La mélancolie d'un passé lointain[PV Brook]

Les flammes et un regard perçant s'effaçant à jamais, je me réveillais en sursautant, haletante d'un tel cauchemar et de la vision des flammes. Ce visage figé dans la douleur, la désolation et l'impassibilité m'effrayer et m'attirer à la même occasion. Pourtant, ce visage, c'était le mien. Aussi étrange que cela puisse paraitre, des élèves ayant eu le peu d'intelligence de faire régner une injustice détestable eurent le mérite de me faire sortir de ma carapace. Hikaru, encore sous le choc de la moquerie subit me laisser librement son corps depuis un moment. Ce n'était pourtant plus vraiment le sien car en effet, j'avais ma propre apparence mais quel que soit les dégâts que je recevrais, les marques restera sur elle. Un battement d'aile et mon regard se perdit dans l'horizon bleu du ciel, cette impassibilité à toute épreuve, la vie était ennuyeuse et je me demandais quand serait le moment pour que les Dieux rappelle une de leurs fille à leurs coté. Hélas, je le savais, ma place n'était autre qu'en enfer pour avoir pratiquée ce qu'à mon époque nous appelions sorcellerie. Enfilant une robe rouge comme le sang et non pas bien longue, je mettais de longue botte noir que beaucoup qualifierait du style "Lolita gothique". Ce terme n'exister pas à mon époque mais j'avais peu à peu appris à reconnaitre les différents style. Un long décolleté laissant ma généreuse poitrine un minimum d'espace pour pouvoir respirer, je sortais sans plus attendre de la chambre sans jeter un regard de plus en arrière et sans oublier ma fidèle lame avec moi.

Il y avait un professeur qui dormait dans cette même chambre mais... Je ne l'avais encore jamais rencontrée, Hikaru oui, mon hôte était en permanence avec lui à ce que j'avais compris mais moi... Triste âme égaré dans un monde de lumière, je n'avais pour habitude de sortir dans un monde si éclairé. Les ténèbres me convenait mieux et je pouvais ainsi surveiller Frika. Il y avait peu de gens dans les couloirs, que ce passait-il ? Je l'ignorais car en vérité, je ne connaissais rien de ce lieu. j'avais connaissance que chaque personne ici présente avait un pouvoir mais ce qu'il faisait resté un mystère. J'explorais donc le bâtiment de fond en comble avec curiosité jusqu'à me retrouver dans une grande pièce peuplé de quelques adolescents. Ils discutaient tous ensemble mais je me moquais éperdument de leurs occupations, me dirigeant tout droit vers un siège, je m'y assis confortablement pour pouvoir lire en paix. Ne l'avais-je pas préciser ? J'ai donc du oublier mais avec moi, j'avais emporté un livre parcouru de bordure ancienne et racontant des événements du passé. Je ne savais pas ce qui c'était passé après ma mort et connaitre l'histoire était une chose plaisante. J'aurais pu lire pendant un moment s'il n'y avait eu aucun élément perturbateur. Deux garçons ne cessait de me fixer ou plutôt de fixer mon décolleté si je puis dire... Était-ce une habitude du nouveau temps que de regarder les formes d'une jeune fille ? À mon époque, nous avions plus de grâce et de courtoisie pour ces dames. Je sentais la fureur bouillir en moi et j'étais déjà prête à me lever pour leurs trancher la gorge à l'aide de mon épée.

J'était assis dans la salle commune, au fond de la salle, éloigné des gens. Ils parlaient tous de sujets sans intéret, moi je rêvais de trouver une fille gentille qui serait éloignée des gens. Bref, retournant sur terre, je regardai de nouveau autour de moi et je vis une jeune fille entrer dans la pièce avec un livre sous le bras. Elle s'éloigna des autre et prit place, loin de leurs discutions futiles et inintéressantes. Elle était d'une taille assez grande, d'une beauté à faire chavirer le corps de tout homme qui croiserait son regard. Elle portait une tenue rouge et noire absolument magnifique.
Mon cœur battit plus vite, mes joues devinrent rouges et mon esprit se concentra sur cette jeune fille.
Je me levais en activant mon pouvoir et m'approchai d'elle sans me faire voir. Je la regardai examiner son livre ancien. Tout à coup je la vis lever les yeux vers deux jeunes hommes qui la regardaient fixement, et j attendis de voir sa réaction face a ces garçons. Elle posa sa main sur son épée. Je m'approchai et lui attrapai la main pour qu'elle n'enlève pas son épée de son fourreau et me mis a la regarder dans les yeux sans bouger.

Lucy

Je serrais les dents et refermer les doigts en saisissant le manche de l'arme blanche. Mais au moment même où mes jambes étaient prête à me lever pour aller affronter ces étranges hommes, je senti une présence proche de moi. Était-ce parce que j'étais morte ? Je regardais dans tout les sens mais seul mes yeux bouger, le reste de mon corps était immobile. Il n'y avait rien et pourtant, j'étais persuadée d'avoir sentie quelque chose. Un esprit peut-être, je n'en savais rien mais quelque chose se posa sur mes mains. D'un geste vif, je baisais la tête pour voir la créature me faisant face mais il n'y avait rien à part le néant. Les élèves continué à marcher et a rigoler entre eux, il n'y avait pas le moindre bruit à mes coté ni aucun signe de vie. Mais quelque chose était sur moi, un insecte ? Non, je le sentirais se déplacer, mais tout me revint alors. Les gens qui se trouvait dans ce lieu était comme moi, ils étaient des monstres, des personnes capable d'utiliser un pouvoir que eux seul maîtrisé. Relevant doucement la tête vers un point invisible, comme si quelqu'un ou quelque chose était là, je pris doucement la parole et posée mon autre main sur lui mienne. Oui, il y avait bien quelque chose, ma main semblait tenir en l'air mais je l'avais bien posée.

-Qui êtes-vous ?

Je restais maintenant inerte en attendant une réponse. Loin d'être tête en l'air comme Hikaru, peureuse comme Alice ou avide de connaissance comme Frika, je restais silencieuse et calme. S'il ne s'agissait que de mon imagination, je ne devais pas avoir l'air très maligne à regarder en l'air et ceux qui me regardaient quelques temps auparavant recommencèrent à ricaner. Devais-je rester comme une poupée de porcelaine à regarder le monde parler derrière son dos ? J'étais une guerrière, pas quelqu'un qui souris malgré le fait de savoir comme les autres nous voit et je me relevais brusquement. Mon regard se posé de nouveau sur la chose invisible qui était là. Je ne savais s'il avait bougé ou non mais par respect pour cette chose, je repris la parole.

-Excusez moi, mais je ne peux rester assise là tout en sachant que des êtres font preuve d'irrespect à mon égard.

Je m'avançais d'un pas décidé vers les deux énergumènes qui me fixé le sourire aux lèvres, je ne pris pas même la peine de sortir mon épée que mon poing voler déjà vers le visage d'un des deux hommes pour s'écraser brutalement sur son visage. Il tomber lourdement sur les fesses en me scrutant avec surprise et haine, son compagnon quand à lui me foudroyer du regard en méprisant la femme qui avait osé lever la main sur l'un d'eux. Je n'étais pas quelqu'un inoffensif, j'avais fais la guerre durant l'époque du Moyen-Âge et j'étais morte brulée sur un buché en tant que sorcière, deux adolescent complétement idiots n'avaient rien pour m'effrayer.

-Pour qui vous prenez-vous vermine ? Comment osez vous manquer de respect à vos ainés, et à une femme qui plus est !

Ma voix avait été calme mais ferme, plus menaçant que des cris et plus féroce qu'un autre acte de violence. Je n'étais pas revenu dans le monde des vivants pour me faire marcher dessus et pour l'une des premières fois depuis ma réincarnation, j'étais contente de prendre apparence sous la colère ou bien, une des mes acolytes auraient reprit le travail à ma place. Frika n'en aurait eu rien à faire et à part tuer ces vermisseaux, elle serait parti en chantonnant ou en ricanant sadiquement.

Après avoir vu cette scène d'une totale violence je décidai d'apparaître auprès de fire. Je n'osais pas regarder la demoiselle dans les yeux et restai donc derrière Fire pour la regarder de face .

Quand j'y pensais, je me demandais comment il savait que c'était ma pause est ce qui faisait ici. En plus il a révélé que j'étais aux alentours. Moi qui voulais fuir discrètement comme un courant d'air pour retourner voir les nuages dans le jardin. Ils étaient si beaux ces nuages, et il n'y avait personne pour m'embéter, juste le ciel... Ah ! Je m'étais encore évadé dans mes pensées. Reviens sur terre Brook ! T'as des gens devant toi ! Parle ! Sors un mot ! Dis quelque chose !

-Bonjour, je m'appelle Brook. Et vous, quel est votre prénom ?

En disant celà, je me cachais toujours derrière Fire par peur de me faire frapper par cette jeune fille ou de me faire découpé en petits morceaux par cette épée à sa taille. Je me demandais ce que j allais bien pouvoir dire après sa réponse. Je me tenais toujours derrière Fire, accroché aux lèvres de la jeune fille, impatient de savoir ce qu'elle allait dire.

Une main attrapée mon poing et je me retournais, les yeux brulant de colère vers l'intrus.

-comme vous l'avez si bien dit jeunes demoiselle ils vous manques de respect car ce sont des vermines sans cervelles. votre coup de point était magistrale. maintenant les vermines déguerpissez sinon c'est moi qui m'énerve.

Je retins une remarque bien sanglante à l'égard de l'inconnu qui avait osé m'interrompre. J'étais peut-être une femme mais je savais me débrouiller seule, lui qui n'avait jamais vu le champ de bataille avec c'est chevaliers avide de pouvoir tranchant les pauvres villageois sans défense, comment osait-il me "porter" secours alors que j'étais meilleur que lui ! Je serrais les dents et me retenais de ne pas m'en prendre à lui cette fois-ci, j'avais eu besoin de décompresser en donnant une correction à ces garnements et un autre avait fini le travail à ma place, quel gâchis !

-maintenant les présentations s'imposent jeunes filles. je me nomme fire Scarlet je suis le jardinier du pensionnat. l'homme qui a essayer de te retenir n'est autre que brook pièce un surveillant. d'ailleurs Brooks tu peut te montrer s'il te plait? tu est en pause? pourquoi tu est pas intervenu? et vous jeune fille? qui êtes vous?

Jeune fille ?! J'étais bien plus vieille que lui ! Dotée de plusieurs siècle comparé à cet homme qui ne devait avoir plus de la trentaine au maximum et encore ! Je n'aimais pas ce tons qu'il avait prit avec moi comme si me présenter était une obligation. Lorsque le deuxième homme apparu, je le scrutais du regard. Ce Fire avait pourtant raison, pourquoi ne pas intervenir ? Avait-il peur de se prendre par mégarde le frêle petit poing d'un des perturbateurs précédent ? Les hommes n'étaient plus les même qu'à mon époque. i... L'espèce féminine était resté la même à leurs yeux mais leurs courages avaient disparu...

-bonjour,je m appelle brook et vous quel est votre prénom ?

Je préférais déjà d'avantage les paroles de ce dernier mais sa manière de se cacher derrière son camarade était pathétique. Je m'avançais vers une table proche de nous et m'assis dessus sans aucune gêne, je ne comptais pas rester debout toute la journée et je n'oubliais pas que mon petit moment de lecture avait été interrompu par des goujats.

-Lucy Blake.

Ma voix avait été neutre et on ne pouvait être plus claire. Pourquoi devrais-je leurs parler ? L'un c'était opposé à ma bataille et l'autre n'avait pas eu l'audace de rester visible pour m'empêcher de me battre. Mon regard ne cessait de changer de silhouette et je commençais à détester le fait que je n'avais qu'un seul œil valide. Un coté sombre et un coté où ma vue était superbe, je regrettais d'avoir oubliée mon cache œil pour ne pas a avoir à me fatiguer en ouvrant l'inutile. Je pris enfin la décision de la refermer et je ne l'ouvrais plus, il ne me servait à rien. Ma pupille valide quand à elle continué à changer de personnage pour pouvoir les regarder chacun leurs tours.

-J'aurais très bien pu me débrouiller seule, je ne vous ai rien demandée à ma connaissance. De plus, je ne savais pas que chez vous, vous aviez pour habitude de toucher une demoiselle sans son autorisation.

J'étais maintenant hautaine, pour une fille de villageois j'avais assez de cran mais il fallait bien avouer que mon passé avait été sans repos et j'avais grandi dans un lieu où la guerre faisait rage. De plus, j'étais revenu des flammes de l'enfer pour une seconde vie, n'avais-je donc pas le droit d'être légèrement agressive et hautaine ?

Quand je la vis s'asseoir près d une table, prendre son livre pour recommencer sa lecture sans se soucier de moi et de fire, je me dis qu'elle était cruelle et sans coeur. C'était peut-être pour ça qu'elle n'avait pas d'ami aujourd'hui. Sur cette pensée je me dis que j essaierai d'être son ami et de la connaitre mieux, d'apprendre ses passions, ses dégoûts pour ce monde. Et je demanderais à Fire de m'aider à devenir son ami, lui qui était beaucoup moins timide que moi et qui n'avait pas peur de parler aux gens.
Je regardai Fire qui s'était écarté pour me laisser parler, m approchai et lui chuchotai à l'oreille :

-Viens, on essaie de devenir ses amis pour qu'elle se sente moins seule dans le monde d'aujourd hui. On lui apprendra les plaisirs de la vie aujourd'hui.

Je regardai Fire avec un grand sourire, attendant sa réponse que j'espérais positive. Je voulais aider cette jeune fille à changer pour qu'elle devienne une personne gentille et aimable avec qui on pourrait rire et parler sans qu'elle essaye de nous frapper à la moindre remarque.

-je ne vous suis pas venu en aide a vous mais plutôt au petite vermine que vous avez gentiment tabasser. Je suis aussi intervenu car je sait que vous avez un pouvoir en quelque sorte. et pour ce qui est de vous toucher, nous ne sommes plus au moyen âge. Et je vous ai toucher pour vous arrêter. bref. je ne suis pas la pour me disputer. Je sait que vous êtes une sorcière qui c'est fait bruler a une époque du moyen âge en pleine guerre. je ne sait pas par contre ce que vous avez vécu. en tout cas il faudra vous habituer a vous faire traiter comme une jeune fille car vous en avez l'apparence. peut etre pas l'âge enfin surement pas l'âge mais l'apparence sa c'est sur. comme je l'ai dit plutôt je suis qu'un jardinier et je suis pacifiste. et s'il vous plait garder vos lames dans leur fourreau je me suis déjà fait trancher et j'ai encore des marques

Il me montra ses marques mais je n'en avais que faire, je bouillonnais d'autant plus de rage et j'essayais aussi bien que mal de me contenir mais je ne pu me résoudre à abandonner. Je n'avais rien à perdre, je n'avais pas peur de la mort ! D'un bond, j'attrapais ce fameux Fire par le col et le soulevé au dessus du sol. Ma force surhumaine qui m'avait valu le nom de sorcière était toujours présente. Pendant le temps que j'avais eu pour me contrôler, cet autre homme avait échangé des mots à son collègues... Ils allaient payer tout les deux ! Je jetais le jardinier plus loin en hurlant à plein poumon, ma voix résonnais dans la pièce et les derniers élèves s'éclipsèrent vite en comprenant qu'il risquait d'y avoir du grabuge.

-Pour qui vous prenez-vous ?! Vous pensez avoir le droit de faire des recherches sur moi?! Misérable insecte ! Vous n'êtes rien qu'une créature du diable à mes yeux et je vous couperais la langue si vous osez continuer à provoquer ma colère ! Vous pensez vous tout permis parce que vous n'avez jamais connu la mort ?! Vous croyez que vous avez le droit de parler sur des choses que vous ne connaissez pas dont mon passé ?! C'est à cause de vermine de votre genre que je suis revenu à la vie pour tous vous détruire et vous arracher vos plus tendre souvenir !

Une larme coula sur ma joue et je scrutais l'homme à terre en serrant les dents aussi fort que je le pouvais. J'allais pleurer, comment osait-il parler de mon passé, lui qui ne savait pas ce que c'était de voir les siens mourir et ses amis les traiter de sorcières. J'avais péri dans les flammes en voyant mon monde m'être arraché de force. Je tourner les talons et me mis à courir le plus vite que je pu avant de bondir par la fenêtre pour m'éloigner des deux hommes. Ils ne connaissaient rien de moi ! Ils n'avaient pas le droit de parler de mon passé et de me traiter de sorcière ! Je n'en étais pas une ! Je haïssais ce nom que le peuple d'autrefois m'avais donné et je versais maintenant les larmes que j'avais retenu depuis des années. Lorsque je fus assez loin du bâtiment, je m'effondrais au sol en pleurant sans pourtant émettre le moindre sons. On m'avais tout prit... Mais je n'avais pas le droit d'exprimer ma tristesse. Je sentais Alice qui voulait venir mais je l'empêchais en essayant du mieux que je pouvais de me calmer... Pourtant... Le regard de ce surveillant restait gravé en moi, il ressemblait à celui d'un homme que j'avais déjà pu voir à l'époque. Un grand chevalier lâchement tué, pourtant, celui-ci était imposant et savait ce faire respecté tandis que ce misérable se cacher derrière ses amis. Quand à Fire... Je le détestais déjà, lui qui osé me traité de sorcière alors qu'il n'était pas mieux que moi ! Il contrôlé l'eau, je connaissais un grand nombre de plante médicinal, il était plus maléfique encore que ma piètre âme !