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 Raphaëlle, coeur de glace.

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Raphaëlle Fox
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Raphaëlle Fox


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MessageSujet: Raphaëlle, coeur de glace.   Raphaëlle, coeur de glace. EmptySam 19 Oct - 19:11



Raphaëlle Fox

Carte d'identité


Nom : Fox.

Prénom(s) : Raphaëlle.

Âge : 26 ans.

Anniversaire : 3 novembre.

Sexe :

Sexualité : Asexuée.

Nationalité : Anglaise.

Emploi : Inspecteur.

Pouvoir : Vision de Lynx

Raphaëlle a une vision qui peut s'aiguiser et peut zoomer à un kilomètre à l’œil nu, ce qui fait d'elle une excellente tireuse.

- Si un obstacle est devant elle, il est évident qu'elle ne peut voir à travers.
- Si elle est fatiguée, sa vision peut se dérégler et devenir floue.
- Si une paroi en verre est devant ses yeux (Lunettes ou vitre), sa vision est alors légèrement déformée, comme un mirage.
Raphaëlle, coeur de glace. Shinge10


feat : Mikasa Ackerman - Shingeki no Kyojin

Physique

► Cheveux : Noirs.
► Yeux : Gris.
► Teint : Pâle.
► Taille : 1m67
► Poids : 53 kilos
► Style vestimentaire : Raphaëlle est habituellement revêtue d'un pantalon et d'une veste de smoking pour femme, ainsi que d'une chemise blanche, dans le cadre de son travail. Sinon elle porte des joggings pour faire son sport matinal, ou de simples habits aux couleurs unies, pas forcément féminins.
► Autre détails : Dès qu'elle n'est pas en mission et qu'il fait assez frais pour que Raphaëlle ne crève pas de chaud, elle porte son écharpe porte-bonheur. C'est une simple écharpe en laine rouge, pas très douce et un peu vieille et abimée, mais elle a une valeur sentimentale pour elle. Et elle a horreur qu'on la surnomme "Petit ange" ou autre connerie du genre.

Caractère

Raphaëlle n'est pas quelqu'un d'extrêmement complexe. D'une nature froide et blasée, c'est quelqu'un de plutôt simple. Elle vous aime bien ou elle ne vous aime pas. Dans les deux cas, ses réactions sont prévisibles. Si elle vous aime bien, elle sourira rarement, et ce ne seront que des sourires très infimes. Et la plupart du temps elle restera froide et calculatrice,, objective. Si elle ne vous aime pas, elle sera toujours froide et calculatrice, mais pourra vous descendre en flèche en quelques mots bien placés, et ce toujours sans s'énerver. Oui, cette femme est impénétrable et froide, dans tous les sens du terme. Asexuée, elle n'est pas du tout intéressée par les relations sexuelles, avec des hommes ou des femmes. Bien sûr, elle peut tomber amoureuse, mais ne désirera pas physiquement son partenaire. Ce qui fait que rares sont les personnes qui l'aiment bien. Elle n'a pas vraiment d'amis, pas assez amusante et bavarde au goût des gens normaux, mais elle s'en moque comme de l'an quarante. Dotée  d'une droiture sans pareil et d'une grande humanité malgré son caractère peu sociable, elle supporte mal l'injustice, les crimes, les menteurs, les manipulateurs, bref. Tous les déchets de l'humanité. Soit 99% de la population. Et pourtant, elle a souvent aider ces mêmes rebuts à se trouver une mailleure vie. Il est très difficile d'énerver cette femme, voir quasi impossible. Mais aillez un jour la malchance de l'énerver... Et vous risquez bien de vous en sortir avec quelque chose en moins. Je ne vous dis pas quoi.

Histoire

Raphaëlle Fox, six ans et demi.

- Raphy chérie ! Descend donc en bas, papa reçoit un invité.

Raphaëlle releva la tête de son dessin. Il représentait une forêt aux couleurs bariolées, avec des petits lapins qui souriaient et des faons. Son dessin était très maladroit bien sûr, et on reconnaissait avec difficulté la silhouette humaine au milieu, des cheveux noirs dressés sur la tête. La petite fille aimait la nature et les animaux, et s'était donc représentée au milieu de ce qu'elle aimait. Elle aurait adoré partir à la montagne pour les vacances comme son père le lui avait promis. Mais il était trop occupé par le travail pour en avoir le temps. La petite brunette descendit les escaliers avec prudence. Ces grandes marches étaient plutôt impressionnantes pour la jeune enfant qu'elle était et elle se tenait fermement à la rambarde pour ne pas tomber. Ses cheveux, noirs, lisses et brillants qui indiquaient ses origines asiatiques virevoltaient autour de sa tête à chacun de ses pas. Arrivée tout en bas, elle releva enfin la tête, certaine qu'elle ne tomberait pas maintenant. De ses grands yeux gris, héritage de son père anglais, elle observa l'inconnu dans l'entrée.

C'était un homme impressionnant pour sa vision d'enfant. Il était plus grand que son père, plus gros aussi, et avait des yeux bleus et froids plutôt inquiétants. Raphaëlle, avec son intuition d'enfant ne l'aimait déjà pas beaucoup. Elle s'approcha d'un air méfiant et se cacha derrière les jambes de sa mère, seulement un œil et une petite touffe de cheveux découverts. Sa mère rit d'un air mélodieux. La petite fille aimait toujours le rire de sa mère, et encore plus lorsqu'il était accompagné du grognement d'ours de son père. Ce son la rassurait. La femme poussa son enfant pour qu'elle avance un peu et le père de Raphaëlle s'accroupit devant elle.

- Ma petite Raphy, voici Monsieur Gordon. C'est le monsieur qui a donné un travail à papa et pour le remercier, nous l'avons invité pour dîner à la maison. Allez ma grande, vas lui dire bonjour.

Raphaëlle ne voulait pas approcher de ce gros monsieur à l'air méchant, mais elle obéit pour faire plaisir à ses parents. S'approchant à petits pas, elle s'arrêta devant lui, n'osant le regarder dans les yeux.

- Bonjour, Monsieur Gordon...

Sa voix n'avait été qu'un faible petit pépiement d'oiseau, et le monsieur se pencha sur elle, ses yeux d'une lueur malsaine camouflés derrière un sourire charmant la fixant. Il attrapa sa petite main d'enfant, l'engloutissant presque entre ses grandes paluches et lui fit un baise-main. L'enfant ne savait comment réagir, surtout que la barbe du monsieur lui piquait la peau. Elle jeta un regard inquiet vers sa mère, qui lui sourit d'un air rassurant, avant de se retourner vers l'inconnu.

- Bonjour petite Raphaëlle... Tu as un très joli prénom... Un prénom d'ange... Il te va très bien.

Sa grosse voix lui faisait peur et lui donna l'envie de reculer, geste impossible à cause de sa main coincée dans la sienne. Elle restait simplement figée, fixant le visage de l'homme comme une biche les phares d'une voiture. Oui, cet homme était vraiment inquiétant, et elle espérait bien ne pas le revoir de si tôt...

Raphaëlle Fox, 13 ans.

Raphaëlle était seule chez elle, révisant sagement sur son lit. Sa mère était partie faire les courses pendant que son père pêchait avec des amis. C'était un samedi comme les autres et la journée était calme. Le téléphone résonna donc aisément dans la maison vide, la sonnerie parvenant sans problème aux oreilles de Raphaëlle. Au cas où ce soit un appel important, la jeune fille se leva rapidement et alla décrocher.

- Allo ?

- Bonjour petit ange. C'est monsieur Gordon. Est-ce que je pourrais avoir ton père s'il te plait ? C'est pour le travail*...

L'adolescente se crispa immédiatement. Elle avait reconnu le timbre dès les premiers mots. De plus, cet homme était la seule personne à l'appeler ainsi. La vision qu'elle avait de Monsieur Gordon ne s'était pas améliorée avec l'âge, même si on aurait pu croire que cette aversion venait seulement du fait qu'elle avait été une enfant impressionnable. Monsieur Gordon lui faisait toujours peur lorsqu'elle le croisait et la rendait mal à l'aise. Elle ne savait vraiment pas pourquoi. Mais elle ne l'aimait absolument pas. Alors de l'avoir au téléphone alors qu'elle était toute seule à la maison la rendait méfiante et inquiète. Et puis... Comment pouvait-il savoir que c'était elle qui avait décroché ? Certes, elle avait parlé, mais ce n'était qu'un petit mot, et puis il avait eu l'air certain que ce serait elle qui décrocherait... Comme si il savait qu'elle était seule à la maison. Inconsciemment, la jeune fille se mit dos à un mur pour avoir la pièce entière sous les yeux. Juste au cas où.

- Bonjour... Elle empêchait sa voix de trembler, contrairement à ses mains. Elle ne voulait pas être ridicule. Mon père n'est pas là, il est à la pêche...

Raphaëlle gardait le téléphone en main, ne sachant que dire d'autre. Elle voulait simplement couper la communication tout de suite, mais son père la disputerait si elle raccrochait au nez de son patron. Alors elle attendit sa réponse. La voix grave et veloutée résonna de nouveau dans ses oreilles.

- Ooh... Quel dommage... Il n'avait pas vraiment l'air déçu, plutôt... Jubilatoire. Un peu. Moi qui avais quelque chose d'important à lui demander. Au moins j'ai pu entendre la voix de mon petit ange pour me consoler.

Un long frisson glacé parcourut le dos de la jeune fille. Elle ne savait pas pourquoi elle réagissait toujours comme ça au contact de Monsieur Gordon, mais ce n'était absolument pas agréable. Elle balbutia un petit bruit incompréhensible en réponse à ses mots. Et un rire grave et inquiétant lui fit suite.

- Quel mignon petit ange. Ton père m'a montré une photo récente de toi qu'il garde dans son porte-feuille. Ca m'a fait me rendre compte qu'on ne s'était pas rencontré depuis un moment. Tu as bien grandis, petit ange. Tu commences à devenir une belle jeune fille... Et tu seras sûrement une femme magnifique plus tard...

Raphaëlle marmonna un merci hésitant, se grattant nerveusement le bras en fixant le mur en face d'elle. Elle voulait vraiment, vraiment raccrocher... Ne plus entendre cette voix inquiétante. Prenant son courage à deux mains, elle laissa échapper qu'elle était occupée, qu'elle devait raccrocher maintenant.

- Et bien au revoir petit ange. A très bientôt j'espère...

L'adolescente raccrocha sans même lui répondre, détalant presque dans sa chambre. C'était vraiment bizarre et inquiétant comme Monsieur Gordon se comportait avec elle. Il n'était jamais aussi effrayant lorsque ses parents étaient présents, mais il lui jetait toujours des regards étranges. Elle n'aimait pas du tout ça. Et Monsieur Gordon lui faisait peur. Mais si elle le disait à son père, il allait encore la gronder. En plus, il avait besoin de ce travail, elle ne pouvait pas se plaindre pour quelque chose d'aussi ridicule. Alors elle se remit au travail en essayant d'oublier Monsieur Gordon, le temps que ses parents reviennent. Enfin, après avoir fermé la porte de sa chambre à clé. Juste au cas où.

Raphaëlle Fox, 16 ans.

La jeune fille grimpa dans la voiture, place conducteur. Maintenant qu'elle avait 16 ans, elle avait pu passer son permis avec succès et profiter de la liberté de se déplacer en voiture. Elle n'avait pas encore la sienne, c'était un peu cher et elle ne voulait pas handicaper ses parents avec les frais. Elle avait d'ailleurs trouvé un petit emploi à temps partiel en tant que serveuse dans un petit café du quartier. Ça prendrait du temps de récolter l'argent qu'il lui fallait, mais Raphaëlle était patiente et travailleuse. Mais ce soir, ou plutôt cette nuit, elle n'était pas là pour son propre plaisir. Son père avait appelé sa mère - complètement saoul à cause d'une fête en l'honneur d'un projet réussi - pour qu'elle vienne le chercher. Il n'avait plus d'argent sur lui pour se payer un taxi et ses compagnons de beuverie non plus. Mais il avait oublié que sa femme s'était blessée avant-hier et ne pouvait pas conduire. Son père était vraiment gentil et aimant, mais parfois Raphaëlle le trouvait un peu irresponsable. Toujours est-il qu'elle s'était proposée pour aller le chercher. Sa mère ne pouvait se le permettre et elle n'avait pas cours le lendemain. De plus, elle ne courrait aucun danger, elle resterait à peine deux secondes le temps de prendre son père, et il y aurait ses collègues de travail. Et dans la voiture elle ne risquait pas grand chose. Elle ferait attention sur la route.

Bien entendu, elle fit ce qu'elle avait dit et arriva sans encombre devant un bar avec compartiments privés. Son père et ses collègues se trouvaient dans l'un d'eux et elle les trouva vite grâce au bruit. Elle récupéra son géniteur en soupirant, sous les acclamations et les applaudissements des autres buveurs. Aah... Les adultes parfois... De vrais enfants. Même son père riait d'un air idiot, tanguant dans les couloirs alors qu'elle essayait de le tirer dehors pour l'installer. A la sortie, elle percuta lourdement quelqu'un à la puissante odeur d'alcool et... D'urine. Elle réussit à se garder elle et son père debout et releva la tête en marmonnant des excuses. Raphaëlle avait oublié un détail... Qui disait fête entre collègue, impliquait forcément le patron de son père... Monsieur Gordon... A ses joues bouffies et ses yeux rouges, on pouvait clairement voir qu'il avait bu plus que sa part. Et à ses chaussures et son bas de pantalon mouillé, qu'il n'arrivait apparemment plus à viser pour pisser... Charmant. Raphaëlle se dit qu'avec un peu de chance, l'homme serait trop bourré pour la reconnaître. Après tout il ne l'avait plus vu depuis un moment, elle faisait tout pour l'éviter. Elle passa donc comme si de rien était à côté de lui, son père affalé sur son épaule riant toujours. Une grosse main se plaqua alors sur son bras libre et la tira en arrière brusquement. Elle perdit l'équilibre, ainsi que son père mal en point. Mais contrairement à lui, elle ne tomba pas lamentablement par terre, s'écrasant contre de la chair à la fois ferme et molle. Si. Monsieur Gordon l'avait reconnu. Et son intuition lui disait qu'elle n'était pas en sécurité.

- Ohohoh... Et bien qui voilà donc ? Ne serait-ce pas ce joli petit ange aux yeux de biche ?

Sa voix était pâteuse et hachée, ses pupilles dilatées à l'extrême et son regard pas très droit. Raphaëlle aurait dû rire devant cette scène... Mais c'était tout le contraire... Elle voulait s'enfuir. Là, maintenant. Tout de suite. Mais sa poigne était vraiment forte, et son père était là, se relevant avec difficulté en souriant. Alors elle essayait de se dégager en douceur.

- Hop hop hop ! Où tu vas comme ça mon ange... J'ai l'impression que tu m'évites dernièrement, tu ne viens plus rendre visite à ton père au travail... Mais c'est que tu as bien grandis !! C'est presque un corps de femme !! Quelles formes !!

Elle resta figée, bouche bée lorsque le vieil homme plaqua sa main libre sur l'un de ses seins. Son corps s'était développé oui... Mais Raphaëlle n'avait jamais vraiment éprouvé d'intérêt pour ce genre de chose, et aucun garçon n'avait jamais posé la main sur elle comme ceci. Et là... Elle avait vraiment peur. Elle jeta un regard paniqué à son père, qui fixait la scène en fronçant les sourcils, essayant de se remettre les idées en place avec difficulté.

- Allez viens ma belle, je vais te montrer un truc très agréable... De ce côté...

Monsieur Gordon la tirait avec détermination vers un coin du café où se découpait l'entrée d'une ruelle. Elle essayait de se débattre en répétant sa demande qu'il la lâche. Elle n'avait peut-être jamais rien fait avec personne, mais elle savait ce que les gens faisaient des fois... Plutôt bonne lectrice, elle avait lu plusieurs livres sur la chose. Qu'elle soit consentante ou non... Et elle comprenait que la situation tournait mal. Se débattant de plus en plus fort, elle se mit à crier, donnant des coups de pied pour qu'il la lâche. Mais l'homme, pourtant bien ivre, avait une poigne solide et il la jeta presque dans la ruelle, contre un mur humide. La jeune fille vit alors à l'entrée de la ruelle son père avancer vers eux, ayant retrouvé ses esprits devant la scène à laquelle il assistait. Ses mouvements étaient moins maladroits et sa voix avait retrouvée un peu de sa clarté. Son expression virait lentement à la colère.

- Monsieur Gordon... Lâchez ma fille tout de suite... Ne faites pas de bêtises...

- Fermez la, Fox. Cette gamine m'aguiche, tout comme votre femme l'a fait. Ouais, j'l'ai baisé vot'femme. Et elle en redemandait la chienne... Et maintenant je vais convertir la petite Fox à la méthode Gordon... Alors si vous voulez avoir votre tour, fermez vot'gueule et regardez bien...

Elle se débattit de plus belle, des larmes sillonnant ses joues alors qu'elle regardait son père d'un air apeuré. Vite... Papa, sauve moi... Vite ! Raphaëlle ne pouvait pas prononcer ces mots à voix haute. Monsieur Gordon l'avait bâillonné d'une main. Mais elle répétait cette prière dans sa tête, à son père, à Dieu. Et lorsqu'elle vit son père courir vers elle, menaçant, l'espoir et le soulagement l'envahit. Elle était sauvée. Il allait empêcher cet homme de lui faire du mal. Après tout c'était son père et il avait toujours veillé sur elle, même si il était parfois un peu bête.

Cette lueur d'espoir s'éteignit bien vite. Monsieur Gordon relâcha la jeune fille terrifiée lorsque son employé arriva vers lui. Il esquiva son coup de poing et lui balança le sien qui toucha sa cible, envoyant le père de Raphaëlle s'écraser contre un mur puis sur le sol, l'arrière de sa tête commençant à saigner. Raphaëlle n'eut même pas l'idée de s'enfuir alors que le patron de son père revenait vers elle en grommelant son mécontentement. Non, elle ne faisait que fixer le corps inerte de son père de ses yeux ronds. Il ne bougeait plus... Et avec son pouvoir, elle voyait très bien qu'il ne respirait plus non plus...

- Papa...

Ces mots n'avaient été qu'un murmure inaudible. La jeune fille ne voyait plus que cette tâche rouge qui s'agrandissait sur le bitume sale autour de la tête de son père. Non...

Lorsque Monsieur Gordon l'attrapa de nouveau, Raphaëlle ne fit aucun geste pour le repousser. Lorsqu'il lui arracha ses vêtements, elle n'essaya pas de se débattre pour protéger sa nudité. Lorsqu'il l'écrasa sous son poids contre le sol froid, elle ne cria pas. Seuls quelques sanglots s'échappaient de sa bouche, et les larmes coulaient, coulaient sans s'arrêter sur ses joues. La douleur montait, mais Raphaëlle ne savait même plus d'où elle venait. De sa tête qui avait cogné contre le mur ? De son visage qui avait reçu des coups inutiles de la part de son bourreau ? De son dos pressé contre le sol râpeux ? De son bas-ventre ? La souffrance venait de partout et de nulle part à la fois. Et Raphaëlle ne pensait plus à rien, sa conscience s'éteignant peu à peu.

L'adolescente n'eut aucune réaction lorsque l'homme salit son buste de son horrible semence visqueuse. Ni quand il repartit. Comme un robot, la jeune fille se releva et se couvrit du mieux qu'elle le put avec les lambeaux de ses vêtements après avoir sommairement essuyé son ventre. Elle jeta à peine un regard au cadavre refroidissant dans la ruelle et sortit. Elle ne prêta aucune attention aux passants qui regardèrent passer cette fille à l'allure inquiétante, ses longs cheveux recouvrant son visage contusionné et ses guenilles.

_____________________________________

Lorsqu'un policier la trouva, sûrement grâce à un appel d'un passant paniqué, Raphaëlle était recroquevillée sur un banc. Elle n'avait pas eu la force de marcher jusqu'à chez elle et de se coucher. Elle se refroidissait lentement mais sûrement sur ce banc, le corps tremblant. Mais elle s'en moquait éperdument. Il fallut un long moment au vieux policier pour sortir Raphaëlle de sa léthargie. Il ne pouvait la déplacer sans savoir si elle avait des blessures graves et il devait se dépêcher avant qu'elle ne meurt gelée. Ce furent des mots crus et sans aucune délicatesse qui sortirent enfin Raphaëlle de sa transe.

- Gamine... Qui t'a violé ?

L'homme n'avait apparemment pas le temps de tergiverser. La jeune fille sursauta à ce mot et cligna des yeux, fixant l'homme avec des yeux de chouette. Mais elle ne pleura pas. Elle avait épuisé toutes ses larmes. Il fallut au policier qu'il répète sa question pour obtenir une réponse. La voix de Raphaëlle n'était plus qu'un murmure monotone et rauque.

- C'est le patron de mon père... Monsieur Gordon. Il a tué mon père aussi...

- D'accord... Donnes-moi ton nom et ton numéro de fixe. Il y a quelqu'un chez toi ?

Raphaëlle lui transmit tout ce qu'il voulait savoir d'une manière automatique. Et pendant que ces informations sortaient de sa bouche comme de celle d'un automate, son esprit se réveillait enfin. Elle ne voulait pas repenser à la vision de son père s'écrasant sur le sol. Elle ne voulait pas revoir le visage porcin de l'homme répugnant entrain de la violer. Mais elle revit ces scènes. Elle les vit et les revit en boucle dans sa tête alors que les gens s'agitaient autour d'elle sans qu'elle les remarque. Ses yeux exprimaient un mélange d'horreur et de fascination alors qu'elle fixait ses chaussures sans les voir. Sans s'en rendre compte, elle se repaitrait du drame qui venait de l'atteindre, elle l'absorbait, s'en imprégnait totalement, le ruminait. Et au lieu de pleurer et de se morfondre comme on aurait pu croire qu'elle ferait, son cerveau réfléchissait froidement. Elle s'était faite violée. Son père n'avait pas pu l'aider. Et personne d'autre n'était venu l'aider, elle ou son père. Personne. Une idée se forgeait lentement dans sa tête, se transformant lentement en un crédo de vie. Raphaëlle ne pouvait attendre que quelqu'un l'aide dès qu'elle avait un problème. Cette nuit, même son père n'était parvenu à l'aider, et elle-même n'avait rien pu faire. Tout ceci pour une seule raison. Elle n'était pas assez forte. La vie n'était régie que par une seule loi. Celle du plus fort. Oui, ce monde était cruel. Et dans ce monde cruel, on ne pouvait compter que sur soi-même et sur sa propre force...

Lorsque cette évidence lui parut enfin, Raphaëlle sut ce qu'elle devait faire. A ce moment-là, le vieux policier aux cheveux grisonnants et aux yeux doux et fermes à la fois se pencha sur elle, lui passant une écharpe en laine rouge autour du cou pour la réchauffer un peu. La jeune fille attrapa doucement le tissu entre ses doigts et s'en recouvrit le nez. Une odeur de cigarette de café et d'après-rasage s'en dégageait.

- Ne t'inquiètes pas gamine... Je vais arrêter ce salopard dès que tu seras en sécurité et bien au chaud.

Raphaëlle le regarda pour la première fois dans les yeux, fixement. Elle croyait cet homme. Son intuition lui disait qu'elle pouvait le croire. Et même si elle avait décidé de ne compter que sur elle-même à partir d'aujourd'hui, elle devrait d'abord changer. Et pour ça, elle avait besoin d'un peu d'aide. Sans répondre à son affirmation, la jeune fille serra fermement l'écharpe entre ses doigts et regarda l'homme d'un air déterminé et ferme.

- Monsieur... Je veux devenir forte.

Raphaëlle Fox, 20 ans.

Première cible. Douze balles. Douze coups de feu. Un seul trou dans le cœur. La jeune femme se recula un peu et sortit son chargeur vide, le remplaçant par un chargeur plein. Elle se replaça en position de tire en quelques secondes. Elle ne prit pas le temps de bien viser. Deuxième cible. Douze balles. Douze coups de feu. Un seul trou dans la tête. Et ainsi de suite.

Après le drame, Raphaëlle n'avait plus jamais été comme avant. On pouvait s'y attendre, bien entendu. Mais son changement avait été plus inédit... Plus surprenant. Elle qui était déjà plutôt à part, souvent dans son monde, ayant peu d'amis... Ça avait été radical. Elle était devenue froide, indifférente. Presque muette parfois. Son regard n'était pas à proprement parler vide, mais il ne s'y reflétait pas grand chose. Pourtant son agresseur, et meurtrier de son père avait été arrêté et condamné pour viol sur mineur et homicide involontaire. Mais ça n'avait rien changé. Elle s'était énormément éloignée de sa mère au fil des jours, la communication ne passant plus. Sa mère ne la comprenait tout simplement plus du tout... Seule une personne rendait un peu de vivacité à Raphaëlle. Son sauveur, et le responsable de l'arrestation de Monsieur Gordon. Oui, il avait tenu sa promesse de l'arrêter. C'était déjà un vieux policier en fin de carrière, mais il avait très bien géré la chose. Mais ce n'était pas seulement pour cela qu'elle lui faisait confiance. En le voyant faire, elle avait décidé d'entrer dans la police dès qu'elle en aurait l'occasion. Elle qui voulait devenir plus forte, elle avait trouvé de quoi s'occuper. Même si son nouveau crédo lui dictait de ne compter pour personne, elle savait les gens plus faibles incapables de se défendre dans certaines situations. Comme elle-même en avait fait l'expérience. Et elle voulait aider les autres à devenir plus fort et les soutenir. Car elle serait forte, elle. Et elle pourrait s'en charger.

Effectivement, Raphaëlle s'était concentré plus que nécessaire sur ses études pour les finir au plus vite, s'entraînant en douce avec son nouveau mentor aux techniques d'auto-défense, puis de combat rapproché et enfin, en faisant très attention, au tire. C'est là que Peter, le flic qui l'avait prit sous son aile avait découvert son talent. Son don. Son pouvoir... Et ce pouvoir la rendait d'une puissance extraordinaire avec n'importe quelle arme à feu ou autres armes projectiles. C'était juste extraordinaire. Et ça lui aurait valu une porte toute grande ouverte dans les unités spéciales. Mais ce n'était pas le but de Raphaëlle. Elle ne voulait pas s'éloigner des gens du peuple. Elle voulait s'attaquer directement aux connards comme Monsieur Gordon. Et ce n'était pas en allant se caler dans les hautes instances qu'elle pourrait viser ses cibles. Raphaëlle avait donc passé le concours d'entrée dans la police avec succès et faisait partie des membres d'élite.

Peter Lewis l'observait s'entraîner depuis une bonne heure. Ses gestes étaient mécaniques, sa respiration régulière, son regard ferme. Si on regardait bien, ses yeux luisaient tout au fond d'une infime lueur de colère alors qu'elle atteignait chacune de ses cibles. Mais c'était très léger, et quelqu'un qui la connaissait mal aurait simplement vu de l'indifférence. Peter la connaissait. Lorsqu'elle se recula de nouveau pour remplacer son chargeur, il se leva et lui bloqua le bras pour l'en empêcher, attrapant son visage d'une main pour la regarder droit dans les yeux. Raphaëlle perdit un peu de sa concentration et la lueur disparut lorsqu'elle regarda son mentor. Il avait bien dépassé la cinquantaine, son visage était sillonné de rides, ses cheveux grisonnaient et ses yeux bruns chocolat brillaient d'une sagesse fatiguée. Mais Raphaëlle voyait tout de suite le charme de cet homme. Un charme tout viril et protecteur. Ce qui l'avait attiré tout en la repoussant. Elle ne voulait plus compter sur personne, et sa dépendance à Peter ne serait que temporaire. Hors de question qu'elle envisage simplement l'idée de sortir avec lui. Surtout qu'il était trop vieux. Oui, elle l'aimait. Il était plus vieux que son père l'aurait été, il aurait presque pu être son grand-père, mais elle l'aimait. Ce serait simplement un amour platonique et secret. Et Raphaëlle ne rougit donc pas comme l'aurait fait une stupide petite poule lorsqu'elle se retrouva à quelques centimètres du visage de son mentor. Elle en avait l'habitude, et ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Ça la calmait simplement, et ça la rassurait. Peter fronça les sourcils en l'observant attentivement puis se recula un peu, la relâchant.

- Raphaëlle... Je te l'ai déjà dis... Tu dois maîtriser tes émotions... Mais tu dois également évaluer chaque situation avec sagesse et attention... Ce n'est pas en t'acharnant sur ces cibles en papier que tu feras un bon policier...

Raphaëlle soupira et reposa lentement son arme d'entraînement sur le comptoir. Peter était le seul qui parvenait à déceler ses émotions. Même sa mère la prenait pour un glaçon. Oui, elle ne souriait plus que rarement, et son visage gardait souvent une expression froide... Mais personne ne regardait bien, car Peter s'en rendait compte, lui.

- Désolé Peter... Je fais de mon mieux, mais il m'arrive de perdre mon sang-froid...

Le vieux flic soupira à son tour et lui ébouriffa gentiment les cheveux. Ils étaient toujours aussi lisses et noirs, mais Raphaëlle les gardaient courts depuis 4 ans maintenant.

- Tu pensais encore à Gordon, c'est ça ?

Il était toujours aussi franc et peu délicat, et ça n'avait pas changé depuis qu'ils se connaissaient. Mais Raphaëlle aimait ça, et elle avait prit la même habitude que lui de dire tout ce qui lui passait par la tête sans remord. Mais il lui arrivait d'être hésitante. Elle détourna légèrement les yeux, son visage se crispant imperceptiblement et ses mâchoires se serrant.

- ... Oui... Désolé...

- Ce n'est pas grave... Mais prends garde, ma fille. N'évalue pas tout le monde par rapport à ce salaud. Tout le monde peut cacher quelque chose de plus profond, et notre but n'est pas de condamner à la première occasion, mais d'observer, de rechercher afin de faire punir le bon coupable et de sauver les vraies victimes... Tu sais, j'aurais pu te prendre pour une junky défoncée cette nuit-là. Mais ce n'est pas ce que j'ai vu car j'ai fais attention...

Raphaëlle aimait quand Peter l'appelait ainsi. Même si ça lui rappelait douloureusement son père, ça la réconfortait également. Il ne remplacerait pas son défunt père, mais il était sa deuxième figure protectrice. Et son mentor. Qu'il l'appelle sa fille lui donnait l'impression d'être plus proche de lui qu'elle ne l'était. D'être liée par le sang à l'homme qu'elle aimait secrètement. Elle hocha la tête et retira son équipement d'entraînement, le déposant à côté de son arme. Elle attrapa sa bonne vieille écharpe rouge et s'en recouvrit le cou, enfouissant son nez dans le tissus un peu rêche. Elle l'avait gardé précieusement et en prenait grand soin. Le vieil homme sourit en voyant ça.

- D'accord. Je ferai attention.

Raphaëlle Fox, 25 ans.

Raphaëlle portait son uniforme et attendait debout au repos, sur un côté de l'estrade. C'était la remise des insignes, et aujourd'hui, Raphaëlle devenait inspecteur. Elle avait passé le concours avec brio, éblouissant les instructeurs. Même si elle était bien plus douée en tir que dans les autres matières, ça ne faisait aucun doute que cette jeune femme était faite pour ce métier. Elle avait du talent. On appelait les noms de chacun de ses collègues pour leur remettre leur grade et leur insigne, ainsi que leur arme de service. Raphaëlle aurait pu postuler bien plus haut que pour le simple grade d'inspecteur, mais elle avait décidé de commencer ici, au grand dépit de ses instructeurs. On ne pouvait de toute façon la faire changer d'avis. Elle était têtue comme une mule, comme son mentor. Et ce vieux flic qui était parti à la retraite cette année avait refusé de presser son élève de viser plus haut. Il était tout à fait d'accord avec son choix, et l'approuvait entièrement. Ils avaient tous les deux le même regard déterminé et inébranlable. On aurait pu les prendre pour un père et sa fille. Leurs supérieurs les maudissaient intérieurement, mais c'était de bonnes recrues tous les deux. Ils avaient d'ailleurs regretté amèrement le départ à la retraite de Lewis. Il leur avait servi comme excuse que son élève prendrait sa relève sans problème et qu'ils n'avaient pas à s'inquiéter. Et en effet, Raphaëlle Fox était une recrue de choix. Malgré sa petite taille, elle impressionnait les gens avec son aura et son regard.

Lorsqu'on appela son nom, elle monta sans aucune hésitation sur l'estrade et rejoignit le maître de cérémonie, qui lui délivra son diplôme, son insigne, son arme de service et son grade. Raphaëlle les prit avec soin, cala le tout sous son bras gauche et se mit au garde à vous devant l'homme. Il lui rendit son salut. La jeune femme fit un demi-tour sur la gauche et salua ensuite l'assemblée. Tout le monde la regardait, mais elle ne voyait que son mentor. Peter Lewis était assis au quatrième rang, à côté de sa mère. Mais il aurait pu être tout au fond de la salle qu'elle l'aurait aperçut avec tout autant de clarté. Il la regardait fixement, un petit sourire aux lèvres, applaudissant comme tous les autres. Dans ses yeux se reflétaient une immense fierté ainsi que de l'affection. Oui, Peter était fier d'elle et de ce qu'elle était devenue. Raphaëlle elle-même était fière d'elle. Elle était assez forte maintenant. Et elle saurait se servir de sa force avec justice, comme son mentor le lui avait apprit. Elle fixa longuement l'homme qu'elle aimait droit dans les yeux, puis fit quelque chose de surprenant. Quelque chose qui étonna tous ses camarades. Quelque chose qui fit pleurer sa mère.

Elle sourit.


* Si vous connaissez WTC... La phrase prend tout son sens ! /PAF


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MessageSujet: Re: Raphaëlle, coeur de glace.   Raphaëlle, coeur de glace. EmptyJeu 24 Oct - 14:33

bon, je t'ai déjà chanté la chanson mais bon XD

C'bon pour moi, plus qu'un avis ! O/

PS : On se reverra... Pour le travail... ÔuÔ
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MessageSujet: Re: Raphaëlle, coeur de glace.   Raphaëlle, coeur de glace. EmptyJeu 24 Oct - 14:35

Fuhuhu merci my love -w-

Raphaëlle : Après tout on travaille tous les deux dans la police. C'est absolument pas drôle ce genre d'allusion d'ailleurs. Crétin.
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MessageSujet: Re: Raphaëlle, coeur de glace.   Raphaëlle, coeur de glace. EmptyJeu 24 Oct - 14:36

Mais on n'est pas dans la même unité mon chou ~
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MessageSujet: Re: Raphaëlle, coeur de glace.   Raphaëlle, coeur de glace. EmptyJeu 24 Oct - 14:48

C'est ça, vas jouer plus loin.
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MessageSujet: Re: Raphaëlle, coeur de glace.   Raphaëlle, coeur de glace. EmptyJeu 24 Oct - 15:04

Je vous valide Mr.l'agent '^'

Moi j'verrais pas les flics D8 J'ai arrêté les bêtises !
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MessageSujet: Re: Raphaëlle, coeur de glace.   Raphaëlle, coeur de glace. EmptyJeu 24 Oct - 15:13

Wesh t'as tout lu ? DDD8

Raphaëlle *sort les menottes* Sinon... èé
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MessageSujet: Re: Raphaëlle, coeur de glace.   Raphaëlle, coeur de glace. EmptyVen 25 Oct - 16:18

Oui maître ;w; Ou presque ;w;

*s'enfuie en mode fantôme*
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MessageSujet: Re: Raphaëlle, coeur de glace.   Raphaëlle, coeur de glace. EmptyVen 25 Oct - 18:11

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