Entrez dans un pensionnat un peu fou ou se côtoient des humains aux pouvoirs étranges... Hentai / Yaoi / Yuri accepté.
 
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé]

Aller en bas 
2 participants
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Floyd West
Bibliothécaire
Bibliothécaire
Floyd West


Messages : 175
Réputation : 0
Date d'inscription : 25/08/2012
Age : 28

Carte d'étudiant
Age:: 29 ans
Pouvoir: Passe-Muraille.
Titre: Aucun

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé]   Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 EmptyJeu 13 Juin - 18:04



Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici...
♠ Quand on ne sait plus quoi faire, même si on s'appelle West

   
   
 
Feat
Edward James
... ▬ [NC-16]
...

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Kabura11


J'étais bien. Je me sentais flotter... Flotter dans un univers tout doux et chaud... Confortable et réconfortant... Une odeur emplissait mon nez et cet univers, le rendant encore plus magnifique. Je n'aurais pu décrire ce qui m'entourait exactement, c'était trop vague. Je voyais juste du blanc partout, rayonnant, pur, cotonneux, éclatant. Une douce musique résonnait à mes oreilles, comme une litanie mélodieuse, une rythme reposant. Quelque chose de tout simplement beau...

- Je t'aime... Je t'aime... Je t'aime...

Je me fondis un peu plus dans tout ce blanc, me laissant bercer comme un bébé. C'était ce genre de chose, ce genre de sensations que je ne connaissais que trop peu dans ma vie, et que j'avais pourtant tellement envie de goûter à ça, d'y avoir le droit tous les jours de ma vie. De tout faire, absolument tout pour garder cette sensation prêt de moi. Je ne voulais pas bouger. Alors que je me blottissais un peu plus dans cette blancheur cotonneuse, je la sentis s'éloigner doucement, alors que l'univers semblait s'assombrir, que l'atmosphère s'assombrissait, que l'odeur disparaissait... Même la musique avait disparue. Je me sentais perdu, abandonné, j'avais froid... La seule chose que je ressentais était comme une odeur de trahison et de tristesse qui flottait, accompagnée d'un doré malsain... Ma respiration s’accéléra d'un coup, j'étais stressé, mal à l'aise, apeuré. Je voulais que la lumière, la chaleur, l'odeur reviennent. Je voulais rester dedans. Je tendis les bras vers la blancheur, essayant de l'attraper.

- Non... Non... Pars pas...

Je me réveillai d'un coup, en sueur, les yeux hagards, les pupilles dilatées par mon rêve. Je ne savais pas où j'étais, j'étais totalement désorienté. Je savais juste qu'on était le matin, par rapport à la lumière. Pas moyen de reconnaître la pièce, ou même seulement de me rappeler comment j'étais arrivé. La soirée d'hier était plongée dans un nuage cotonneux, impossible de l'en dépêtrer. Je clignai des yeux plusieurs fois, avant de réaliser que j'étais contre quelque chose de chaud. Je tournai la tête et restai sans bouger, totalement perplexe. J'étais... Dans les bras d'Edward James. Oui, cet Edward James. Mon collègue allergique aux hommes... Et je le serrai moi même avec force. Je ne comprenais pour ainsi dire... Pas du tout. Mais je me sentais quand même bien. Et étrange. C'était donc de lui que venait cette odeur dans mon rêve. Inconsciemment je collai mon nez sur sa joue, reniflant doucement. Puis je me reculai un peu, fronçant les sourcils. Qu'est ce que je faisais, là... Quelque chose bougea sur mes jambes et je tournai la tête. Une petite boule de poils noire gesticulai entre Edward et moi, roulant sur la couverture qui nous recouvrait. Vu que je ne comprenais toujours pas exactement ce que je faisais là, je relâchai doucement Edward et sortis de ses bras pour me redresser en souriant, voulant attraper le chaton pour le caresser. Mon sourire disparu d'un coup. Je ressentis une vive douleur au niveau des fesses. Ça faisait un mal de chien... Grimaçant, je tendis la mains pour repérer ce qui n'allait pas. Je me figeai en fronçant les sourcils. J'étais nu sous la couverture... Ou c'est moi qui rêvais... Je soulevai la couverture et regardai. Oui. J'étais nu. Et Edward aussi manifestement... Mon cerveau, quoi qu’encore un peu groggy, fit tout de suite la liaison entre la vive douleur que j'avais ressenti et la situation dans laquelle j'étais. Je restai sans bouger un long moment, bouche bée, clignant des yeux par intermittence.

- Oh mon dieu... Qu'est ce qui s'est passé hier...

Assis sur le canapé à côté d'Edward, la tête penchée en avant, je me massai le front plusieurs fois, les sourcils froncés, essayant de me rappeler ma journée d'hier. J'avais bu... A cause de Yuki... Je n'eus qu'un petit pincement au coeur en pensant à lui, moins douloureux que ce que j'aurais cru ressentir. Comme si je n'étais pas si blessé que je le croyais. Ou que j'avais guéris. Le reste de la soirée arriva par vague, un peu en vrac dans ma tête. Je relevai la tête en regardant le mur en face de moi.

- Nooooonnn... C'est pas vrai...

Je me retournai vers Edward, le contemplant de nouveau, totalement surpris. Je n'étais pas aussi en colère que j'aurais dû l'être, je le sentais. Mais... Mais... Alors là je ne comprenais... Rien. Je le regardai longtemps avec de grands yeux, éberlué. Edward m'avait... M'avait... Enculé ??? Je restai encore sans bouger, puis je posai ma main sur son épaule pour le secouer un peu et le réveiller.

- Edward James. Edward James. Réveille toi.

Je savais même pas ce que j'allais bien pouvoir lui dire quand il serait réveillé. Mais il fallait qu'il se réveille là. Et maintenant.


To be continued ...


© Never-Utopia

Revenir en haut Aller en bas
Edward James
Bibliothécaire
Bibliothécaire
Edward James


Messages : 230
Réputation : 0
Date d'inscription : 17/01/2013
Age : 27
Localisation : Dans ton cul !

Carte d'étudiant
Age:: 30 ans
Pouvoir: Changement du futur
Titre: Aucun

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé]   Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 EmptyJeu 13 Juin - 20:31

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 32gpg
Parce qu'on ne peut cacher ses sentiments indéfiniment...




Le rêve qui vint me hanter fut plus douloureux que ce que j'avais pensé. Après avoir partagé une telle nuit d'amour avec Floyd, j'avais cru que mes rêves seraient doux, tendre, une bulle de bonheur. C'est tout le contraire. J'avais au départ, imaginé le dégout de mon collègue à mon égard, je l'avais vu me repousser avec force, puis, Jeremy était venu l'aider, me faisais comprend que je n'avais pas le droit de le tromper... C'était idiot, il était en prison, loin de moi, nous n'avions plus rien à faire ensemble mais l'emprise qu'il exercé sur moi était encore présente. Je sentais la peur me tordre de douleur, j'aurais pu m'enfuir mais j'avais trop peur des coups qu'il me réserverait si j'osais désobéir, j'avais peur qu'il me tue, qu'il me viole... Ma plus grande crainte était que ce FLoyd de mes rêves voit cet odieux spectacle. De ses yeux de félin, ils nous contemplaient et je suppliais mon ancien partenaire de ne pas me toucher en la présence de mon bien-aimé. Un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres et il se pencha, agrippant mes cheveux pour me soulever tandis qu'une dizaine d'inconnu -tous masculins- venaient le rejoindre. Ce fut à ce moment précis que quelqu'un décida de me secouer, hors de cette prison de cauchemar et avec soulagement, je retrouvais le vrai monde.

Ça ne dura que quelques secondes bien entendu. Je clignais des yeux, regardant la personne présente à mes côtés, les paupières à demi ouverte. La lumière qui s'infiltrait parmi les rideaux me fis grimacé et je cachais ma tête sous la couverture pour me protéger de la lumière trop vive pour mes yeux endormi... Pourtant, ce terrifiant songe m'obligeais à m'agripper à l'homme à mes côtés et ma main tâtât le terrain jusqu'à rencontré le poignée de l'homme. Je le serrais alors, respirant bruyamment en recommençant à m'endormir. Je me bougeais légèrement avant que ma jambe ne rencontre celle de l'homme à mes côtés... Mon autre main valide quant à elle, toucha une autre chose, quelque chose de dénudé et de chaud... Une personne. Il fallu un instant avant que mon esprit ne fasse un "tilt" et je me relevais presque d'un bond, les yeux rond pour contempler avec effarement le bibliothécaire. À moitié encore sous la couverture, je clignais des yeux en regardant son visage, ses lèvres que j'avais dévoré la veille avec avidité... Et je lâchais un cri rauque en me recroquevillant au fond du canapé.

- Floyd ! Tu... Enfin... Vous êtes... Vous êtes ici...

Je secouais la tête en regardant le chat qui, lui même, nous contempler avec ses petites pupilles couleur fauve. Il se releva, miaulant en voyant qu'il avait attiré mon attention et vint se frotter à mon bras. Il ne fallu guère longtemps avant que Dyrk aboie en sautillant jusqu'à nous, posant ses grosses pattes sur le canapé. Je me relevais en levant la main, faisant mine que j'allais lui asséner une tape... Lorsque la couverture tomba... Je baissais les yeux, voyant ma virilité... Nu... Dépourvu de tout vêtement. J'attrapais une nouvelle fois la couverture pour me cacher dans un ultime effort, faisant tomber le minou au passage qui trébucha avant de se cogner à Floyd, en poussant un nouveau cri. Finalement, tout ce qui c'était passé la veille était bien réel et je ne pouvais y croire... Ce fut alors que je me rappelais de ce que je lui avais fais, je me mis à rougir violemment, posant ma main sur son épaule avec panique.

- Oh mon Dieu... Je... Je suis désolé ! Vous n'avez pas mal, oh mon Dieu... Qu'est-ce que j'ai fais...

Je regardais ma main posé sur lui avant de la retirer violemment, comme si ce simple geste avait été une brulure pour moi. À chaque fois que je le touchais, je le revoyais la veille, je le sentais se resserrer autour de moi et je l'entendais gémir sous moi... Je ne voulais pas... C'était ignoble, ce que je lui avais fais était monstrueux... Étais-je finalement réellement homosexuel ? C'était écœurant, je me donnais envie de vomir et très vite, mes rougeurs laissèrent la place à un teint livide en comprenant les conséquences de mes actes concernant Floyd mais aussi... Concernant mon orientation sexuelle...
Revenir en haut Aller en bas
Floyd West
Bibliothécaire
Bibliothécaire
Floyd West


Messages : 175
Réputation : 0
Date d'inscription : 25/08/2012
Age : 28

Carte d'étudiant
Age:: 29 ans
Pouvoir: Passe-Muraille.
Titre: Aucun

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé]   Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 EmptyDim 16 Juin - 0:12



Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici...
♠ Quand on ne sait plus quoi faire, même si on s'appelle West

   
   
 
Feat
Edward James
... ▬ [NC-16]
...

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Kabura12


Mon collègue sortit de l'inconscience. Enfin... En quelque sorte... Il ouvrit à peine les yeux avant de se cacher sous la couverture pour fuir la lumière. J'allais le secouer de nouveau pour qu'il se réveille définitivement mais je le vis glisser sa main jusqu'à la mienne. Il m'attrapa par le poignet et je sentis une de ses jambes glisser jusqu'aux miennes. Son autre main se posa sur ma taille dénudée par ma chemise ouverte. Je haussai un sourcil en le regardant faire, penchant entre l'énervement car il ne se levait pas et l'amusement de le voir comme ça. Je le trouvais déjà mignon d'habitude mais là il l'était encore plus. Il se releva d'un bond en ouvrant les yeux et je sursautai légèrement. Ah... Il avait l'air d'avoir reprit conscience... Il me regarda un instant en essayant de comprendre ce qu'il se passait et je le laissai se débrouiller seul, lui jetant un regard impassible. Il se blottit contre le dossier du canapé d'un coup, apeuré, comme si je l'avais brûlé.

- Floyd ! Tu... Enfin... Vous êtes... Vous êtes ici...

Je soupirai longuement. Non... Sans blague... Il devenait tout tremblant de peur devant moi alors que cette nuit encore il m'avait lui-même totalement soumis. Oui... Fallait bien l'avouer... Je me souvenais vaguement d'avoir pris du plaisir à me faire prendre par Edward. Certes... J'avais mal aujourd'hui mais... Ouais ça avait été bon quoi... Et puis... Malgré le fait que je n'ai pas été consentant... Pas techniquement... Ça avait été tellement plus... Tendre que ce que je pensais. Plus doux que toutes les expériences que j'avais jamais eu. Edward secouait la tête comme si il essayait de refuser la réalité. Lorsque les animaux que j'avais vu hier commencèrent à s'agiter, mon collègue concentra son attention sur eux. Il se leva quand un chien au pelage gris foncé posa ses pattes sur le canapé pour le menacer d'une main tendue et se retrouva nu, sans la couverture qui était restée sur moi. Je fixai mon attention sur ses hanches et ses fesses éclairées par le soleil qui passait par les fenêtres et frissonnai doucement... Il était quand même très beau... Même très sexy... Sa peau blanche était vraiment magnifique... Ça m'aurait presque excité si je n'avais pas été dans ce contexte. Edward se rendit compte de son erreur et tira brusquement la couverture à lui pour se couvrir. Je la retins d'une main pour qu'elle ne tombe pas dans son élan et me découvre à mon tour. Par la même occasion, je rattrapai le petit chat noir qui était tombé et le pris dans mes bras, lui caressant la tête doucement pour le calmer. Edward me fit de nouveau sursauter en posant brusquement sa main sur mon épaule à moitié dénudée, le visage rouge.

- Oh mon Dieu... Je... Je suis désolé ! Vous n'avez pas mal, oh mon Dieu... Qu'est-ce que j'ai fais...

Il la retira d'un coup, son geste identique à sa fuite un peu plus tôt et ses mignonnes rougeurs laissèrent place à un teint livide. Je haussai un sourcil puis soupirai de nouveau en grattouillant le menton du chaton machinalement.

- Je pense qu'à ce niveau là, ce n'est plus la peine de se vouvoyer, Edward...

J'essayai de me rassoir pour me lever ensuite mais je grimaçai en sentant de plus belle la douleur et me laissai retomber lourdement en grognant, le chat sur mon torse. Je soupirai de nouveau longuement, les yeux fermés puis je fixai le plafond en essayant de recadrer mes pensées. Bon... J'avais techniquement été violé... Mais j'étais entré sans permission chez lui. En plus j'en avais retiré un plaisir nouveau que je ne pouvais renier. Et plus que tout... Je fronçai les sourcils en repensant à la raison de tout ce beau bordel. Yuki. J'avais été totalement démoli. Vraiment. Au point de m'être bourré et d'avoir été pris par un collègue de travail. Et d'avoir été dépucelé par la même occasion. Mais aujourd'hui... Rien... Enfin si... J'étais toujours triste, je me sentais toujours trahis... Mais... Ce n'était plus aussi grave... Comme si la blessure cicatrisait doucement. Ça grattait un peu et ça faisait encore mal mais ce n'était plus insupportable. Et... C'était un peu stupide à dire, mais je n'aimais pas me mentir à moi-même... Je pensais bien que c'était à cause d'Edward. Je le regardai intensément, un peu perdu, la joue posée sur le canapé, réfléchissant. Je passai au passage la langue sur ma lèvre inférieure et recueilli un goût de sang. C'est vrai... Il m'avait mordu hier. Je frissonnai doucement en m'en rappelant. Cette nuit avait été à la fois... Si sauvage et si douce. J'avais baigné dans les plaisirs charnels tout en me plongeant dans une douceur que je n'avais jamais, au grand jamais ressenti. J'avais déjà été doux avec des animaux ou des enfants, ou même mon frère. Mais jamais je n'avais reçu autant de tendresse de la part de quelqu'un. Je m'en sentais... Comme béni. Privilégié. Rassuré. Sécurisé. C'était bon... Je me mordillai la lèvre en continuant de fixer Edward d'un air troublé, entamant de nouveau ma blessure. Il était vraiment beau... Je me rappelais de sa tenue d'hier, absolument... Ravissante. Et encore maintenant, tout débraillé avec sa couverture, il était beau. Et... Je fronçai les sourcils, essayant de me dépêtrer dans mes pensées, sans vraiment de succès. J'avais juste l'impression qu'il s'était passé un truc cette nuit. En tout cas, aussi bizarre que ça pouvait être, surtout venant de moi, je ne lui en voulais pas pour ce qui s'était passé. J'avais même l'envie de lui dire merci... Sans savoir vraiment pourquoi. Je soupirai de nouveau et, parce qu'il fallait quand même que je la pose, j'énonçai ma question.

- Ed... Ce surnom m'était venu tout naturellement et je frissonnai imperceptiblement. Pourquoi tu as fais ça ? J'aimerais savoir...

Ma voix n'avait été ni énervée, ni menaçante, ni défiante, ni brusque. Elle avait été calme, curieuse, douce. Je n'étais même pas énervé. C'était ridicule. Mais c'était vrai.


To be continued ...


© Never-Utopia

Revenir en haut Aller en bas
Edward James
Bibliothécaire
Bibliothécaire
Edward James


Messages : 230
Réputation : 0
Date d'inscription : 17/01/2013
Age : 27
Localisation : Dans ton cul !

Carte d'étudiant
Age:: 30 ans
Pouvoir: Changement du futur
Titre: Aucun

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé]   Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 EmptyLun 17 Juin - 21:22

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 32gpg
Parce qu'on ne peut cacher ses sentiments indéfiniment...




Floyd se mit à caresser le chat et je me remettais à fantasmer sur lui. cette même main qui faisait du bien à l'animal était venu s'entremêler à mes doigts la veille, je pouvais sentir de nouveau son touché, si doux, si attachant... Je le voulais de nouveau. Si l'alcool aurait été le maître en cet instant précis, sans aucune doute, je lui aurais bondis dessus, le suppliant de me prendre, de me faire hurler de plaisir sous ses coups de reins énergique... Il devait être si bon... Je me sentis rougir violemment et encore une fois, j'effaçais ces pensées.

- Je pense qu'à ce niveau là, ce n'est plus la peine de se vouvoyer, Edward...

Je secouais la tête en soupirant, jamais je ne pourrais le tutoyer de la sorte, c'était impossible pour moi. Lorsqu'il tenta de se redresser, je tendais de nouveau les bras vers lui, au cas où il fasse une mauvaise chute, mais me ravissais instantanément. Je ne pouvais pas le toucher, je ne devais pas ! Pourtant, j'avais envie de me coller à lui, de le prendre dans mes bras, lui demander qu'il m'accepte. Une autre voix en moi, chantait elle aussi, me murmurer doucement que c'était impossible, que pour qu'une telle chose arrive, il faudrait que je m'accepte moi même dans un premier temps. M'accepter ? Quelle idiotie, je n'en avais aucune envie. Pourquoi accepter de voir le personnage tordu que nous étions ? Je devais disparaitre, c'était la seule solution pour que cette maladie quitte mon corps. Pourtant, l'idée même de me suicider ne me vins pas à l'esprit, cette solution me semblait totalement idiote, il fallait être un imbécile pour recourir à de tel moyens... Doucement, je posais mon regard sur l'homme, sur ses lèvres, sur cette cicatrice que je lui avais infligé... Et je me remis à rougir, plus encore lorsqu'il posa sur moi ses yeux de félin.

- Ed... Pourquoi tu as fais ça ? J'aimerais savoir...

Encore une fois, le simple fait qu'il me surnomme comme ça me fis frémir, mais cette fois-ci, je sentis aussi les larmes monter. Je me retenais, tant bien que mal, conscient que mes yeux devaient briller et pour qu'il ne le remarque, je détournais légèrement la tête, fixant un point de l'autre côté de la pièce. Il n'avait pas été agressif, et c'était d'autant plus dur pour moi, j'aurais préféré qu'il me frappe et parte, qu'il me force à démissionner. Je serais parti sans broncher s'il me l'avais demandé...

- Je...

Je fermais les yeux en respirant fortement, avalant ma salive difficilement pendant que les animaux commencèrent à s'immobiliser. Ils étaient une partie de moi, ils comprenaient tout, ils savaient quand j'allais mal et lorsque j'étais heureux... Cependant, ils se recroquevillèrent, même le chat présent à nos côtés, surement qu'ils se demandaient s'ils devaient craindre une nouvelle colère ou simplement voir leur maître s'effondrer.

- Je suis désolé... Je rouvrais les yeux, calmé, et reportais mon regard sur son visage en serrant les poings, je suis tombé amoureux de vous, monsieur West...

Ils étaient sorti dans un simple murmure, presque inaudible et pourtant, ils m'avaient semblais encore trop fort pour nous deux. Mon cœur s'accéléra et je n'eus qu'une envie, me cacher. je n'en fis rien. J'affronterais cet homme en face. Je le regarderais quitter la maison, sans le retenir. Je lâchais un nouveau soupir, baissant les yeux timidement et avec hésitation, pourtant, ma voix fut plus forte cette fois-ci et plus dur... Dur n'était pas le mot, disons que je semblais décidé.

- Mais je n'attends aucune réponse de votre part, aucune de celle que vous me donnerais ne pourra me satisfaire.

S'il disait qu'il acceptait mes sentiments ? J'allais le rejeter, parce que je refusais de voir la vérité en face, je refusais de sortir avec un homme, les homosexuels étaient des déchets de la société, des erreurs de la nature... J'étais une erreur, ma simple naissance était un pêché. S'il me repoussais ? j'allais exploser en larme après son départ, parce que je ne voulais pas qu'il me quitte. Alors pourquoi le lui dire ? Parce qu'il me l'avais demandé et parce qu'il l'avait fait, je n'avais pu lui cacher, j'avais obéis, docilement, comme un gentil chien qui aimerait recevoir sa caresse... Où était donc passé ce terrible combattant ? Où était le loup ? Je le savais, je savais où il était allé... Il était allé dormir dans les bras de son bien aimé, Floyd.
Revenir en haut Aller en bas
Floyd West
Bibliothécaire
Bibliothécaire
Floyd West


Messages : 175
Réputation : 0
Date d'inscription : 25/08/2012
Age : 28

Carte d'étudiant
Age:: 29 ans
Pouvoir: Passe-Muraille.
Titre: Aucun

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé]   Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 EmptyMar 18 Juin - 3:45



Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici...
♠ Quand on ne sait plus quoi faire, même si on s'appelle West

   
   
 
Feat
Edward James
... ▬ [NC-16]
...

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Kabura12


J’aperçus quelques instants ses yeux avant qu'il détourne la tête devant ma question. Ils brillaient. Je fronçai les sourcils. Il... Pleurait ? A cause de ce que j'avais dis ? J'avais envie de le prendre dans mes bras pour je ne sais quelle raison. Je n'étais pas du genre à m'apitoyer sur le sort de quelqu'un mais là je voulais juste... Le prendre dans mes bras. Comme il m'avait prit dans les siens cette nuit alors que je pleurais à chaudes larmes. Il commença d'une voix hésitante.

- Je...

Edward ferma les yeux en déglutissant, peinant apparemment à s'exprimer. Le voir se démener comme ça... Je me redressai sur un coude et le fixai encore plus intensément. Je voulais qu'il réponde. Je voulais savoir pourquoi il m'avait prit. Pourquoi il m'avait... Fait l'amour. Pourquoi il avait été si tendre, si doux, si... Je ne le pressai pourtant pas. J'attendis patiemment qu'il continue. Le petit chat sur mon torse commença à se crisper, le poil ébouriffé en fixant Edward.

- Je suis désolé... Il me fixa de nouveau, Je suis tombé amoureux de vous, monsieur West...

Son murmure me laissa sans voix. Perplexe. Perdu. Je le fixai longuement en clignant des yeux. Quoi ? Quoi ? Il... M'aimait ? J'étais... Totalement... Je ne savais pas... Cette confession était si étrange. Edward James, cet homme qui détestait les hommes, et peut-être moi plus encore m'aimait. Je n'étais pas fou. Je savais comment j'étais avec les autres, comment on me percevait... Et je ne doutais pas une seule minute de ne pas être  de ces gens recommandables... Alors Edward... M'aimer alors qu'il était si à cheval sur ses principes. Je n'en croyais pas mes oreilles. Et... En même temps... Je sentais mon cœur battre à une vitesse folle. C'était tout bizarre. Je ne savais même pas ce qui m'arrivait. J'avais envie de bondir de ce fichu canapé. De prendre Ed dans mes bras et de le serrer furieusement. Ce surnom... Ed... Il me revenait encore si naturellement dans la tête. Merde... Qu'est ce qui m'arrivait... C'était peut-être juste l'engouement de me sentir aimé... Par quelqu'un d'aussi tendre... Cette tendresse que je voulais tellement. Je regardai longuement son torse. Il me donnait envie de m'y coller, d'enfoncer mon nez dans son cou à l'odeur si alléchante. De parcourir de mes doigts cette peau si douce. Je secouai la tête brusquement. Non... Il fallait que je me calme là... Je serrai les dents et me fis violence pour reprendre mes esprits. Edward détourna alors de nouveau son regard en reprenant d'une voix déterminée.

- Mais je n'attends aucune réponse de votre part, aucune de celle que vous me donnerais ne pourra me satisfaire.

Mon sang ne fit qu'un tour à ces mots, sans que j'en connaisse la raison. Pardon ? PARDON ? Ma main se crispa sur le petit chaton, qui poussa un miaulement plaintif. Je me redressai d'un coup, ignorant la douleur, mes jambes tremblantes et mon corps nu, après avoir déposé le chat sur le canapé. Non... Il n'allait pas me faire ce coup là ! Pas lui aussi ! Je me souvenais encore de ce que m'avait dit Yuki il y a quelques jours. Qu'il m'aimait, mais qu'il ne voulait pas être avec moi. Que je le rendais monstrueux ! La blessure avait beau avoir cicatrisée grâce à l'homme en face de moi, il venait d'y remettre un grand coup de couteau. Au fond de moi, une petite voix me disait que j'étais idiot de m'énerver pour ça. Que je m'en prenais à Edward pour rien. Mais non ! Je n'étais pas quelqu'un d'horrible. Bordel, je n'étais pas un monstre ! Pourquoi tous ceux qui me disaient m'aimer ne voulaient pas de moi ?! Et Edward ? Edward qui avait été si doux avec moi ? Ce n'était que du vent ? Yuki n'avait jamais été vraiment doux ou quoi que ce soit. J'avais été trahis, mais ce n'était en quelque sorte pas très surprenant au fond, quand on regardait bien. Mes parents... Si on pouvait appeler ça des parents... Ils m'avaient bannis, chassés. Abandonnés. Mais ils n'avaient jamais vraiment été mes parents, sauf par le sang. Mais lui ! Cet homme que je connaissais à peine ! Cet homme qui débarquait comme ça d'un coup. Qui me violait si tendrement chez lui ! Lui il avait été doux ! Lui il avait été tendre ! Mais... Il voulait aussi partir... Et pourquoi ? Parce qu'il avait peur des hommes ? Parce qu'il ne voulait pas être avec un homme ?! Oui je l'avais compris à ses mots. J'en connaissais assez pour comprendre ça. Et c'était lui. Lui. C'était lui qui était venu m'embrasser si passionnément dans la piscine. C'était lui qui m'avait fait l'amour. C'était lui qui me disait m'aimer ! Qu'il arrête de me dire ces putains de conneries ! Si il n'attendait pas de réponse, il n'avait qu'à pas être venu vers moi ! Il n'avait qu'à pas m'avoir... M'avoir... Rendu accro. J'en voulais encore. Je voulais encore de cette odeur ! Je voulais encore de cette tendresse ! Je n'allais pas le laisser partir comme ça. Je lui lançai un regard furieux de fauve et m'avançai vers lui. Puis je le chopai par le menton fermement, sans pour autant y aller avec violence malgré ma colère. Longtemps, je restai à le fixer droit dans les yeux, souhaitant que d'un simple regard il reste là, qu'il ne bouge plus. Qu'il reste contre moi. Ne me souciant aucunement de nos deux corps nus je le chopai par la taille de ma main libre et, gardant l'autre sur la mâchoire je plongeai la tête dans son cou, le mordant fortement. Je ne voulais pas le faire saigner. Simplement le marquer. J'aspirai longuement, comme un vampire l'aurait fait pour extraire son sang. J'étais noyé par son odeur sucrée, cette odeur de pomme si douce et réconfortante. Si... Calmante. Mais je ne parvins pas à me calmer tout de suite. Je décollai mon visage de son cou, y laissant une marque rouge de suçon entourée de marques de dents. Puis je le regardai de nouveau, scrutant intensément son visage, un grondement sourd s'échappant de ma gorge. Je ne voulais pas que cet homme parte. Pas lui aussi. Pas encore un...

- Quoi... Ma voix avait résonné comme un grognement. Tu vas juste me laisser partir comme ça ? Tu vas être satisfait d'être sans réponse ? Tu te fous de moi ? T'es si trouillard que ça pour ne pas accepter d'aimer un de ces hommes que tu détestes tant ? Ou peut-être que tu me vois comme un monstre c'est ça ? Comme tous les autres ? Je suis tellement monstrueux que personne ne peut assumer de m'aimer c'est ça ?

Je sentais des larmes me monter aux yeux et je me tus, serrant les dents. Je ne voulais pas être... Encore abandonné... Pourquoi tout le monde partait-il toujours ? Alan, mon si mignon petit frère allait-il partir aussi quand son idéal grand frère allait décevoir ses attentes ? Allais-je encore me retrouver seul ? Je ne voulais pas. Je ne voulais plus être seul... Je le regardai d'un air désespéré, me plongeant dans ses yeux si sanglants. Ses yeux qui, malgré leur couleur incongrue me paraissaient aussi chauds que le sang qui coulait dans mes veines. Des yeux que je voulais se poser chaleureusement sur moi. Je posai mes lèvres sur les siennes sans prévenir et, malgré toute la fureur et la tristesse que je ressentais, je l'embrassai avec douceur, comme il m'avait traité. Juste de la douceur. Juste de la tendresse. Ma main qui tenait sa mâchoire glissa vers son cou pour caresser la morsure. C'était le premier baiser que je lui donnait moi-même. C'était le premier baiser que je donnais si tendrement à quelqu'un. Je me décollai à peine et le regardai un instant avant de poser mon front contre le sien, les yeux fermés. Puis je parlai, mes lèvres frôlant parfois les siennes dans leur mouvement.

- Je ne partirai pas comme ça... Tu peux toujours rêver... Tu ne vas pas me chasser toi non plus... Il en est hors de question...

Ma voix avait été douce, opposée à celle que j'avais eu un peu plus tôt. Caressante et douce. Je respirais plus calmement, le nez contre sa peau, son odeur m'enivrant et m'apaisant. Je n'allais pas partir. Pas encore une fois...


To be continued ...


© Never-Utopia

Revenir en haut Aller en bas
Edward James
Bibliothécaire
Bibliothécaire
Edward James


Messages : 230
Réputation : 0
Date d'inscription : 17/01/2013
Age : 27
Localisation : Dans ton cul !

Carte d'étudiant
Age:: 30 ans
Pouvoir: Changement du futur
Titre: Aucun

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé]   Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 EmptyMar 18 Juin - 11:46

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 32gpg
Parce qu'on ne peut cacher ses sentiments indéfiniment...




je n'avais certainement pas pensé qu'il réagirait bien, je m'en étais douté. Pourtant, lorsqu'il commença à s'énerver, je me crispais. Pourquoi ? Il dégageait la même chose que... Jeremy... Si à première vu, j'avais tout de suite remarqué leur aura similaire, lorsque Floyd rentré en fureur, il ne faisait que plus lui ressembler encore. J'avais peur. Je ne fis toutefois rien. Comme si la peur m'empêchais de bouger. Je connaissais la violence. La douleur. J'avais peur de la sentir de nouveau. Lorsque l'homme prit dans sa main mon menton, je tressaillis, lui lançant des regards suppliant, priant pour qu'il ne déchaine pas sa rage sur moi. Je l'avais mérité, mais c'était dur à accepter. Il se contenta de me fixer durement et je ne détournais pas le regard. Putain ! Pourquoi étais-je insolent ? Pourquoi malgré la peur, je refusais de détourner les yeux, comme si ce simple geste aurait été un abandon de ma part ? À mon tour, je le fixais, sans jamais ciller, à la regarder avec détermination. Ma fierté mal placée m'empêcher de perdre dans ce duel. Son bras passa autour de ma taille, ce qui me valu un nouveau frison, partagé entre la joie et le dégout. Le dégout fini par l'emporter car l'homme qui se trouvait en face... Ne ressemblait pas à celui que j'aimais. Ses lèvres se posèrent sur ma gorge, mordant ma chair et je lâchais un cri de surprise. C'était trop. J'avais la tête qui tournée. Pire encore, je me mis à demander pardon, intérieurement bien sur, jamais je n'aurais dis à haute voix mes craintes, mais je le faisais quand même dans ma tête, c'était suffisant pour que je craque. Il retira son visage du creux de mon cou et je retins un soupir de soulagement. Il ne devait pas le savoir. Sa voix cependant, gronda comme un fauve qu'on aurait relâché, scrutant du regard une pauvre proie sans défense qui avait osé essayer de braver l'interdit : fuir.

- Quoi... Tu vas juste me laisser partir comme ça ? Tu vas être satisfait d'être sans réponse ? Tu te fous de moi ? T'es si trouillard que ça pour ne pas accepter d'aimer un de ces hommes que tu détestes tant ? Ou peut-être que tu me vois comme un monstre c'est ça ? Comme tous les autres ? Je suis tellement monstrueux que personne ne peut assumer de m'aimer c'est ça ?

Je le regardais de nouveau avec diverses sentiments partagés... Amour... Déception... Colère... Il ne pouvait pas comprendre ce que je ressentais... Comment aurait-il pu ? Il n'avait pas vécu ce que j'avais vécu ! Je n'étais pas peureux, j'avais juste... J'avais juste peur d'être de nouveau trahis... Ça ne faisait pourtant pas de moi un lâche, n'est-ce pas ? Je me mis à trembler discrètement, espérant qu'il ne le sentirait pas, qu'il ne verrait pas cette faiblesse, qu'il n'en profiterait pas. Je ne voulais qu'une chose, courir me réfugier dans ma chambre, m'enfermer dans la pièce en barricadant mon sanctuaire, pour que nul homme ne puisse de nouveau me toucher. Pourtant, lui n'était pas comme Jeremy, un mur ne l'arrêterait pas, des barreaux ne pourrait le retenir prisonnier... J'étais sans protection... Vulnérable... Il rapproche son visage du mien et je fermais les yeux, serrant les dents pour ne pas voir cette bête s'approcher de moi. Quand bien même lorsqu'il m'embrassa, je ne ressentis aucune sensation de joie... Il m'avais eu lui aussi comme ça, grognant mais doux, c'est pour ça que je ne m'étais pas enfuis immédiatement. Lorsqu'on goute au poing d'un homme en colère, on ne peut plus fuir, parce qu'on a peur.. Oui... j'avais eu peur. Peur qu'il me tue. Alors je n'étais pas parti. Une chose pensée me vint, tandis qu'il posait son front contre le mien, je rouvrais les yeux, cherchant du regard mon appareil photo, même mon téléphone s'il le fallait ! Ça ferait l'affaire !

- Je ne partirai pas comme ça... Tu peux toujours rêver... Tu ne vas pas me chasser toi non plus... Il en est hors de question...

Cette fois-ci, ses paroles furent douce... Surement que cette voix apaisé eu le dons de me rassurer car j'oubliais ma quête principale, regardant à la place cet homme, durement. Je posais mes mains à plat sur son torse, le repoussant violemment. Non, j'avais toujours peur, mais je refusais de me laisser faire. Il avait beau être un homme, j'en étais un aussi ! Il était hors de question que je me plis ! Un grognement étira mes lèvres, je le foudroyais du regard pendant que des mots que je ne voulais dire traversèrent leur repaire.

- Qu'est-ce que tu y connais à la peur toi ? Hein ?! Tu crois que c'est facile pour moi ? J'ai... Pendant des mois, j'ai appelé à l'aide ! Des larmes commencèrent à couler le long de mes joues tandis que ma voix devenait de plus en plus forte, pourtant, elle se briser de temps à autre... J'ai été séquestré et violé par un homme ! Par mon meilleur ami ! Et tu voudrais que j'en aime un ?! Un homme ?! Toute ma vie, j'ai tenté d'oublier ! Ne dis pas que je suis un lâche aussi facilement ! Ça n'a jamais été facile pour moi !

Je lâchais un sanglot, baissant la tête, impuissant, enlevant mes mains de son torse... Je ne voulais plus le toucher... Ma main quant à elle, alla se poser sur l'emplacement de la marque qu'il m'avais fait, caressant la marque de dent qu'il m'avais infligé. Je fini par reprendre d'une voix grondante.

- Tu crois que c'était facile pour moi ?! J'avais une femme, pourtant, je regardais sans cesse les hommes ! Tu crois que j'avais le choix ?! J'ai été élevé dans une famille qui ne cessé de critiquer les homosexuels, à chaque fois que j'étais attiré par un homme, j'avais l'impression d'être un déchet, une erreur de la nature ! Et toi, tu me demande d'abandonner tout ce en quoi j'ai cru ! Tu pense qu'il me suffis de claquer des doigts pour que tout disparaisse ?!


Je ramenais mes mains sur mon visage, collant mon dos contre le canapé, pleurant de nouveau silencieusement, cachant les larmes qui perlaient le long de mes joues à Floyd. J'étais pitoyable, je ne voulais pas qu'il me vois ainsi. C'était pathétique. D'une voix plus faible, peiné et décomposé, j'achevais mon discoure.

- Je ne suis pas comme toi moi... Je ne suis pas capable... Je ne suis pas aussi fort que toi... Tu crois que je suis heureux de devoir tourner le dos à ce que je suis...? Je ne suis pas un lâche... j'ai peur... C'est tout... Parce que moi... Je n'ai pas cette force...
Revenir en haut Aller en bas
Floyd West
Bibliothécaire
Bibliothécaire
Floyd West


Messages : 175
Réputation : 0
Date d'inscription : 25/08/2012
Age : 28

Carte d'étudiant
Age:: 29 ans
Pouvoir: Passe-Muraille.
Titre: Aucun

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé]   Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 EmptyMar 18 Juin - 14:00



Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici...
♠ La douceur d'être aimé...

   
   
 
Feat
Edward James
... ▬ [NC-16]
...

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Kabura12


Lorsque je fus repoussé violemment je rouvris les yeux, sentant la faille dans mon cœur s'élargir un peu plus. Edward avait grogné férocement, en réponse à mon geste. Je prenais ça pour un refus bien plus décisif que des mots. Ça faisait mal...

- Qu'est-ce que tu y connais à la peur toi ? Hein ?! Tu crois que c'est facile pour moi ? J'ai... Pendant des mois, j'ai appelé à l'aide ! J'ai été séquestré et violé par un homme ! Par mon meilleur ami ! Et tu voudrais que j'en aime un ?! Un homme ?! Toute ma vie, j'ai tenté d'oublier ! Ne dis pas que je suis un lâche aussi facilement ! Ça n'a jamais été facile pour moi !

Il avait commencé à pleurer pendant sa tirade, sa voix se brisant à chaque mot difficile... Quel égoïste j'avais été. Pensant seulement à moi, je venais de m'attaquer à un homme brisé, j'avais beau n'avoir pas été violent sauf un peu au début, ce n'avait pas été correct. Mais... Je ne voulais pas le laisser partir lui aussi. Pas quelqu'un de plus. Je voulais juste avoir quelqu'un avec moi. Quelqu'un en qui je pouvais avoir confiance... Quelqu'un qui serait doux et tendre. Quelqu'un qui serait ma maison. Chez qui je pourrais toujours rentrer, quelle que soit l'heure, quel que soit le moment, simplement parce que j'en avais envie. Parce que j'en avais besoin. Et cet homme qui m'aimait. Cet homme qui malgré son rebut disait m'aimer et était doux avec un de ces hommes répugnants à son goût... Je pensais juste qu'il pourrait être cette maison. Mais... Je lui avais juste fais avoir un peu plus peur. Cet homme qui m'avait donné tant de douceur n'avait eu le droit en retour qu'à une réaction égoïste. Je ne devais pas êtré fais pour vivre avec quelqu'un au final... Sa voix résonna de nouveau et je frissonnai.

- Tu crois que c'était facile pour moi ?! J'avais une femme, pourtant, je regardais sans cesse les hommes ! Tu crois que j'avais le choix ?! J'ai été élevé dans une famille qui ne cessé de critiquer les homosexuels, à chaque fois que j'étais attiré par un homme, j'avais l'impression d'être un déchet, une erreur de la nature ! Et toi, tu me demande d'abandonner tout ce en quoi j'ai cru ! Tu pense qu'il me suffis de claquer des doigts pour que tout disparaisse ?!

Oui... Moi je le pensais. Mais je n'avais eu personne digne d'être appelé parent. Personne qui aurait pu avoir sur moi des mots à l'impact si puissant. Pour moi, ce genre de phrase n'aurait été juste qu'une règle stupide créée simplement pour m'enfermer, et et que j'aurais brisé comme toutes les autres. Pour être libre. Mais... Edward avait eu une vie normale... Enfin... Des parents quoi... Parce que je n'estimais pas normal des parents qui forçaient leur fils à croire en quelque chose de faux. L'homosexualité n'avait rien d'une chose horrible et dégoûtante. C'était simplement de l'amour. Entre deux personnes du même sexe, mais de l'amour quand même. Ses parents étaient idiots. Et... Son meilleur ami dont il parlait. Lui n'était qu'un monstre. Même moi, qui n'éprouvais rien d'autre que du plaisir avec les nombreux partenaires que j'avais eu avant, je ne m'étais jamais montré aussi irrespectueux envers quelqu'un. Son geste avait été horrible. Ce n'avait en aucun cas été de l'amour. Ce n'était pas représentatif de l'homosexualité. Quand il m'avait dit avoir appelé à l'aide, si je l'avais connu je serais venu l'aider. J'en ressentais le besoin. Edward s'affala sur le canapé, le visage caché dans ses mains. J'entendais ses sanglots résonner dans cet espace clos.

- Je ne suis pas comme toi moi... Je ne suis pas capable... Je ne suis pas aussi fort que toi... Tu crois que je suis heureux de devoir tourner le dos à ce que je suis...? Je ne suis pas un lâche... j'ai peur... C'est tout... Parce que moi... Je n'ai pas cette force...

Je tendis la main vers lui, sur une impulsion soudaine. Mais je la stoppai à quelques centimètres, tremblante. Je ne pouvais pas le toucher alors qu'il avait peur... Non... Et... Quand j'entendais ses paroles je ne pouvais que secouer la tête avec un air désabusé. Moi... Fort... Je pensais l'être avant cette nuit. Mais non je n'avais jamais été fort... J'avais juste été seul. Seul toute ma vie. J'étais devenu ce que je voulais, je m'étais construis seul. Mais ce n'était en aucun cas une force. Car... Il me manquait quelque chose d'essentiel, et je n'en prenais conscience que maintenant qu'on me l'offrait vraiment. Il me manquait l'amour de quelqu'un. J'avais brisé tant de cœurs inconnus sans aucune arrière-pensée, tout ça à cause de ce manque. Mais je comprenais maintenant. J'avais cru aimer Yuki. Au fond... Je l'avais sûrement aimé. Mais pas d'une manière correcte. Pas d'une manière douce et tendre. Et pour lui cela avait dû être pareil. Mais Edward. Cet Edward qui pleurait devant moi, coupé en deux entre ses principes et ce qu'il ressentait. Lui... Lui il... M'aimait vraiment... Au point de ne savoir que faire. J'avais envie de rester auprès de lui. De connaître l'amour de cet homme si compliqué. Mais je ne savais que faire maintenant. J'avais été d'un égoïsme sans nom. Et si j'essayais de rester avec lui, je serais encore égoïste. Mais... Je n'avais pas envie de laisser quelqu'un d'autre partir. Si vraiment je me faisais jeter je... Je ne savais pas ce que je ferais... Mais je n'irais pas être violent avec lui. Jamais. Jamais avec quelqu'un qui m'aimait, qui était doux avec moi.

Je restai quelques instants sans voix, le fixant sans savoir quoi faire. J'étais partagé en deux. Puis... Je me pliai lentement devant lui, laissant de côté la petite douleur de la récente pénétration. Doucement, sans un mot, je m'agenouillai sur le sol devant lui. Je n'étais pas un homme qui pliait l'échine devant n'importe qui. Comme je n'étais pas un homme qui pleurait toutes les deux secondes. Mais devant cet homme, en l'espace de quelques heures, je venais de faire les deux. Je ne voulais pas l'effrayer. Je ne voulais pas avoir l'air effrayant, debout devant lui. Je ne voulais pas avoir l'air de l'obliger à quoi que ce soit. Il risquait de partir du coup. Mais je n'étais pas ce con qui lui avait fait du mal. Je... Je posai doucement une main sur une de ses jambes, hésitant, légèrement tremblant. Je ne voulais pas lui faire peur. Je le regardai longuement, toute colère disparue de mon esprit.

- Tous les hommes ne sont pas comme celui qui t'a fait ça... L'homosexualité n'est pas quelque chose de monstrueux comme ce dont tu as eu l'aperçu avec tes parents ou ton meilleur ami... Ce n'est que de l'amour. Pas le plus conventionnel, mais de l'amour quand même. Et ça... Tu dois simplement le réaliser pour t'accepter.

Tout ce dont j'avais envie, c'était poser ma tête sur ses genoux et fermer les yeux, attendant une caresse comme un tigre apprivoisé. Mais à ce qu'il me disait, il ne le ferait jamais tant qu'il serait comme ça. Il ne voulait pas être homosexuel. Il préférait se renier lui-même que renier ce qu'on lui avait appris. Alors je lui apprendrais moi aussi. Et pour qu'il me fasse confiance, pour qu'il me donne tout son amour, toute sa tendresse, je devais lui donner quelque chose en retour, non ? Il m'avait délivré son passé. Je voulais lui délivrer le mien. Je reposai ma main sur mes genoux pliés et je le regardai un moment sans rien dire. Je... Je n'avais jamais parlé de ça. En grande partie parce que je ne m'en étais jamais rendu compte avant. Mais... J'avais peur d'en parler. Je me raclai la gorge puis commençai.

- Je... Je ne suis pas quelqu'un de fort. Je ne l'ai jamais été. Je suis juste quelqu'un de seul. Quand on est seul, on se détache des choses. On devient plus insensibles. Mais on est pas fort. Je... Je me suis construis seul, je n'ai pas eu de parents qui me forçaient à voir les choses de leur manière. Mais je n'ai pas eu de parents tout court...

Pendant que j'avais parlé, ma main avait glissé avant de venir caresser son pied du bout d'un doigt, doucement. J'avais envie de le prendre dans mes bras. De ressentir sa chaleur, son odeur. De ne plus me sentir seul. Mais je me retenais. Je ne voulais pas lui bloquer la route. Je ne voulais pas l'empêcher de s'enfuir. Donc je lui caressais juste le pied d'un doigt hésitant. Je le regardai longuement, d'un air à la fois doux, passionné et triste. Il allait sûrement partir lui aussi, comme tous ces autres. Mais je ne voulais céder aucune de mes chances. C'était la première fois qu'on me faisait ressentir ce genre de chose. Je voulais le garder. Je voulais qu'il m'accepte malgré ses craintes. Et je ferais tout pour les faire disparaître. Pour qu'il n'ait pas peur de moi. Pour que nous soyons ensemble, naturels. Je me rendais compte que j'essayais de m'enchaîner à quelqu'un volontairement, moi qui avais été insensible et libertin toute ma vie. Mais... Si c'était moi qui choisissais cette voix, ce n'était pas vraiment quelque chose qui me bloquait. C'était mon choix, que j'avais fais librement. Je ne voulais pas dire que j'aimais Edward. Pas alors que j'avais été si durement abandonné par le premier homme à qui je l'avais dis. Pas alors qu'il risquait à tout moment lui aussi de m'abandonner. Et je ne le connaissais pas depuis assez longtemps. Je voulais être prudent. Je voulais prendre mon temps. Ne pas faire d'erreur. J'approchai doucement mon visage et posai mes lèvres sur l'un de ses genoux, l'embrassant délicatement, les yeux fermés.

- Je... Je veux rester ici. Même si tu as peur, même si tu ne veux pas être avec un homme. Je veux que tu m'aime, même si je te dégoute. Je ne veux pas être encore seul. Je veux que tu combles ce vide. Et je veux t'aider à t'accepter comme tu es, malgré tout ce qu'on t'a dit et fait. Je veux... Qu'on soit plus forts. Tous les deux.

Je restai dans cette position, à genoux, un doigt courant sur son pied nu, les yeux fermés, mes lèvres sur sa peau douce. Je me figeai, attendant avec appréhension sa réaction, mon nez captant son odeur pour me donner un semblant de courage et d'espoir. Je me préparai également à recevoir un coup. Pour l'avoir touché.


To be continued ...


© Never-Utopia



Dernière édition par Floyd West le Mer 19 Juin - 4:34, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Edward James
Bibliothécaire
Bibliothécaire
Edward James


Messages : 230
Réputation : 0
Date d'inscription : 17/01/2013
Age : 27
Localisation : Dans ton cul !

Carte d'étudiant
Age:: 30 ans
Pouvoir: Changement du futur
Titre: Aucun

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé]   Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 EmptyMar 18 Juin - 14:19

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 32gpg
Parce qu'on ne peut cacher ses sentiments indéfiniment...




J'avais peur, il allait s'énerver... Pourtant, j'étais certain que les choses ne se passeraient plus pareil, aujourd'hui, j'aurais le courage de m'interposer, parce que je ne voulais pas retomber dans la douleur, dans la souffrance, dans le désespoir... Le canapé grinça et j'enlevais mes mains, regardant cet homme qui avait renoncé à m'enchainer, qui s'apprêtait à me quitter... J'étais tellement soulagé... Il n'en fit rien, il se mit à la place à genoux, devant moi, et je le regardais sans comprendre... Quelque chose en moi me criait de faire attention, de fuir avant qu'il ne soit trop tard... L'autre partie me disait de rester, de le regarder, de comprendre pourquoi ce puissant conquérant s'agenouiller devant un royaume déjà conquit, devant son royaume. Il était impensable qu'il le fasse pour ma phobie, ainsi, cette hypothèse ne me vins pas même à l'esprit. Sa main se posa sur ma jambe, réveillant en moi une terrible nausée qui m secoué violemment, il fallait que je parte, tout de suite.

- Tous les hommes ne sont pas comme celui qui t'a fait ça... L'homosexualité n'est pas quelque chose de monstrueux comme ce dont tu as eu l'aperçu avec tes parents ou ton meilleur ami... Ce n'est que de l'amour. Pas le plus conventionnel, mais de l'amour quand même. Et ça... Tu dois simplement le réaliser pour t'accepter.

Je me figeais, le regardant, troublé et... Qu'est-ce que c'était que ce sentiment qui m'envahissais ? Qui m'emportai comme la plus puissante des tempêtes ? Je l'avais déjà ressenti mais je n'arrivais pas à la saisir, à la cerner... Pas pour le moment.

- Je... Je ne suis pas quelqu'un de fort. Je ne l'ai jamais été. Je suis juste quelqu'un de seul. Quand on est seul, on se détache des choses. On devient plus insensibles. Mais on est pas fort. Je... Je me suis construis seul, je n'ai pas eu de parents qui me forçaient à voir les choses de leur manière. Mais je n'ai pas eu de parents tout court...

Encore ce sentiment indéchiffrable qui me froissé... Je tressaillis, fixant maladroitement Floyd qui venait de m'avouer une part de sa vie, quelque chose qu'il avait du caché. Il avait été seul... Je n'aimais pas ça. Peu de temps auparavant, quelqu'un m'avais défini de naïf, pourquoi ? Parce que je m'inquiétais pour les gens, que je n'aimais pas voir la souffrance d'autrui et que je voulais aider ? Peut-être, mais c'était une partie de moi. J'avais eu des gens autour de moi et pourtant... Je comprenais ce qu'il ressentait. Seul Nicole avait été à mes côtés, elle avait été ma seule source de lumière... Mais lorsqu'elle n'avait plus été avec moi ? J'avais ressentis la solitude. Lorsque j'avais fuis le foyer, j'étais parti sans elle, j'avais été seul, sans personne à qui me fier. J'avais fini par apprécier ces petits moments de détente, mais je ne le supportais pas longtemps. Lui, n'avait... Jamais connu ce que j'avais connu... J'avais été dans une famille brisée, le genre de famille dans laquelle il y a toujours un drame, mais au fond, même si Père avait été dur, m'avait détesté pour ce que j'étais, j'étais resté son fils, une part de lui m'aimait... Il avait voulu mon bonheur, il pensait que ce qu'il souhaitait, était la seule façon pour moi d'être heureux. Il s'était trompé. Mais je l'aimais. Une douce caresse vint me toucher le pied mais cette fois-ci... Je ne fus pas dégouté, seulement triste.

- Je... Je veux rester ici. Même si tu as peur, même si tu ne veux pas être avec un homme. Je veux que tu m'aime, même si je te dégoute. Je ne veux pas être encore seul. Je veux que tu combles ce vide. Et je veux t'aider à t'accepter comme tu es, malgré tout ce qu'on t'a dit et fait. Je veux... Qu'on soit plus forts. Tous les deux.

Ah, ce sentiment ! Il revenait encore ! Pourtant cette fois-ci, je le compris, je su définir ce que c'était... Les larmes s'accélérèrent et je me remis à pleurer, la tête basse. Ça faisait mal et en même temps... Tellement de bien... j'aimais tellement cette sensation qui parcourait mes veines... Timidement, ma main vint chercher la sienne, la serrant avec hésitation pendant que mes joues se teignaient d'une douce couleur de rosée. Je lâchais un sanglot discret, les yeux embués de larmes et pourtant, je le regardais droit dans les yeux, avec un minimum de dignité, comme si l'homme fier et rebelle que j'étais se refuser de mourir. C'était moi. C'était ce que j'étais. Je ne voulais plus me cacher.

- Idiot... C'est impossible pour moi d'aimer quelqu'un comme toi... Je... Je te déteste...

Quel menteur... À peine ces mots s'échappèrent de mes lèvers que je me jetais sur lui, le prenant dans mes bras, cachant mon visage contre son torse. C'était stupide. je ne devais pas faire ça. Quoi qu'il dise, les homosexuels étaient contaminés par une maladie, maladie qui devait se soigner par la violence... Mais... j'aimais tellement ses bras... Sa voix grave... Ses yeux de chat... J'aimais tout de lui. Je l'aimais. Je l'aimais comme un fou... Les larmes continuaient à couler pendant que je m'accrochais d'autant plus à lui, passant mes bras autour de son torse pour le serrer contre moi.

- Tu n'es qu'un démon...

Lorsque je relevais les yeux vers son cou, je regardais la propre marque que je lui avais faite... Nous nous étions tout les deux marqués, comme nous l'aurions fait avec notre amant et pourtant... Nous n'étions rien l'un pour l'autre... Alors... Pourquoi est-ce que je continuais d'espérer ? Timidement, je glissais mon visage vers le suçon trônant fièrement sur sa gorge, je déposais mes lèvres dessus, murmurant une dernière fois un mensonge... Un mensonge dont la voix était douce, heureuse... Ému.

- Je te hais...

Ma passait sur cette blessure devenu rouge, puis, je déposais un baiser sur cette marque, rougissant de plus belle... Je ne me reconnaissais pas, mais j'aimais ce que je voyais en ce moment, j'aimais ce que j'étais... Bien que je le savais, ça ne resterait pas éternellement ainsi.
Revenir en haut Aller en bas
Floyd West
Bibliothécaire
Bibliothécaire
Floyd West


Messages : 175
Réputation : 0
Date d'inscription : 25/08/2012
Age : 28

Carte d'étudiant
Age:: 29 ans
Pouvoir: Passe-Muraille.
Titre: Aucun

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé]   Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 EmptyMar 18 Juin - 20:36



Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici...
♠ La douceur d'être aimé...

   
   
 
Feat
Edward James
... ▬ [NC-16]
...

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Kabura12


J'entendis Edward se remettre à pleurer et je rouvris les yeux, le voyant baisser la tête. Je me préparais à être renvoyé méchamment, aussi fus-je surpris lorsque je sentis sa main attraper la mienne. J'ouvris de grands yeux surpris, totalement ébahis par sa réaction. Les joues d'une belle couleur rose, les yeux brillants de larmes, il me regardait droit dans les yeux. Ce spectacle était sublime et je serrai sa main doucement. Je voulais l'attraper et le prendre dans mes bras, le serrer contre mon cœur, me fondre en lui. Je restai le regard plongé dans le sien, essayant de décrypter tout ce qui y passait.

- Idiot... C'est impossible pour moi d'aimer quelqu'un comme toi... Je... Je te déteste...

Je me serais senti tellement triste en entendant ce qu'il avait dit si, à peine ces mots prononcés, il ne s'était pas laissé tomber à genoux devant moi pour me serrer dans ses bras. Mon cœur battit soudainement beaucoup plus vite alors que je fixais ses cheveux blancs ébouriffés contrastant sur ma peau bronzée. Sa douce odeur montait jusqu'à moi, je me sentais... Comblé. Je l'attrapai furieusement entre mes bras, le collant à moi le plus fortement possible. Puis j'enfouis ma tête dans ses cheveux, respirant comme un échappé de la noyade. Je sentais ses larmes sur la peau nue de mon torse et tout ce que je désirais, c'était les absorber en entier. Je me sentais tellement bien ici, dans ses bras. Comme jamais auparavant.

- Tu n'es qu'un démon...

Je me moquais à présent de ce qu'il disait. Il pouvait m'insulter de tous les noms, faire ce qu'il voulait. Tant qu'il restait dans mes bras. Tant qu'il était avec moi. Les yeux fermés, je laissais mon cœur se calmer contre lui. Tous mes sens étaient en alerte, je ressentais la moindre petite chose qui se passait entre nous. Je me sentais... Complet. Lorsque je sentis ses lèvres se poser sur mon cou, à l'endroit qu'il avait sensibilisé cette nuit, je sentis un courant électrique me traverser.

- Je te hais...

Sa voix résonnait comme une déclaration, loin de la signification première des mots. Lorsque sa langue lécha mon suçon, je frissonnai de tout mon long contre lui, les yeux fermés, la bouche entrouverte. Une de mes mains avait glissé contre son dos, j'avais entremêlé mes doigts dans ses cheveux. Le moindre de ses gestes me remplissait de... Bonheur. On m'acceptait enfin... Enfin... Je m'écartai doucement et lui caressai la joue du bout des doigts, comme si il était un petit animal craintif et fragile, avec qui il fallait être doux et délicat. Je le contemplai longuement, épiant ses joues rouges, ses beaux yeux... Je sentis les miens s'illuminer, ainsi que mes joues se teindre à leur tour, heureux que j'étais. Le dernier homme sur terre que j'aurais cru capable de m'accepter l'avait fait. Je n'étais peut-être pas si horrible... Qu'il était beau... Je glissai mon autre main sur sa nuque et me penchai vers lui avec une lenteur extrême, profitant du moindre instant, du moindre détail. Puis je butinai légèrement ses lèvres chaudes, doucement, tendrement. Plusieurs fois je réitérai mon geste, frottant mon nez délicatement sur sa joue entre chaque baiser, essuyant ses larmes de mes lèvres. Comme un félin quémandant une caresse. Je devenais accro à son odeur sucrée de pomme, c'était une odeur juste... Parfaite. Ignorant ses mots, je gardai gravé dans mon cœur sa voix, ses intonations, ses mimiques.

- Oui tu me hais... Oui je suis un démon... Un monstre...

Il était dans mes bras, il me serrait dans les siens. Je pouvais être tout ce qu'il voulait, tant qu'il me gardait contre lui. Je glissai doucement mon visage dans son cou, inhalant son odeur sans retenue, puis je l'imitai. Je posai doucement mes lèvres sur ma récente morsure et restai sans bouger longuement, profitant de la douce sensation de sa peau. Puis je la léchai, comme pour l'aider à guérir. Plusieurs fois, comme un chat lapant son lait. Et de nouveau, je le serrai fort contre moi, mes bras l'emprisonnant presque. Mon nez était collé à sa nuque tellement j'étais proche de lui. Je soupirai de bien-être, ma poitrine se gonflant.

- Merci Ed... Merci d'être là... Merci de me prendre dans tes bras...

Je sentis de nouveau les larmes monter et je fermai les yeux, les laissant couler le long de mes joues. Edward était là. Je n'étais pas seul. Et je ferais tout pour rester avec lui, pour pouvoir venir dans ses bras si accueillants quand j'en aurais besoin. Et pour en échange être également des bras où il pourrait venir, où je le réconforterais.


To be continued ...


© Never-Utopia

Revenir en haut Aller en bas
Edward James
Bibliothécaire
Bibliothécaire
Edward James


Messages : 230
Réputation : 0
Date d'inscription : 17/01/2013
Age : 27
Localisation : Dans ton cul !

Carte d'étudiant
Age:: 30 ans
Pouvoir: Changement du futur
Titre: Aucun

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé]   Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 EmptyMer 19 Juin - 19:47

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 32gpg
Parce qu'on ne peut cacher ses sentiments indéfiniment...




Ses mains s'étaient posées sur moi et je me sentais rassuré et pourtant... Je ne pourrais l'expliquer ! Une sensation plus étrange que les autres venait me tourmenter. Du regret ? De la peur ? Je n'en savais rien, peut-être était-ce parce que j'étais en train de trahir mon père, ma famille, mon sang. Je les aimais mais je ne voulais pas quitter les bras de l'homme que j'aimais... C'était si étrange, je savais que je faisais une erreur, tout pour moi était encore irréel. Aimer un homme n'était pas un crime ? C'était ce que semblait penser mon collègue mais... Je ne comprenais pas ce que je ressentais, c'était inexplicable. Ses doigts passèrent sur mes joues et je fermais les yeux, profitant de cette délicate caresse. J'aimais les mains, plus que tout, violente et douce, elles étaient contradictoires, mais je les aimais. Alors je vins me frotter à ses mains, de mon plein gré. Lorsque je fini par rouvrir les paupières, le visage qu'exprimé Floyd me fis frémir et avec incompréhension, je le dévisageais. Il ne m'aimais pas, il n'était pas amoureux de moi et pourtant, son visage était doux, ses joues étaient tirées vers un léger rosée proche des fleur de cerisier au printemps... Je voulais l'embrasser... Me blottir contre lui... Soupirer contre sa gorge pendant qu'il caresserait mon corps, pendant qu'il me ferais perdre tout mes moyens... Je rougissais violemment après cette pensée obscène, essayant de faire le vide dans ma tête. La bête se pencha vers moi, une main contre ma nuque et je le regardais droit dans les yeux, me plongeant dans ses prunelles d'or, faiblissant à chaque seconde... Il était beau, magnifique, ses cheveux brun venaient encadrer son visage tandis que quelques mèches joueuses tentaient de camoufler son regard de fauve. Je refermais les yeux, prêt à recevoir ce baiser qu'il me promettait, le laissant embrasser mes lèvres avec tendresse, je les lui rendais... Tantôt il s'occuper de mes joues, de mes larmes, tantôt il revenait caresser ma bouche de la sienne...

- Oui tu me hais... Oui je suis un démon... Un monstre...

J'acquiesçais légèrement, il était un renard, un tigre qui voulait me dévorer... Il avait déjà dévorer mon cœur, il ne restait plus qu'à en faire de même avec mon corps... Il enfouit son visage dans mon cou, m'arrachant un soupir pendant que je lui laissais un libre accès sur ma gorge. Sa langue vint caresser la blessure qu'il m'avais infligé et la peur revint de plus bel, l'adrénaline cependant était retombée, bien que je savais qu'il n'avait aucune intention de me faire du mal, laisser un homme faire ce qu'il voulait de moi me... Me terrifiais. Toutefois, je ne lui fis pas remarquer, tremblant à peine, essayant d'oublier qu'il était de la même espèce que Jeremy. Si les gens pensaient qu'il était facile d'oublier, c'était faux, parce que mon passé me rongé chaque nuit, à chaque fois que je fermais les yeux, je revoyais ses mains, ses cheveux couleur de blé, c'était dur, bien plus dur que ce que les innocents pensaient. Laisser Floyd jouer avec moi ainsi ? Inimaginable ! Pourtant, je faisais de tel effort que mon corps n'en laissait rien paraitre.

- Merci Ed... Merci d'être là... Merci de me prendre dans tes bras...

Quelque chose d'humide tomba sur mes épaules et je le regardais avec curiosité. Mon cœur se serra. Il pleurait. Il pleurait dans mes bras. Pourquoi ? Parce que j'étais là. Plus fort que jamais, je le serrais contre moi, ramenant une de mes mains dans ses cheveux pour lui caresser la tête. Je la tournais vers lui, le regardant avec amour et douceur, l'embrassant tendrement. J'insinuais ma langue entre ses lèvres, lui offrant un baiser passionné, comme s'il s'agissait de notre premier... D'un baiser réciproque. Lorsque je le relâchais enfin, je me reculais légèrement, le regardant gentiment tandis qu'une de mes mains caressée sa joue.

- Je serais toujours là pour vous, monsieur West...

J'avais recommencé à le vouvoyer... Peut-être parce que c'était plus facilement pour moi de l'accepter pour le moment en gardant une certaine distance orale. Nos corps étaient blottit l'un contre l'autre, dépourvu de vêtement, de protection. Son torse caressait mon torse, ses cheveux touchés ma peau... Nous ne pouvions être plus proche physiquement. Timidement, je l'embrassais de nouveau, mais cette fois-ci, sur le coin de ses lèvres, ma main abandonna sa joue pour allée se poser sur sa cuisse, la caressant doucement.

- Il serait cependant peut-être temps pour nous de nous lever...
Revenir en haut Aller en bas
Floyd West
Bibliothécaire
Bibliothécaire
Floyd West


Messages : 175
Réputation : 0
Date d'inscription : 25/08/2012
Age : 28

Carte d'étudiant
Age:: 29 ans
Pouvoir: Passe-Muraille.
Titre: Aucun

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé]   Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 EmptyLun 1 Juil - 11:56



Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici...
♠ La douceur d'être aimé...

   
   
 
Feat
Edward James
... ▬ [NC-16]
...

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Kabura12


Comme si il m'acceptait vraiment enfin, Edward me serra enfin contre lui, avec une force renouvelée. Son corps chaud et sucré contre moi me réconfortait plus que ça devait être permis. C'était tellement bon... Sa main remonta jusqu'à ma tête et je ronronnai presque en fermant les yeux contre son cou, alors qu'il me caressait doucement les cheveux. Mais il me releva la tête pour que nous soyons face à face. J'aurais voulu rester dans son cou, respirer son odeur plus longtemps encore alors qu'il me caressait la tête. Mais j'étais dans un tel état de peur et de manque de tendresse que je me laissais totalement dirigé par cette homme. C'était bien la première fois que je laissais quelqu'un entraver mon corps ainsi et me faire tout ce qu'il voulait. La façon dont il me regarda me fit manquer un battement de cœur tellement il est doux et aimant. Je crus même me souvenir qu'il m'avait regardé ainsi cette nuit, alors qu'il me prenait sur le canapé. Lorsque nos lèvres se touchèrent, que nos souffles et nos langues se mêlèrent, j'agrippai un peu plus fortement Edward pour le coller contre moi, lui rendant son baiser avec joie. Ses lèvres douces étaient si délicieuses et chaudes que j'en voulais plus, mais Edward rompit le contact le premier, son regard toujours aussi tendre. Ses doigts chauds parcouraient doucement ma joue et je refermai de nouveau les yeux, appréciant la sensation agréable.

- Je serais toujours là pour vous, monsieur West...

Mon coeur battit plus fort alors que j'entendais cette promesse. Il me promettait de rester avec moi... D'être là pour moi... J'en étais si heureux... Je ne relevai pas le "monsieur West". Je me foutais totalement de la façon dont il m'appelait, tant qu'il était avec moi. Je restai longuement contre lui, profitant de chaque parcelle de son corps qui me touchait. Même si nous étions nus, je n'avais pour une fois pas d'excitation sexuelle devant cette proximité. Pas par manque de désir, loin de là. Mais je trouvais juste que là, maintenant, le sexe n'avait pas besoin d'être là. On était bien, juste là, l'un contre l'autre. Edward m'embrassa sur le coin des lèvres et je soupirai de contentement, les yeux entrouverts, alors qu'il finissait par caresser ma cuisse nue. Je voyais sa main si blanche sur ma peau bronzée et je trouvais si beau ce contraste.

- Il serait cependant peut-être temps pour nous de nous lever...

Je n'en avais pas envie... Je voulais juste rester là contre lui, c'était très bien ainsi. Mais je savais que c'était le plus raisonnable. Nous ne pouvions pas rester à genoux sur le sol de son salon indéfiniment. Je le serrai une dernière fois contre moi, reposant ma tête sur son épaule. Je sentis alors quelque chose sous mes doigts qui parcourraient son dos. Je ne l'avais jamais remarqué avant car je n'avais pas eu l'occasion de toucher son dos nu avant. Puis cette nuit j'avais été trop bourré pour seulement m'en rendre compte, et ce matin je n'avais pas eu les idées claires. Je sentais sous mes doigts des petits renflements, des striures qui traversaient son dos. Je me collai un peu plus à Edward pour pouvoir regarder par dessus son épaule sans bouger. Et je vis deux choses. Tout d'abord deux tatouages, une couronne et un aigle aux ailes déployées, respectivement placés sur son omoplate et dans son dos. Ensuite... Des cicatrices. Tout le long de son dos, le striant de marques un peu plus blanches que sa peau, comme un outrage à son corps si beau. Je me rappelai ce qu'il m'avait dit, à propos de cet homme qui l'avait maltraité, séquestré, torturé... Je serrai les dents. Comment pouvait-on seulement blesser quelqu'un à ce point pour un simple plaisir. Même ma famille n'était pas aussi... Pour elle, seul l'argent comptait, et ils tuaient ou torturaient pour l'appât du gain. Ils étaient froids, monstrueux à leur façon. Mais ils n'y prenaient pas plus de plaisir. Ils ne ressentaient juste rien. Mais l'homme qui lui avait fait ça... Il avait aimé le faire, blesser cet homme si doux, le briser entre ses doigts. Je parcourrai du bout des doigts toutes ces petites cicatrices et soupirai doucement, embrassant du bout des lèvres la peau chaude et sucrée de son épaule. Il me promettait de rester avec moi malgré sa peur des hommes, malgré son dégoût... Il me promettait de l'aimer... Je n'allais pas ne pas lui rendre la pareille.

- Et moi je ferai en sorte que plus personne ne marque ce dos comme ça...

Je restai un peu plus longtemps que nécessaire, mes mains recouvrant ses cicatrices doucement, mes lèvres sur sa peau. Je ne pouvais pas encore lui promettre de l'aimer comme il m'aimait... C'était normal... Et je ne pouvais pas non plus lui promettre que personne ne lui ferait de mal... On ne blessait pas que physiquement... Et dans la position dans laquelle nous étions je pouvais être le premier à le blesser... Mais je pouvais au moins lui promettre de le protéger physiquement. Je refusais catégoriquement que quelqu'un le blesse de nouveau. Ou sinon il aurait affaire à moi... Je me reculai doucement et me relevai en forçant sur mes jambes et mes abdos. Dans mon mouvement j'attrapai les mains d'Edward et tirai dessus pour le relever en même temps que moi. Voilà, nous étions levés. Mais je ne savais pas quoi faire maintenant. Je regardai autour de moi doucement, les mains d'Edward toujours dans les miennes, observant sa maison. Je remarquai la ribambelle d'animaux et souris légèrement. J'aimais beaucoup les animaux, ceux-là avaient l'air magnifiques. Puis mon regard se posa sur nos vêtements jetés par terre et je revins au visage d'Edward, ses yeux rouges pratiquement à ma hauteur. Je n'avais pas souvent l'occasion de ne pas avoir besoin de baisser la tête et j'en profitai pour le fixer longuement, observant ses traits en détail. Il avait beau avoir un peu plus d'un an d'écart avec moi, il avait vraiment l'air jeune. Ses traits étaient très délicats, plein de jeunesse. Je relâchai une de ses mains sans m'en rendre compte et portai la mienne à son visage glissant mes doigts sur sa joue, profitant de son touché doux, avant de tracer du bout du doigt l'arête de son nez. Je me rendis soudainement compte de ce que je faisais, que je me comportais comme un gamin ou un mec totalement gaga, et je laissai tomber ma main comme si de rien était. Je me raclai discrètement la gorge et repris, lui parlant naturellement en le tutoyant malgré son vouvoiement à lui.

- Hum... Ed... On fait quoi maintenant ?

Je me grattai doucement la tête. J'étais un peu perdu là, je ne savais pas quoi faire alors qu'on était nus en plein milieu de son salon... Peut-être m'habiller...


To be continued ...


© Never-Utopia

Revenir en haut Aller en bas
Edward James
Bibliothécaire
Bibliothécaire
Edward James


Messages : 230
Réputation : 0
Date d'inscription : 17/01/2013
Age : 27
Localisation : Dans ton cul !

Carte d'étudiant
Age:: 30 ans
Pouvoir: Changement du futur
Titre: Aucun

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé]   Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 EmptyJeu 18 Juil - 16:26

Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 32gpg
Parce qu'on ne peut cacher ses sentiments indéfiniment...


Il déposa sa tête contre mon épaule et pendant quelques secondes, j'en vins à me demander s'il m'avais écouté. Pourtant, moi même n'avais aucune envie de le quitter, je voulais simplement rester entre ses bras rassurant, cette agréable sensation me donnais l'impression qu'il ne pourrait rien m'arrivais... Un long frisson me parcouru l'échine et je fermais les yeux, le laissant caresser mon dos, mes cicatrices. Elles ne me faisaient plus mal mais je n'aimais pas qu'on les touche. Elles faisaient partie de moi... Elles faisaient partie de mon passé, de mon plus lourd secret que je venais de lui révéler. Pourrais-je encore le regarder l'air de rien en sachant pertinemment que dorénavant, à chaque fois qu'il me verrais, il penserait certainement à une faible créature qui s'est faite agressée durant de long mois ? Je ne voulais pas qu'il me vois comme ça, ni personne. J'étais fort, j'avais su me relever là où d'autre aurait lâché prise, ce n'était pas pour qu'on me prenne en pitié. Floyd m'embrassa doucement l'épaule tandis qu'une de mes mains avait remonté le long de son dos pour venir se loger dans sa chevelure brune, mon autre main était passé sous son bras et se poser délicatement sur son épaule, le serrant contre moi, tout comme il me serrait contre lui.

- Et moi je ferai en sorte que plus personne ne marque ce dos comme ça...

J'aurais dû m'énerver et l'envoyer balader je suppose... Mais je n'étais pas énervé. Je n'avais pas besoin d'être protégé mais ses paroles semblaient douce et chaleureuse, non pas moqueuse comme mon orgueil aurait pu me le faire paraitre. Avec Floyd, je voyais simplement les choses telle quelle étaient, je ne me montais pas la tête avec cette stupide fierté trop haute placée ! S'il ne me fis pas la promesse de m'offrir son amour, je m'en foutais royalement, parce que je savais qu'on ne pouvait commander ses sentiments, sinon bien évidemment, nous ne serions pas l'un contre l'autre, cette soirée se serait simplement fini sur une dispute avant que je ne le mette dehors. Jamais je n'aurais été amoureux de lui, jamais je n'aurais été absent à mon travail... Tout aurait été parfait finalement. Un grognement sourd remonta le long de ma gorge et je me surpris à penser que ce n'était pas une si mauvaise chose... Certes, ma vie aurait été comme je l'aurais voulu, je me serais trouvé une jolie fille qui aurait acceptée de passer sa vie avec moi, mais ça n'aurait jamais été mon collègue... Hors, c'était lui que je voulais à présent, et seulement lui. La bête fini par se relever et je le regardais avec émerveillement, il semblait frais, comme s'il ne c'était rien passé et pourtant... J'étais à peu près sur d'être sa première fois... Tandis qu'il m'aidait à me relever, je baissais la tête en rougissant, honteux du traitement que je lui avais fais subir mais été rassuré au fond que mon état d'ivresse ne soit pas au point que je lui ramène les gadgets sadomasochiste... Nos regards finirent par se croiser et je me figé, crispant chacun de mes muscles. Je n'avais pas peur, loin de là, j'étais simplement stressé en comprenant peu à peu notre situation... S'il avait fallu marcher à ce moment-là, j'aurais eu le mérite de me ridiculiser devant mon compagnon en débutant une marche digne d'un robot de terminator ! Avec une agilité féline, il recommença à me toucher, le visage cette fois-ci et je ne me concentrais que sur une chose : ses yeux. Ils étaient beaux et captivant, mais j'étais incapable de profiter de cette beauté pendant qu'il me caressait comme je l'avais longuement rêvé.

- Hum... Ed... On fait quoi maintenant ?

Je ne pu m'empêcher de sourire, ramenant une main à mon visage, le poing fermé pour pouffer de rire discrètement. Je trouvais ce côté désemparé absolument adorable mais n'en fit pas la remarque, je savais que dire à un homme qu'il était "mignon" se rapprocher plus d'une insulte à un compliment. Cependant, je trouvais sa question amusante car n'importe qui aurait su que la première chose à faire dans ces conditions, c'est se doucher puis s'habiller ! Logique en fin de compte ! Je lui adressais un sourire, plus joyeux et plus tendre que ce à quoi je m'étais attendu, je ne me souvenais pas avoir sourit de la sorte depuis longtemps...

- On pourrait commencer par se doucher, si vous n'avez pas de vêtement propre je vous en prêterais.

Et oui, je continuais de le vouvoyer, encore une fois... Mais on ne pouvait quand même pas me demander l'impossible, ce genre de chose prenait du temps. Doucement, je lui pris la main avant de le conduire jusqu'à la salle de bain, là où je l'abandonnais pour aller chercher des vêtements de rechange.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé]   Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé] - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Tu n'aurais jamais dû venir jusqu'ici... Je ne serais pas doux[PV FLoyd West][NC-16][Terminé]
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» La mauvaise personne... [Pv Floyd et Yuki][Terminé]
» Retrouvailles familiales (Pv: Floyd West)
» Sous un rayon de lune[PV Floyd West][Terminé]
» Jogging matinal[Floyd West]
» Une douche interessante[PV Floyd][NC-16][Terminé]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Black Rose  :: ~Paperasse~ :: Corbeille & Archive :: Rps terminés-
Sauter vers: