Pas envie d'aller en cour. [PV personnel et surveillant et profs qui voudront.]

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Marcher, toujours marcher, avec une expression plutôt calme et froide. Bien entendu marcher pour ignorer les gens était une stratégie habituelle chez Gabriel. Ce dernier n’avait pas envie que l’on lui parle. De plus son apparence aux allures gothique ne devaient pas donner envie de l’approcher, qui oserait de toute manière ? Personne. Le jeune homme ne savait pas réellement quoi faire, marcher sans aller où que ce soit. C’était une chose comme une autre dans le fond, erré tel un fantôme. Il n’y avait que cela à faire pour le moment, il était à peu près huit heures du matin et le jeune adolescent ne voulait pas vraiment aller en cour, alors que les élèves avancèrent pour aller en classe. Notre ami lui progressa dans le sens opposé des gens. Gabriel n’avait pas la grande envie d’aller côtoyer les cours pour le moment. La seule chose qu’il avait envie de faire était de ne rien faire ! Ses jours étaient durs et douloureux. La joie était loin d’être au rendez vous. Comment pouvait-il le savoir ? L’habitude de vivre dans le désespoir peut être ? C’était sûrement ça. Bien que personne ne l’approcha et que la plus part semblèrent l’éviter. Son allure devait sûrement faire effet, pas besoin d’user de la télépathie pour faire peur. Lire dans les pensées et pouvoir communiquer comme tel. C’était une chose très plaisante de temps en temps, mais là il ne voyait pas l’intérêt d’user de son don. Après tout il y avait plusieurs élèves avec des pouvoirs différents. Aussi que ce n’était pas son genre de mettre la discorde, Gabriel étant plutôt du style à être calme et solitaire. Oui bon ce n’était peut être pas pareil pour tous. Tous étaient différents. Mais Gabriel n’en avait cure, tout ce qui l’intéressa était d’être seul et en paix. Même si la solitude était souvent triste pour lui… Enfin, Gabriel savait ce qu’il faisait.

Bien qu’au bout d’un moment cela l’agaça de marcher, notre protagoniste vint à s’adosser au mur, il n’y avait plus le moindre élève dans les alentours. Personne à vraie dire, ce fut peut être pour cela qu’il en profita pour se laisser glisser et être assis sur le sol. Bien entendu il étendit ses jambes, sinon qu’elle intérêt cela pouvait avoir ? Aucun. Alors que personne ne passa le jeune homme sembla rassuré, il était vrai que Gabriel sécha les cours sur le moment, mais pour combien de temps ? Cela il ne le savait pas lui-même, cherchant même après une solution au cas où un professeur ou employé passerait. Dans le fond, qu’est ce que cela pouvait lui faire ? Rien. Il ne craignait rien, son regard pouvait en dire long sur le fait qu’il s’en ficha. Bien que le temps passe, quelques minutes défilantes alors, il resta immobile, n’ayant pas de téléphone. Il prit un mp3 et se mit à écouter un peu de musique, ne voulant pas vraiment partager son moment de solitude avec qui que ce soit, cela pour rester réellement seul ! Il n’était pas perdu, après tout, qui pouvait se préoccuper de lui ? Quelqu’un de sa trempe n’était pas vraiment fait pour aller à l’école. Après tout… Il avait mit deux ans à se préparer pour y aller. Oui deux ans à se préparer pour aller dans se pensionnat, dans son lui intérieur c’était encore difficile de voir des gens, après ce qu’il avait vécu… La méfiance était toujours présente, Gabriel ne savait pas si il pouvait faire confiance à qui que ce soit. Le regard qui se posa ensuite vers le vide, tout cela pour passer le temps. Au point où il en était…

(Je manque un peu d'inspiration désolé.)

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C'était une journée qui s'annonçait pourrie,avec un temps pourri et une ambiance pourrie. Shelly errait dans les couloirs. Le seul moment de la journée où le calme régnait,quand les élèves étaient en cours. Mais Shelly s'ennuyait encore plus quand toutes les règles étaient respectées. Que faire? A quoi sert une surveillante sinon. Elle s'assit sur les escaliers qui menaient aux dortoirs. Le menton appuyé sur la paume de sa main,Shelly était pensive.
"Fuit le passé,vis le présent,cours vers le futur"
C'était assez dur pour elle. Elle s'était promis que personne ne saura jamais rien de son passé qui laissera à jamais une trace. Quand elle releva les yeux,un jeune homme était assis,adossé au mur et écoutait tranquillement de la musique. Dans le fond,Shelly espérait qu'il n'allait pas retourner en cours comme un gentil petit garçon. Sinon elle se retrouverait seule avec ses pensées et ses souvenirs. Elle se releva et traversa la distance qui les séparait à petits pas. D'un geste brusque,elle lui enleva l'appareil des mains.

-Vous savez que vous êtes censé être en cours?

Sa froideur habituelle ressortait sur ses traits tirés. Elle se tint droite,l'air supérieur. Le regard que le jeune homme lui lança lui rappela son enfance,ce qui l'obligea automatiquement à détourner le regard. Une surveillante craignant le moindre regard haineux... Mais Shelly ne put s'en empêcher. On pouvait également lire un peu de tristesse dans les yeux du pensionnaire. Ce fut tout ce qu'elle put remarquer. Appuyée sur son épaule contre le mur,Shelly attendit la réaction du jeune homme. La craignant un peu. L'idée que c'était elle qui pouvait les guider et leur mettre des heures de colle si nécessaire la fit reprendre confiance en elle,du moins,un petit peu. Elle garda l'appareil dans ses mains qui paraissaient être celles d'une enfant d'une dizaine d'année. Elle fixa de nouveau le pensionnaire Il n'avait pas l'air effrayé,ou du moins le cachait-il? Elle n'en savait rien,mais Shelly fut vite conquis par la curiosité...

(Encore moins d'inspiration que toi je crois)

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Dans son instant de silence et de calme profond, là où sa solitude semblait régner, seul la musique sembla l’apaiser un peu. Ce moment allait-il durer longtemps ? Il l’espéra. Dans la beauté du geste il ferma les yeux calmement, pour imaginer au mieux à quoi pouvait ressembler un son. Le fait d’essayer de pouvoir le percevoir, l’imaginer… Et même s’imaginer à le toucher. Cet étrange rêve le dominant un peu le calma et lui fit oublier les évènements passés, sauf certains qui lui restèrent en tête. Bien que là au calme de tout évènement il ne s’attendait pas à entendre la pluie, il augmenta alors un peu le son. Tant pis si quelqu’un arriva. Le son de la pluie lui rappelait souvent qu’il n’avait personne sur qui compter. Mais surtout qu’il devait se débrouiller seul ! Un peu comme si il était en guerre avec tout le monde ! Ce qui était un peu le cas. Enfin dans ses pensées c’est ce qu’il se disait. Mais ailleurs il se disait bien que cela serait inutile de se battre. Après tout la violence ne menait qu’à la violence, cela il le savait. Son regard se portant sur le sol, il regarda sa main un instant. Pourquoi ? Car dans sa tête il revoyait un peu certaines scènes de son passé, la violence… Pourquoi ? Gabriel commença à se sentir un peu mal, mais se reprenant très vite il sentit que quelqu’un vint alors à lui prendre son mp3, là c’était un peu une surprise, car il n’avait pas vraiment eut le temps de réagir. La personne qui venait de le lui retirer sembla être ce que les élèves appelaient une pionne. En effet, il constata que c’était une surveillante qui venait de lui prendre son bien. Bien sûr il devait se méfier car celle-ci peut être pouvait elle se montrer violente, son regard se remplissant alors d’une froideur extrême notre ami n’hésita pas alors à se relever ! Son regard croisa celui de la surveillante. Elle sembla le détourner, manque de confiance en elle ? Peut être, mais Gabriel n’allait pas gaspiller son pouvoir comme ça. Bien que là il faille qu’il sache un peu de chose sur cette personne. Dans l’hésitation il se tut sur l’instant, il n’avait pas peur loin de là. N’éprouvant pas non plus l’envie de répondre à la demoiselle qui vint de lui parler. Il la fixa et ceux pas qu’un court instant, mais assez longuement avant de répondre enfin à sa question.

«Et alors ? »

Cette réponse fut teintée d’une voix froide, comme si il allait percer le cœur de la demoiselle. Dû moins pour lui faire peur, c’était une chose à faire, par contre il n’hésita pas à lui reprendre le mp3 des mains, ce qui était à lui devait lui rester. Après tout on ne touche pas aisément à ses affaires. Notre jeune ami ne savait pas si il fallait continuer de la regarder comme il le faisait ou… A partir en direction de sa chambre. Il prit la première option, pour essayer de déceler en elle un petit quelque chose, il ne savait pas quoi mais… Un détail qui pourrait lui permettre de frayer la peur jusqu’au cœur de la demoiselle. Voilà ce qu’il voulait faire, en espérant qu’il y arrive. Car il fallait l’avouer que rien était gagner. Comment allait-il s’en sortir face à la surveillante. Son pouvoir lui était peut être utile mais ce n’était pas très courtois et loyal de l’user comme ça ! Bien, Gabriel allait devoir s’amuser un peu… Même si cela ne l’amusa pas du tout de jouer avec quelqu’un, au contraire, cela lui donna l’envie de partir. Mais restant sur sa position il maintenait son regard, le calme était présent et il ne sembla pas y avoir la moindre tension pour le moment. Qui allait céder en premier au regard de l’autre ? C’était la question que l’on pouvait sur le coup se poser. Gabriel lui savait qu’il n’allait pas le détourner, sa confiance en lui était peut être pas comme celle des autres, mais au moins il savait ce qu’il faisait. N’ayant réellement pas peur de prendre des risques, notre ami était toujours si calme.

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A la grande surprise de Shelly,l'étudiant tenu son regard. Il lui lança comme un défi,et,même si ce regard la déstabilisa,la pionne ne détourna pas les yeux. Il était inutile aussi d'utiliser son pouvoir,sur cela,elle avait été prévenue. Le jeune homme n'hésita pas à s'approcher pour reprendre son mp3 ce qui donna,à nouveau,un coup à la fierté de Shelly.

"Et alors?" Répondit-il

Son intonation déplut fortement à la surveillante qui s'empressa de ressaisir son appareil tout en le faisant sauter dans sa main. L'étudiant devait faire une tête de plus que Shelly et était bien plus baraqué qu'elle,inutile aussi d'y aller par la violence,ni par la douceur à vrai dire.

-Et alors? Hé bien,non seulement vous êtes ici pour travailler,et non pas pour écouter votre musique mais en plus vous tenez tête à une surveillante! Alors écoutez moi bien,que je vous reprenne à sécher les cours et ce truc finira en mille morceaux.

Shelly avait pris l'habitude de vouvoyer les élèves,ils avaient besoin d'être respecté,eux aussi. Elle resserra ses bras autour de son gilet alors qu'il faisait tout de même chaud à l'intérieur sans lâcher une seconde le regard du jeune garçon. Le coeur de la pionne battait la chamade,elle n'avait pas l'habitude de prendre ce ton avec n'importe qui ni de faire un rôle de "supérieur". Elle glissa le mp3 dans sa poche de jean et reprit d'une voix un peu plus douce mais tout de même stricte.

-Bien. Si vous n'avez rien à ajouter vous pouvez allez rejoindre vos camarades en classe.

Shelly savait d'avance que ça n'allait surement pas se passer comme ça,mais elle essaya. Elle éprouva même un certain plaisir à vouloir mettre l'élève en rage juste pour bien pouvoir le remettre à sa place ensuite. L'étudiant la cerna d'un air audacieux ce qui fit frissonner la surveillante. Le temps qui passait avant qu'il ne réponde lui parut être une éternité. Tout en parlant,Shelly ne l'avait pas quitté des yeux une seule seconde,même si l'envie lui avait pris. Elle ne montrera pas cette faiblesse...

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Bien qu’il s’en prenne à la fierté de la surveillante, dans le fond il n’en avait que faire et puis bon. A quoi cela servait de confisquer un objet à un élève, surtout si celui-ci pouvait se montrer être plus dangereux que ce que l’on puisse penser. Effectivement, le jeune homme savait comment réagir. Gabriel n’allait pas être violent, ce n’était pas vraiment son genre, mais il pouvait agir un peu violemment de manière à récupérer ce qui lui appartient. Dans un sens personne n’aimait que l’on leur prenne quoi que ce soit. Et encore moins savoir qu’il y avait une chance de perdre cet objet à jamais. C’était dans cette idée qu’il faillit partir, mais Gabriel n’allait pas la laisser faire, bien qu’elle mit le mp3 dans sa poche il attendit un instant sans répondre. A partir de là il n’avait plus vraiment le choix, mais le jeune homme devait éviter de dépasser une certaine limite. Bien qu’il savait que cela allait être impossible de ne pas la dépasser… A croire que sa vie était remplis de complications, encore là cela allait. Par contre il n’aimait pas ce sentiment qu’il ressentait sur le moment, comme si l’évènement allait avoir une lourde suite de conséquences, d’actes et autres choses. Sur ce détail il ne pouvait pas fermer les yeux, écoutant alors la demoiselle qui lui dit alors la vérité, cela ne le toucha pas, le moins du monde. Ensuite vint ce qu’il n’apprécia pas… Son mp3 en mille morceaux ? Là c’était un peu des menaces qui l’affectèrent mais pas dans le sens où l’on pouvait comprendre, bien qu’il n’en n’avait un peu que faire de voir son mp3 détruit, cela ne resta pas sans conséquence tout de même. Dans sa tête cela ne cogita plus, il allait mettre ce dont il pensait en exécution ! La demoiselle ne lui laissa guère le choix.

« Puisque vous voulez en arriver là, je n’ai pas d’autres choix. »

Cette voix si froide et ce regard… Il tenait tête certes, mais Gabriel n’était pas du genre à se laisser faire, là ce qu’il fit fut simple, il vint la plaquer au mur tout en mettant sa main dans la poche où se trouva son mp3, le récupérant sans hésitation, il le mit à son tour dans la poche intérieur de sa veste. Et il la ferma pour que celle-ci ne puisse le reprendre. Maintenant c’était un peu mal pour le jeune homme qui avait agit d’une certaine manière. Connaissant un peu les conséquences de ses actes… En effet dans le fond il n’en avait rien à faire de ce que l’on pouvait lui faire, les sanctions à ses yeux ce n’était que du bluff et du vent surtout ! C’étant alors écarter pour la laisser filer, celle-ci avait peut être un don que le jeune homme pourrait regretter… Ce détail il avait faillit l’oublier. Mais bon Gabriel s’en moqua, qu’on s’en prenne à lui ce serait la preuve de ce qu’il avance dans sa tête. Après tout on s’en est toujours pris à lui… Son oncle surtout… Depuis la mort de ses proches il s’imaginait tout le monde comme étant comme son oncle, c’était pour cela qu’il était méfiant, et remplis de haine. Mais bon il avait quand même un certain sens de la justice. Maintenant qu’il avait agit il n’y avait plus que la réaction à attendre, comment la surveillante allait elle réagir ? En lui demandant son nom et prénom ? Pourquoi il lui donnerait ? Pathétique dans le fond. La seconde option serait peut être le fait qu’elle oserait user de son pouvoir sur lui ? Peut être mais si elle le faisait, il lui en ferait sûrement baver. Le dernier point était peut être le fait qu’elle le mènerait à la CPE ou moins chercher des renforts… Gabriel n’en avait cure sur l’instant, mais quelque chose en lui disait qu’il allait s’en mordre les doigts un jour. Son audace était de trop c’était sûr ! Mais il était trop tard désormais, son regard resta sur la surveillante. Maintenant c’était peut être à elle de jouer.

« Ne croyez pas que je vais obéir. »

Avait il ajouter d'un air glacial !

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La réaction du jeune garçon fut bien plus courte que ce que Shelly croyait. Il suffit qu'elle batte des paupières pour ensuite sentir son dos se heurter au mur. L'étudiant récupéra sans aucune difficulté ce qui lui appartenait. Il fallait vraiment qu'elle se mette au sport pour pouvoir résister même à deux mains? Elle n'en savait rien. L'étudiant ne bougea pas. Il ne la quitta pas non plus des yeux. Shelly sentit les siens picoter. Comme si elle allait pleurer,mais ce n'était pas le cas,c'était de la colère qui s'emparait d'elle. A son tour,elle le plaqua contre le mur d'en face,les yeux dans les yeux. Elle utilisa son pouvoir à petite dose,seulement pour qu'il ressente une douleur dans sa jambe droite. Elle lui murmura à l'oreille:

-Pas ce jeu là...Vous ne gagnerez pas.

Puis elle s'écarta,gardant toujours une main sur la poitrine du garçon pour l'immobiliser complètement. Shelly lui demanda ensuite son nom et son prénom,le menaçant de raviver la douleur s'il ne répondait pas. Ce n'était plus son rôle de surveillante qu'elle jouait,là. C'était juste elle. Ce n'était pas juste parce qu'il n'était pas allez en cours qu'elle lui fit subir ça. Il s'en était pris à elle,elle ne put le supporter. En y pensant,elle lui renvoya une douleur dans la jambe,accidentellement,certes,mais elle ne le regretta pas pour autant. Il la méritait amplement,cette souffrance. Il ne s'en rendait peut-être pas compte...

-Tu es conscient de ton acte au moins?

Shelly attendait qu'il baisse les yeux,qu'il devienne vraiment plus "faible" qu'elle.Elle ne demandait tout de même pas qu'il s'incline,mais,,à en juger par son attitude quelques minutes plus tôt,il n'allait pas faire le minimum. Shelly avait repris un peu de fierté,c'était elle qui avait les cartes en main à ce moment même. Plus lui. Elle espérait les garder...

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Bien qu’elle semble surprise, le jeune homme s’attendait bien à la réaction violente de la demoiselle, il se laissa même faire. Après tout il savait ce qu’il allait subir à présent, de la violence… Tout cela lui rappela son oncle, les coups de ceintures dans le dos. Mais pas seulement… La balle qu’il avait reçut à l’épaule droite… Et son avant bras gauche. Comme si ce n’était pas suffisant aux yeux du monde. Le jeune Gabriel ne chercha pas à réagir, il ne voulait pas faire de mal à qui que ce soit. Mais apparemment c’était déjà fait, il avait fait mal quelque part à la demoiselle. Mais où ? Voilà ce qu’il se demanda sur l’instant ! Le mystère planant encore, ce fut assez subitement qu’il ressentit dans sa jambe droite une douleur, mais cela ne lui fit qu’une chose. Le remplir de haine, son regard se changea en un regard de haine, son expression elle ne changea pas réellement… A quoi bon répondre à l’utilisation du pouvoir de la demoiselle ? Le sien était inutile en se genre de situation, mais surtout qu’il ne voulait pas l’utiliser inutilement. Effectivement le jeune Gabriel connaissait les limites de ses capacités. Bien qu’en même temps elle lui murmura qu’il ne gagnerait pas à ce jeu… Cherchait il déjà à gagner ou non ? Non bien entendu, pour lui la vie n’était pas un jeu, c’était une cruauté ! Et cette demoiselle lui prouva encore, chose bien entendu évidente, ce n’était pas envers elle qu’il avait la haine, mais le monde entier ! Bien qu’elle se fût écarté tout en le tenant immobile d’une certaine manière, cela ne l’empêcha pas de pouvoir soupirer, un soupire ennuyé. Comme quoi… Bien entendu Gabriel resta calme, il n’allait pas s’énerver. A quoi cela allait rimer sinon ? A rien effectivement. Dans un certain élan d’audace encore une fois il déclara.

« Si me faire souffrir vous fait plaisir ne vous gênez pas… »

Ne terminant pas sa phrase il se mit à sourire légèrement, fermant un instant les yeux. Bien que maintenant c’était un peu foutu pour lui, il garda se sourire, comme si pour lui la vérité avait éclaté. Qu’elle vérité ? Celle où le monde se ligue pour lui pourrir la vie ! Rouvrant les yeux il ne détourna pas du tout le regard, la fixant en continue. Son regard changea, en quelque sorte il avait pitié d’elle, il se mit enfin à comprendre pourquoi les gens faisait souffrir les autres. Dans se sens il n’était pas mieux, lui c’était par haine envers le monde, mais elle ? Pour qu’elle raison se mit elle à le faire souffrir ? Avait-il réveillé quelque chose en elle ? C’était certain ! Mais il n’allait pas s’amuser à savoir quoi tout de même, cela n’en valait même pas la peine, bien que son sourire restant son regard s’emplit alors à présent d’une certaine tristesse, la mémoire de sa mère et de son frère lui revenant… C’était tel que… La rage monta un peu, mais pas contre la surveillante ! Celle-ci ne devait faire que son boulot. La douleur à la jambe droite revint alors le ramenant un peu sur terre, le regard redevenant si subitement glacial, il émit un certain rire, un rire qui dans le fond sembla fier. Au moins il pouvait voir en quelques sortes le caractère de la demoiselle sans pour autant lire dans les pensées. Il pouvait en conclure que quand elle se sentait rabaissait et attaquer elle contre attaquait. Bien comme beaucoup de gens, c’était si étrange ici de voir des gens se comporter comme tout le monde. Alors qu’en faite ils sont à part… Gabriel arrêta de rire, il suffisait à la demoiselle de relever sa manche gauche pour voir ses cicatrices. Mais ça elle ne le ferait pas il le savait. A moins qu’elle veuille saisir sa montre pour voir l’heure… Là se serait ironiquement marrant. Le regard toujours sur ses yeux, il annonça de suite avec son air froid et habituel.

« J’ai l’habitude vous savez. Ce n’est pas ça qui me fera plier. »