ou lorsque l'orage serait de sortie... Même simplement en les caressant. J'avais le corps chargé d'un peu plus d'électricité que la moyenne des gens. Rien que le fait de caresser leurs poils devait produire de l'électricité... Non, je n'allais pas acheter des chats... Peut-être un poisson rouge, mais je ne devrais pas tremper le doigt dans l'aquarium au risque de faire du poisson frit... C'était un peu triste... Au final je pense que j'allais simplement rester seul avec mon casque sur les oreilles et ma musique. Et oublier... Oublier... Au moins, l'avantage de mon pouvoir, c'est que je n'avais pas besoin de recharger mon MP3, il suffisait que je le touche pour qu'il se recharge. Et pour que je me décharge un peu de mon électricité.

Je vissai mon casque sur ma tête et attrapai mon MP3. Une bonne séance musique et je serais peut-être d'attaque... J'appuyai sur le bouton ON/OFF. Rien... Je réessayai, activant mon pouvoir. Toujours rien... J'avais même réussi à briser un foutu appareil... ? J'étais sûrement maudit par un dieu qui se foutait bien de ma gueule en ce moment même... Connard... Je fusillai du regard mon plafond. Geste tout à fait inutile, mais imaginons qu'il y ait vraiment un connard de dieu pour faire ça... J'allais le lui faire payer à ce putain de... *DING DONG* Je sursautai brusquement. Oh merde, c'était le dieu qui m'avait entendu et qui venait me foutre un coup de pied au cul ? Non... Eren arrêtes donc de divaguer cinq minutes... Bon... Si ce n'était pas un dieu... Je ne voyais personne... Je ne connaissais personne... Si c'était un vendeur au porte-à-porte je crois que j'allais lui foutre un coup de jus entre les deux yeux pour me défouler. Il m'avait interrompu en plein délire. On pouvait même pas être tranquille...

Je me levai en grognant et allai ouvrir la porte, trainant des pieds, les cheveux en pétard dressés sur ma tête. Je devrais peut-être me coiffer avant d'ouvrir... Non, de toute façon j'allais juste envoyer chier l'intrus et repartir... Me coucher, tiens. Ouais, ça me paraissait être un bon programme... J'ouvris la porte.

... Une chose bien plus flippante que l'orage apparut... L'homme que je voulais oublier... L'homme dont je n'étais absolument pas amoureux. Même pas en rêve... Jamais... Oh mon... Marie Sainte Mère de Dieu...

Je me rendis compte que j'avais pensé ça à voix haute et fixai un instant l'homme en face de moi avant de refermer la porte d'un violent coup, m'adossant à elle, une main plaquée sur cette saleté de bouche. Je respirais comme un coureur de marathon mais...

Merde... Qu'est ce qu'Enrique venait faire chez moi...

HRP:

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« Je vais t'exploser gamin... »

Enrique vit le garçon lui ouvrir, mais l'expression que ce dernier afficha n'eut rien pour lui plaire. Les yeux qui s'agrandisse, le teint blêmissant peu à peu... Ça aurait été mentir de dire qu'il ne se senti pas profondément blessé à le voir agir ainsi. Ses doigts se resserrent sur sa canne lorsqu'il entendit sa voix.

« Oh mon... Marie Sainte Mère de Dieu... »

Eren referma brusquement la porte devant l'homme qui ne put s'empêcher de serrer les dents. La rage bouillonnait en lui... Mais c'était plus que ça. C'était plus qu'une envie de pousser une gueulante pour s'être fait refermer au nez. Son regard restait figé sur la porte, la regardant les yeux brillant, plus blessé que jamais. Il n'avait plus personne dans sa vie, il n'accordait que peu d'importance à son entourage et préféré rester loin de toute possibilité d'amitié. En ce monde, il ne lui restait qu'un seul lien, un lien qu'il chérissait secrètement et qu'il n'aurait jamais avoué pour rien au monde. C'était leurs moments à eux deux. Le jeune homme était insupportable, ses cheveux brun et son adorable minois n'avait rien à envier à personne et son physique plutôt avantageux lui avait surement fait avoir la grosse tête au point qu'il tentait désespérément de posséder un grand nombre de conquête. Cependant, Enrique aimait bien ce garçon et ce qu'il était, même s'il était agaçant, il n'était plus seul avec lui et au fond, ça ne restait qu'une rigolade de gamin.

L'homme fini par froncer les sourcils, cette fois-ci furieux. Bien qu'il n'avait pas entendu le bruit de la serrure qu'on aurait refermé, il n'avait aucune envie d'être doux. D'un violent coup de pied, il défonça la porte en foudroyant du regard quiconque se serait trouvé sur son chemin. Il se trouva que le jeune homme état non loin de là et il rentra dans l'appartement, claquant la porte dont la serrure était foutu derrière lui. C'était ça d'énerver un Enrique sauvage ! Il n'avait aucune pitié, pas même pour ce gosse égoïste qui avait joué avec lui alors sans aucun scrupule ni doucement, il l'attrapa par le col, le plaquant contre le mur avant d'abattre son poing contre le mur, frôlant son visage. Il grimaça sous la douleur, regardant la paroi abimé et légèrement renfoncé par les os de ses doigts, il crut même percevoir quelques traces de sang, certainement une blessure causé par l'impact du choc. D'une voix grondante, il maintenait sa prise sur son col, le surplombant de sa grande taille en le dévisageant de colère.

« Surprise, c'est la merde qui vient te voir ! »

Enrique aurait du être plus doux, lui demander calmement ce qu'il se passait, pourquoi il l'évitait... Mais comment lui pardonner ? Il aurait pu être compréhensible, se retenir, mais il se sentait trahit, il était blessé et ne comprenait pas pourquoi. Pourquoi devait-il souffrir à cause d'un jeu qui s'était terminé sans un au revoir ? L'homme planta son regard dans les yeux de son interlocuteur, mais ce qui brillait dans ses prunelles était plus complexe qu'une simple haine, non, il ne cacherait pas sa déception, ni même sa tristesse.

« T'es vraiment... »

Une fois de plus, il serra les dents avant de lui donner un coup de poing en plein visage, contrôlant sa force de justesse pour ne pas massacrer son beau visage. Une fois le coup parti, il le relâcha, faisant un pas en arrière en posant sa main sur ses lèvres, cachant le bas de son visage. Lorsque Enrique reposa son regard sur lui, ce fut pour grogner... Ainsi que pour achever sa phrase.

« trop con...! »

Enrique recula de nouveau, s'adossant contre le mur derrière lui en soupirant de lassitude. Soudain, la fatigue reprit le dessus, vieillissant ses traits petit à petit, sa haine ne le quitta pas, cependant sa fureur quant à elle fut moins présente, laissant place à un homme à l'apparence fragile. Il ne l'était pas, mais en cet instant, on aurait pu croire qu'il aurait suffit de le pousser pour qu'il s'écroule à terre, raide mort. Il secoua la tête, ce n'était que par son âge qu'on pouvait émettre une telle hypothèse, dans un moment plus propice à son bien être, il serait redevenu le fier policier qui traqué les criminels, il aurait pu lui faire face avec classe et dignité en le toisant du regard... Et c'est ce qu'il fini par faire, se redresser pour le regarder comme un adulte, comme une personne responsable, possédant un minimum d'intelligence.

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Qu'on me foute la paix...

Feat Enrique Master

J'avais fermé la porte par réflexe, tellement surpris que j'en étais terrifié. Mon dieu, je n'étais pas préparé à le voir !! Qu'est ce que je pouvais dire ? Je ne voulais pas le voir, je ne voulais pas me retrouver face à face avec lui. Je ne voulais pas que... Cette chose que je ne voulais pas prenne plus d'ampleur. Une petite voix au fond de moi me disait d'ouvrir la porte, d'attirer Enrique à moi et de me blottir dans ses bras. Je me serais mis des gifles... Jamais je n'apprendrais... De toute manière je n'ouvrirais pas cette porte, je me le refusais. Enrique repartirait et me laisserait seul, de toute façon il avait bien mieux à faire que rester planter devant une porte à attendre un gosse. Je n'aurais pas cru si bien dire...

Je fus brusquement projeté en avant et poussai un cri surpris en manquant me rétamer par terre, trébuchant dans le vide avant de me rattraper. Je me retournai, les yeux grands ouverts. Oui, il avait mieux à faire que de m'attendre... Il avait carrément défoncé la porte... Mon dieu... Il avait défoncé ma porte ??? Je m'apprêtais à l'engueuler alors qu'il claquait la porte brusquement derrière lui, mais il m'attrapa brusquement par le col et me plaqua contre un mur. Les yeux grands ouverts, je fixai son visage furieux avant de fermer les yeux, en attente du coup qui venait avec son poing levé. C'est pas vrai j'allais me faire démolir la gueule et je réagissais même pas... J'étais trop surpris, trop terrifié, trop d'informations arrivaient en même temps dans ma tête et je n'arrivais pas à les trier. Je sentis un souffle puissant contre ma joue, un impact prêt de mon oreille. Je m'étais attendu à un grand coup dans la tête et une douleur sourde. Je restai sans bouger un instant, gardant les yeux fermés puis ouvris un œil. Il avait frappé à côté... Non, je ne lui dirais pas merci, mais c'était mieux que le mur se soit fait frappé, vu le bruit que son poing avait fait en percutant le mur. J'imaginais même pas la tronche que j'aurais eu après. Je fixai Enrique, le coeur battant à toute allure, la respiration haletante. Et là, un quelconque sentiment n'y était pour rien. Enfin... Peut-être un peu au fond, mais il était plus juste de dire que j'avais simplement peur. Pas que j'aurais aimé avouer une de ces deux options. Toujours était-il que j'étais plaqué contre le mur, sans défense, figé, surplombé d'Enrique, qui lui n'avait sûrement pas de problèmes pour rester fixé sur un seul but. Celui de me casser la gueule, vu sa tête et le son grave et rauque de colère de sa voix. Puis d'ailleurs... Pourquoi il était comme ça ? Ça ne pouvait quand même pas être simplement parce que je lui avais claqué la porte au nez... Je l'avais taquiné plein de fois et il ne s'était jamais vraiment énervé...

« Surprise, c'est la merde qui vient te voir ! »

La merde ? Pourquoi s'appelait t-il comme ça... ? Même si il avait dit ça pour être sarcastique, je ne l'avais jamais traité comme un moins que rien ou une merde, alors je ne voyais tout simplement pas... Et sérieusement, il me faisait peur... Ses yeux étaient brûlants, mais pas de ce genre de brûlure agréable et séduisante. Non, c'était comme le feu ardent d'une colère non-maitrisée. Et je ne savais toujours pas pourquoi il était comme ça. Je n'avais rien fais, je le laissais même tranquille maintenant... Et lui il venait me chercher. Il venait me perturber avec son beau visage, ses yeux ardents, son corps chaud... C'était pas le moment de penser à ça !! J'étais sur le point de me faire tabasser sans savoir pourquoi... Je me serais mis des gifles... Je clignai des yeux. C'était sûrement la peur qui me faisait croire que j'avais une chance d'échapper à cette fureur brûlante, mais je croyais voir autre chose que de la colère au fond des yeux d'Enrique. Comme... Un voile...

« T'es vraiment... »

Je ne vis pas le coup venir cette fois-ci, trop concentré sur ses yeux, et je n'eus pas le temps de m'assurer de ce que je voyais avant de me prendre un coup de poing en pleine tête. Je me cognai contre le mur sous le coup et étouffai un gémissement de douleur, me tenant la bouche en m'affalant par terre, sonné de m'être pris un choc des deux côtés de la tête. J'entendis à peine la fin de sa phrase et secouai la tête en grimaçant, crachant un peu de sang. L'intérieur de ma joue s'était ouvert avec son coup, et j'avais les lèvres fendues. Je fusillai Enrique du regard. Peu importait ces stupides sentiments que je pouvais bien avoir pour lui ! Il venait chez moi, démolissait ma porte et me frappait sans aucune raison !! Putain, j'allais pas me laisser faire ! Il avait beau être plus vieux, et j'avais beau... J'allais le frapper si il le fallait ! Je me redressai en me tenant au mur, toujours un peu dans les vapes, et secouai la tête en le regardant. Le voile qui s'était installé dans ses yeux avait disparu, et je me mis à penser que ça devait sûrement n'être qu'une illusion. Il me regardait d'un air adulte, responsable. J'aurais presque pu retrouver mes réflexes d'adolescent rebelle sous ce regard. Mais merde ! J'étais adulte aussi, et même si il avait je sais pas combien d'années de plus que moi, je n'allais pas me laisser faire, accepter qu'il me frappe sans aucune raison, comme un gosse aurait laissé son père le frapper sans savoir quelle bêtise il avait commit. Je restai adossé au mur pour me soutenir, autant physiquement que moralement. J'allais faire comme le mur. Même si je m'étais fais frapper, il était hors de question que je plis sans connaître la raison. Que ce soit devant l'homme que - Autant le dire - j'aimais, ou devant un inconnu.

- Non mais ça va pas ?? Pourquoi t'as démolis ma porte ? Pourquoi tu m'as frappé ??

Je m'essuyai les lèvres avec le bas de mon t-shirt pour éviter de baver du sang en parlant. Je m'en foutais qu'il se salisse, de toute façon c'était juste un truc pour dormir. Et je m'étais vraiment salement ouvert l'intérieur de la joue. Je devais avaler du sang pour pouvoir continuer à parler. Il allait me le payer ce salopard de connard... J'oubliai la tristesse qui restait au fond de moi, la tristesse de me faire traiter comme ça par l'homme que j'aimais alors que je ne faisais rien de mal.

- Je peux savoir ce que j'ai fais pour que tu fasses ça ?? Je t'ai rien fais ! Je te laisse tranquille depuis un moment, je te fais plus chier ! Alors expliques moi pourquoi tu me fais ça !!

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« Je vais t'exploser gamin... »

Eren se releva maladroitement mais l'adulte ne vint pas l'aider, il se contentait de le regarder avec maturité, camouflant ses vrai sentiments. Pourquoi les lui auraient-ils montré, lui qui n'avait fait que jouer avec un vieillard ? Pourtant, Enrique ne pu s'empêcher d'avoir quelques remords à voir son état... Bien qu'une petite voix en son fort intérieur lui murmurait qu'il l'avait bien mérité.

« Non mais ça va pas ?? Pourquoi t'as démolis ma porte ? Pourquoi tu m'as frappé ?? »

Ce fut Enrique qui s'énerva de nouveau, fronçant les sourcils en serrant les poings. Il était difficile de se contenir lorsqu'un idiot venait pleurnicher sur son sort en demandant pourquoi on abattait sa haine sur lui après avoir fait le con. Oui, même s'il ne faisait pas son pauvre malheureux, le policier ne le voyait que comme ça. Il demandait des choses dont il connaissait parfaitement la raison, à moins que le jeu qu'il avait créé était si ennuyant qu'il n'en voyait pas même la peine de s'en rappeler. Cette idée le fit gronder plus fort et il du planter ses ongles dan s sa paume pour se retenir de lui envoyer une deuxième droite. Le jeune homme s'essuya sur son T-shirt et Enrique réprima un frisson de dégout. Le sang ne l'effrayait pas... Mais voir Eren ainsi le déstabilisé... Tout autant que ça le gêné sans savoir pourquoi.

« Je peux savoir ce que j'ai fais pour que tu fasses ça ?? Je t'ai rien fais ! Je te laisse tranquille depuis un moment, je te fais plus chier ! Alors expliques moi pourquoi tu me fais ça !! »

Enrique pouffa de rire, un rire jaune. Il lui jeta un regard dédaigneux, s'adossant de nouveau contre le mur en croisant les bras sur son torse. Alors c'était comme ça ? C'était ainsi que Eren visualisé la chose ? Il y avait mieux comme argument tout de même. L'homme aurait pu le frapper de nouveau puis abandonner un zombie dans le salon, il aurait pu tenté de l'écraser pour qu'il ne joue plus jamais avec les sentiments de quelqu'un. Pourquoi est-ce qu'il ne le fit pas ? Il n'aurait su répondre. Ce que désirait vraiment Enrique, c'était de partir et d'oublier toute cette histoire, de l'oublier lui aussi et de reprendre une vie normal, celle qu'il avait toujours eu depuis que son compagnon avait été enfermé. Tout comme il n'avait pas frappé le garçon, il ne parti pas non plus. Peut-être parce qu'au fond... Enrique voulait plus que cette vie, s'il partait, tout serait fini... Et tout le monde savait que le policier n'abandonnai jamais sans avoir essayé, et sa mission aujourd'hui, c'était de récupérer l'adolescent.

« Oh, alors tu va me dire que c'est par sympathie à mon égard que tu es parti du jour au lendemain ? Ne devrais-tu pas plutôt dire la vérité, Eren ? »

Il avait prononçait son nom d'une voix presque suave et masculine... Mais aussi avec dureté, plantant ses yeux rouge dans ses prunelles bleu. Dans un film, ce serait le bien contre le mal, mais ici, c'était le mal qui tentait d'accomplir un bon acte. Enrique enfonça ses mains dans ses poches, se redressant en faisant quelques pas vers lui, sortant une de ses mains de sa cachette pour attraper son menton, rapprochant dangereusement son visage du sien, quelques centimètres les séparant à peine. À cette distance, l'adulte ne pu que contempler avec étonnement ses pupilles, les trouvant remarquablement belle, mais la situation dans laquelle ils étaient le fit reporter son attention sur sa fureur.

« Pourquoi ne pas simplement avouer que tu t'es lassé d'un vieil homme qui a refusé de s'offrir à toi ? C'est pathétique Eren. On ne joue pas avec les gens. »

Il le relâcha, détournant la tête pour fixer la porte d'entrée. Voilà... Il voulait partir maintenant, il ne voulait pas l'entendre dire ces mots.

« J'espère au moins que je t'ai bien amusé...! »

Enrique était con, plus con que n'importe qui. Il avait eu confiance en lui et Eren... Ne se souvenait pas même de ce qu'il avait fait. Partir avait été normal pour lui, c'était compréhensif après tout. Pourquoi se serait-il souvenu d'un vieillard avec toutes les conquêtes qu'il avait pu avoir ? Il fallait rester réaliste. Mais la réalité était blessante et Enrique se demanda pour une fois, pourquoi est-ce qu'il ne pouvait pas simplement feindre de ne pas s'en rendre compte. Il se demanda pourquoi il devait tant être touché par l'isolement soudain, et la perte de son camarade.

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Qu'on me foute la paix...

Feat Enrique Master

Enrique se mit à rire d'un air presque méprisant. Je pouvais savoir ce que j'avais dis de drôle ? Je commençais à vraiment être énervé là... Premièrement, il démolissait ma porte, deuxièmement il me frappait sans aucune raison, et troisièmement il se foutait de ma gueule... Et j'étais amoureux d'un tel connard ?? Putain, ça ne faisait que confirmer ce que je pensais, l'amour n'était qu'un poison... Je lui rendis son air dédaigneux, blessé. J'allais me faire avoir jusqu'au bout, j'étais vraiment qu'un sombre crétin. Comment je pouvais tomber amoureux de mecs comme ça... Et après les gens s'étonnaient que je reste seul et frivole, à chercher à droite à gauche des histoires sans lendemain. Au moins je ne me liais pas sentimentalement, et il n'y avait ni souffrance, ni problèmes. Les avantages sans les inconvénients.

« Oh, alors tu va me dire que c'est par sympathie à mon égard que tu es parti du jour au lendemain ? Ne devrais-tu pas plutôt dire la vérité, Eren ? »

Je frissonnai lorsqu'il prononça mon nom. Je me serais mis des gifles pour me faire reprendre mes esprits. Mais bon apparemment il faudrait que je me blesse jusqu'à l'os et que je gagne une cicatrice douloureuse pour apprendre la leçon. Comme si Enrique avait lu dans mes pensées, il s'approcha de moi lentement, ses yeux me transperçant. J'avais la pas si désagréable impression d'être une proie cible d'un fauve. Il m'attrapa par le menton de force et je le regardai avec colère, les sourcils froncés. Pourtant son visage à simplement quelques centimètres du mien me donnait des envies bien précises. Merde j'avais envie de l'embrasser... Le pire, c'est que je connaissais le goût de ses lèvres... Il m'avait même sucé, alors je connaissais parfaitement les sensations qu'elles pouvaient me donner... Quelle torture... Si ça n'avait pas été Enrique, et que je n'avais pas été amoureux... Je lui aurais déjà mis la main au cul avant d'échanger les positions pour me faire son cul... Mais c'était tout simplement hors de question. Sa belle voix grave me ramena à peine à la réalité, et je me rendis compte que je n'avais même pas fais attention à ce qu'il m'avait dit.

« Pourquoi ne pas simplement avouer que tu t'es lassé d'un vieil homme qui a refusé de s'offrir à toi ? C'est pathétique Eren. On ne joue pas avec les gens. »

Il me relâcha et je le regardai d'un air furieux. Il se foutait de moi... Il croyait que j'étais parti pourquoi ?? Il me prenait vraiment pour un minable !! J'avais insisté comme un fou sans jamais me lasser, et maintenant que je partais parce que je ne voulais plus jouer avec lui, il venait m'accuser de ça ? Et en plus en me grondant presque comme un gosse ? J'avais envie de lui foutre la raclée de sa vie...

« J'espère au moins que je t'ai bien amusé...! »

Je grognai, et alors qu'il ne me regardait pas je lui rendis son coup sans me retenir, lui foutant un coup de poing en pleine poire. C'était vraiment qu'un connard !! Je le regardai d'un air furieux et blessé.

- Non mais pour qui tu te prends !! Tu débarques chez moi, tu me frappes et tu m'engueules, et tu me sors ces conneries ?? Que je joue avec toi ? Que je m'amuse ?! Tu te fous de la gueule du monde ?? Déjà de quel droit tu te permets de défoncer ma porte et de m'en coller une sans raison valable ?? Si ma tête te revient pas, pas besoin de t'inventer des excuses de minable !!

Je lui balançai un objet dessus, mais en visant exprès juste à côté pour ne pas le toucher. Je ne voulais pas le blesser, même si c'était qu'un con.

- Si t'avais une seule raison pour faire ça, c'était parce que j'avais joué avec toi avant !! Et encore, j'ai jamais rien promis de plus que quelque chose de sexuel, donc je n'ai jamais joué avec toi, tout était clair dès le début !! Alors je sais pas pourquoi tu fais ton malheureux trahi par son homme, mais je t'ai jamais fais miroiter quoique ce soit !!

Je m'approchai à mon tour de lui et enfonçai mon doigt dans sa poitrine en tapant. Je sentais les larmes monter dangereusement. J'avais toujours eu ce problème, j'avais envie de pleurer lorsque la tension devenait trop grande. Ce n'était même pas une question de tristesse. Non, lorsque j'étais énervé je pleurais. Mais il était hors de question que je m'humilie devant ce mec. Il prendrait les yeux brillants pour un excès d'émotion, mais aucune larme ne coulerait.

- T'as aucun droit de me faire une leçon de morale, et de lever la main sur moi comme ça !! Et puis de quelle vérité tu parles ?? Je suis parti parce que je refuse ! Je refuse de devenir sérieux avec quelqu'un, de ressentir quelque chose pour quelqu'un ! Je refuse d'être vulnérable ! Et c'est pas toi qui vas me rendre comme ça !! Je deviendrai pas faible à cause de toi !!

Je n'avais pas senti les larmes déborder, et je les essuyai rageusement en repoussant Enrique.

>CODAGE by Liliebia sur Epicode

« Je vais t'exploser gamin... »

Enrique ne reprit pas la parole mais rapidement, il sentit le poing de son interlocuteur le frapper en plein visage, titubant en arrière avant de se cogner contre le mur. Non, il ne s'y était pas attendu, du moins, pas maintenant. Il avait pensé à la possibilité de se faire frapper une fois la porte défoncée, mais à cet instant précis... Non, il n'avait pas pensé un seul instant qu'ils allaient devoir se battre.

« Non mais pour qui tu te prends !! Tu débarques chez moi, tu me frappes et tu m'engueules, et tu me sors ces conneries ?? Que je joue avec toi ? Que je m'amuse ?! Tu te fous de la gueule du monde ?? Déjà de quel droit tu te permets de défoncer ma porte et de m'en coller une sans raison valable ?? Si ma tête te revient pas, pas besoin de t'inventer des excuses de minable !! »

Enrique grogna, s'apprêtant à riposter. Qui de eux deux avait cherché une excuse ? Ce n'était certainement pas l'adulte, mais plutôt ce sale gosse hypocrite ! Peu à peu, la sympathie qu'il réprouva à son égard se changea en haine, il maudissait ce type, ne jurait plus que de partir et de ne jamais le revoir. Qu'importe qu'il ne revoit pas ses yeux d'un magnifique bleu, qu'importe qu'il ne revoit pas son insupportable sourire lorsqu'il s'amusait à lui tourner autour. Ils n'étaient rien l'un pour l'autre, et le policier venait de comprendre, prenant ses mots de plein fouet qu'ils n'avaient même jamais été amis. Malgré la colère, il ne bougea pas lorsque l'objet failli le percuter, il ne prit pas non plus la peine de lui dire qu'il visait extrêmement mal.

« Si t'avais une seule raison pour faire ça, c'était parce que j'avais joué avec toi avant !! Et encore, j'ai jamais rien promis de plus que quelque chose de sexuel, donc je n'ai jamais joué avec toi, tout était clair dès le début !! Alors je sais pas pourquoi tu fais ton malheureux trahi par son homme, mais je t'ai jamais fais miroiter quoique ce soit !! »

Enrique ne fit aucun geste lorsque ce dernier se rapprocha de nouveau, tapant son torse d'un doigt comme l'aurait fait n'importe quelle femme énervait. Oui, il avait déjà vu grand nombre de "femelles" faire ce geste à leur mâle en leur reprochant un geste, ça se terminait d'ailleurs généralement avec la demoiselle qui tournait les talons et partait en laissant son homme derrière elle. Seulement, ici, il n'y avait aucune femme et aucun couple, quel qu'il soit. Faiblement, il planta ses yeux las dans les siens, observant l'humidité au coin de ses paupières. L'adulte était fatigué, s'ils étaient amis, ou même de simplement compagnon de route, il l'aurait prit dans ses bras, sans aucune raison, juste pour lui même. Mais tout était différent ici, alors il se contenta de regarder ce jeune homme qu'il détestait maintenant, pour lequel il n'avait plus aucune estime. Ce n'était qu'un con, un sale gamin prétentieux qui essayait de retourner la situation à son avantage.

« T'as aucun droit de me faire une leçon de morale, et de lever la main sur moi comme ça !! Et puis de quelle vérité tu parles ?? Je suis parti parce que je refuse ! Je refuse de devenir sérieux avec quelqu'un, de ressentir quelque chose pour quelqu'un ! Je refuse d'être vulnérable ! Et c'est pas toi qui vas me rendre comme ça !! Je deviendrai pas faible à cause de toi !! »

Enrique aurait pu se rendre compte du double sens de ses phrases, mais il n'y réfléchissait pas, il n'en avait pas envie. Il allait se redresser, après avoir été de nouveau repoussé contre le mur, il allait l'oublier et lui dire que ça n'avait plus aucune importance. L'adulte ouvrit les lèvres en le regardant dans les yeux, pour mettre un terme à tout ça. Il en avait marre de se battre, les relations n'apportait rien de bon, comment avait-il pu l'oublier ? Il avait pourtant apprit de Frédéric, il se souvenait de ce qu'il c'était passé... Et même si Eren pleurait, il couperait les ponts, car après tout, il n'en avait rien à faire, s'il pleurait en ce moment même, c'était juste de frustration, ou peut-être même une comédie.

« Je voulais seulement restait avec toi... »

Non, ses mots n'avaient pas pu être ceux qu'il avait prévu. Tout comme son regard n'avait pas été dur et sévère, mais faible et lasse, empreint d'une certaine peine de devoir être séparé de celui qu'il avait vu comme un ami proche. Plus encore, parce qu'en vérité... Eren était son protégé, il aurait tout fait pour le voir s'épanouir et le voir s'en sortir. Il avait eu un sentiment protecteur à son égard, et c'est pourquoi il était si blessé. Sa voix avait été faible, se limitant à un simple murmure qui s'était brisé sur la fin. Il ne pouvait le détester, même si la colère l'avait fait penser que ce n'était qu'un abruti égoïste et égocentrique... Il ne le détestait pas. Sa main vint caresser délicatement sa joue, s'ouvrant pour poser sa paume sur cette dernière avant que son pouce essuie le passage humide d'une de ses larmes de colère. Un sourire, bien que triste et fatigué, se dessina sur ses lèvres, même à peine visible, il était bien là. Puis, il se craquela, redevenant une mine de chien battu, un visage qui ne l'avait pas défiguré depuis de nombreuses années. Il retira sa main et malgré sa haine, il ne put que se résoudre à prononcer ces trois mots.

« Je suis désolé... »

Pourquoi s'excusait-il ? Pour tout, et pour rien. Le policier se redressa de son mur et le contourna. C'était un adieux, parce qu'il avait tenté, et il avait échoué... Mais que c'était douloureux de se faire transpercer par le poignard de la réalité.

C O D A G E P A R @G A K I. S U R E P IC O D E

» Eren Selto, Duracell Man
» Eren Selto, Poker Face !
» Dégage gamin ![PV Alan West]
» ou vais-je dormir?
» Je ne vais quand même pas dormir dans le hall ! Si...?